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dimanche, juillet 31, 2011

Dimanche

On dirait que Maria, arrivée de Paris dans la nuit avec père, mère et sœur, trouve que son arrière-grand mère à forcé sur le rouge... à joue . 

Jamais deux sans trois : au tour d'Irène




J'ai encore quelques amies de troisième en réserve. Ce midi du samedi nous déjeunions chez Irène. Nos parents étaient amis, déjà, en avance sur nous. Les siens vivaient dans une maison au bord de l'eau, au fond  de la ria d'Etel. La maison, qui vient d'être vendue et que nous visitions donc pour une dernière fois, est à la pointe du Listrec en Locoal. Au bord d'un mini banc de sable, elle  attend patiemment les marées hautes. Le déjeuner fut à l'image de notre vieille amitié à tous : généreux, de qualité, cordial , plein des saveurs du passé.

"La rivière d'Étel ou ria d'Étel (en breton Stêr an Intel) est un petit fleuve côtier du Morbihan (France), qui coule dans un aber (ou ria), c'est-à-dire que sa vallée profonde est envahie par la mer à marée montante. Elle constitue une petite baie parsemée d'ilots, dont l'embouchure se situe dans l'océan Atlantique au niveau de la ville d'Étel et de celle de Plouhinec.
 La rivière d'Étel prend sa source près du village de Penhoët, dans l'est de la commune de Languidic, dans le Morbihan, à environ 100 m d'altitude. Sous le nom de Rion, le cours d'eau se dirige tout d'abord vers l'ouest, jusqu'au sud de Languidic, puis oblique alors vers le sud ; il se nomme alors rivière du Pont-Roc'h.

Au niveau de Nostang, la rivière s'élargit peu à peu et l'influence de la marée commence à se faire sentir. Peu après avoir rejoint la rivière de Landévant et le chenal du Ster en Istrec à Locoal, l'aber de la rivière débute : la rivière d'Étel s'élargit fortement. La rivière est franchie entre Belz et Plouhinec par le pont Lorois et se jette dans l'océan Atlantique après la ville d'Étel. Son embouchure est caractérisée par la barre d'Étel, un banc de sable à la position mouvante."
Tout ça c'est Wikipédia qui vous le dit !

A St Cado 
"Au total, la rivière d'Étel mesure 35,1 km1. Son aber recouvre 22 km² et pénètre à l'intérieur des terres sur 15 km2. Le village le plus visité de la ria est St Cado."

vendredi, juillet 29, 2011

Couscous à Merle , 53 ans plus tard


Avec mon père (93 ans) 

Et ma mère  (91 ans) 

Avec moi   (68 ans comme elle ) 

Marie Françoise Le Coustumer,devenue Jaffrédo, est aussi une amie qui date de la 3ème, de nos 15 ans donc, comme Gisèle dite " Gypsie". A cause de son nom, de même que l'on m'appelait "Corri" (de Corrignan) on l'appelait "Couscous d"( de Coustumer) . Elle est venue hier nous rendre visite et 53 ans plus tard mes parents retrouvaient en nous les adolescentes que nous avions été.


Son mari, Dédé, de 8 ans notre aîné, était notre idole, quand elle sortait déjà avec lui à 15 ans et qu'elle nous racontait le lundi en revenant au pensionnat, leur week-end !!! C'était le temps du hoola-hoop. Elle ressemblait à Nathalie Baye. Il ressemblait à Belmondo. Je ressemblais à Shirley Mac laine qui aurait eu la poitrine de Gina Lolobrigida...Quel cinéma ! N'empêche que, comme vous le savez, ces vieilles amitiés sont sources de relations joyeuses et faciles et nous nous retrouvons de 3 ans en 3 ans dans l'insouciance d'hier comme si nous ne nous étions jamais quittées vraiment...

jeudi, juillet 28, 2011

L'harmonie chez ma cousine Martine





Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Des miracles



«Abandonnez vos jugements, votre esprit critique. Vous ne connaissez pas la motivation réelle des êtres. Vous ignorez leur passé. Que savez-vous vraiment de leur vie actuelle ? Dès lors pourquoi vous attachez aux formes extérieures ? Acceptez-les tels qu'ils sont, aimez-les. Les rejeter ne les aidera pas à changer. Votre amour et la confiance que vous manifesterez peuvent, en revanche, opérer des miracles. »
Sages paroles du Dalaï-Lama

lundi, juillet 25, 2011

Bye Amy !

  Mademoiselle Winehouse n'est pas la première personne,qui chante, à mourir à l'âge de 27 ans. Jim Morrison, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Kurt Cobain et Brian Jones des Rolling Stones avaient  aussi le même âge. NYT


"Ms. Winehouse is not the first singer who died at the age of 27. Jim Morrison, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Kurt Cobain and Brian Jones of the Rolling Stones were the same age." NYT

Vélo-Homade

Mission accomplie
Marc W. est rentré chez lui
Belles vacances aux éternels amoureux de la vie .

vendredi, juillet 22, 2011

Bilan du voyage en Afrique

Les jours passent et passent et voilà déjà plus de trois semaines que je suis rentrée et que je navigue de ci et de là sans prendre le temps de faire le bilan de cette 5ème année de "pérégrinations"" comme dirait Némo. Ce fut donc l'année  dite "d'Afrique" de novembre à juillet.

