Il faisait beau quand nous avons débarqué à Picton une charmante petite ville portuaire, calme et ensoleillée. Grâce à la promptitude de Jean Michel nous avons profité du « van » d’un des backpackers venu récupérer un jeune Suisse que nous avions déjà remarqué puisqu’il était avec nous dans le train et ensuite dans le même backpacker près de la gare à Wellington . Il s’appelle Sam et a 21 ans. Il est venu dans une école de langue à
Auckland pendant 2 mois et fait un petit tour avant de rentrer au pays ! Nous voilà donc vite installés à « la Villa’ une belle maison de bois enfouie dans les fleurs. Nous n’étions pas là depuis une heure que la parade de NOËL passait sous nos fenêtres, biniou écossais en tête suivi de nombreux chars. Un enchantement de voir père ou mère Noël sous leur chaude barbe blanche par 20° !Nous ne tardions pas a rencontrer Sarah, 28 ans, une magnifique jeune fille cosmopolite en soi puisque de père anglais et de mère indienne et malaisienne qui ne tarda pas à propose de faire aidée de Sam course et dîner pour nous 4 si nous souhaitions partager. Marché conclu évidemment ! Pendant que nous vaquions à nos occupations de Papy et de Mamy- Jean Michel m’ayant fait prendre conscience que nous pourrions être leur grands parents !!!- ( faire une lessive,mete le linge à sécher , intercepter les mails, préparer le blog , faire une ou deux courses et se balader dans le quartier ) nos deux jeunes acolytes nous concoctaient
un dîner de roi et nous voilà bien tôt tous les 4 assis devant un steak cuit au goût de chacun, accompagné de courgettes grillées , de poivrons aux oignons rouges et à l’ail et de pommes de terres nouvelles ( c’est le printemps ic !) Et bien sûr d’un bon vin du pays ! Un régal à tous les points de vue . D’autres résidents par l’odeur alléchés n’ont pas résisté à se joindre à cette chaleureuse famille d’un soir, recomposée, pour grappiller un peu de dessert ! Une glace à la fraise crémeuse à souhait ! La route, je vous le dis : c’est un bonheur permanent !Grâce à la magie des rencontres surtout . Et aussi parce que ça oblige à vivre le moment présent, à accepter la surprise , à être vivant .
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