Je ne parvenais pas à partir !
D’anniversaire en anniversaire je retardais mon départ pour l’Afrique
J’avais dans la tête les images d’un voyage difficile 
Pas de routes, pas de bus, pas d’aides  
Une fois que j’y étais enfin,  j’ai vu que j’avais tout faux
Que mes projections étaient à l’inverse de la réalité
Ce fut l’un de mes plus beaux voyages  
Sénégal, Mali, Bénin,Togo, Burkina Faso, Gabon, Afrique du Sud, Malawi,Tanzanie, Zanzibar, La Réunion, Maurice, Rodrigues, Madagascar.
Bien sûr je suis loin d’avoir tout vu
Je n’ai même pas vu de lion  mais je me suis bien vue et n'est-ce pas après tout le but du voyage que de se rencontrer à chaque détour du chemin ? Je suis comme je crois être et comme l'on croît tel que l'on se pense en son cœur, je n'ai aucune difficulté à  cohabiter et à grandir  avec moi-même.
Cela rend très facile la cohabitation avec les autres,
fut -elle de promiscuité.


Qu'est ce que j'ai appris le plus cette année ?  J'ai certainement expérimenté :

L'unicité du Tout, l'Unité, ce après quoi ou vers quoi  je cours depuis des décennies. Michel disait qu'il ferait inscrire sur ma pierre tombale : "striving for unity" et c'est vrai que l'approcher est ce qui m'importe le plus dans cet univers où tout va vers l'uni, où tout chante (hormis les hommes pour le moment ) une seule et unique (UN) chanson ( VERS) de reconnaissance.

Une des plus belles expériences que j'ai faite, et c'était au Burkina Faso, a été  de me demander sérieusement un soir si j'étais blanche ou noire. Vraiment je ne savais plus. Je réussis à faire, ce jour là au moins, tellement UN avec le cœur de tout que je ne savais plus ma propre différence. Je suppose que c'est une expérience d'identification. Toutes les créatures, toute la nature se sont comme fondues dans un grand chaudron de compassion chauffé par le soleil unique et je ne voyais plus de distinction. Un simple coup d’œil dans une glace m'a, en un rien de temps évidemment, rétablie dans ma qualité d'européenne BOF:   blanche, ordinaire, française,
mais n'a pas pour autant changé ce sentiment d'unité, cette vision globale d'un grand ensemble où tous et chacun sont interdépendants et où tout est  lié.

 J'étais un cœur unique qui bat certes mais en même temps une seule cellule d'un cœur beaucoup plus vaste, celui de toute  l'humanité. Une cellule bien heureuse de battre à l'unisson. C'est quelque chose que je savais bien sûr intellectuellement d'autant que la notion du corps énergétique qui relie tous les êtres m'est depuis longtemps familière mais il y a savoir et savoir : le savoir dans la tête et le  savoir cellulaire qui vous fait expérimenter l'harmonie intérieure que cette notion sous-entend, approcher la réalité de fraternité  qu'elle sous-tend. J'ai vu que nous étions tous liés et que même si ce n'est pas visible l'amour est vraiment le synthétiseur, le "souteneur"  de nos formes si diverses, l'aimant, la force de cohésion, la colle qui soutient les mondes de la matière. DERRIÈRE. Les barrières, les étiquettes sont tombées d'elles-mêmes. J'en ai retiré un sentiment de grande sécurité et beaucoup plus de tolérance car si je suis l'autre et s'il est moi à quoi bon se fâcher contre soi-même ?


2° Cette sécurité m'a fait prendre conscience de l'Abondance dans laquelle nous baignons. Car si l'Univers est infini et si nous sommes tous unis il y a forcément, pour tous, tout ce qu'il faut. J'ai été terriblement volée pendant ce voyage  :  non seulement, en 3 fois, j'ai perdu près de 3000 euros mais encore les dernières semaines, à Madagascar, mon sac de cadeaux s'est perdu entre Tana(narive)  et Tama(tave).  Et pourtant j'ai vécu dans un tel sentiment d'abondance que j'ai encore pu distribuer plus que ce qui m'a été subtilisé. Pour moi c'est  un grand pas de franchi et la réponse à une prière que j'avais faite pour cette année : abolir en moi la peur de manquer, ne plus me laisser rattraper jamais par l'illusion de la pénurie. En tant que cellule d'un grand corps certes je peux envisager que je mérite que  mes besoins soient reconnus et satisfaits ne serait-ce que pour assurer  le bon fonctionnement des autres cellules. Mais cette nouvelle sécurité m'apportant l'impression d'avoir déjà tout, d'être déjà tout, je peux évidemment plus facilement  me mettre au diapason de l'ABONDANCE qui règne forcément dans tout l'Univers. J'ai lu une fois qu'il y a sur cette terre assez de richesses pour que chaque individu, je dis bien chaque individu, ait une maison qui soit l'équivalent de la Maison Blanche. Mais notre mentalité est le plus souvent focalisée sur la pénurie, et  en Afrique, c'est une idée plus qu'ancrée, alors comment pourrions nous dans ces conditions  manifester de l'abondance si l'énergie suit la pensée comme on le sait ? Je ne cessais de faire la liste de tout ce que je possédais face à ces gens qui pour la plupart n'avaient rien et quand je dis rien, c'est RIEN. Mis à part ce que nous avions en commun : du soleil, de l'air, de l'eau, un sol où s'étendre pour dormir. Et l'Amour. Et Dieu sait si en Afrique j'en ai reçu ! Les gens n'ont rien de ce que nous avons mais ils ont encore beaucoup des choses que nous avons perdues. Leur joie de vivre, même dans les conditions de pauvreté  où nous les maintenons,  a été pour moi une leçon importante.  Nous aurions beaucoup à ré-apprendre.
J'ai vu clairement que tout ce qui m'a été offert dans cette vie ne m'était que prêté de façon temporaire  et que si j'étais parvenue à attirer absolument tout ce dont je pouvais avoir besoin pour me réaliser, en réalité  bien plus même qu'il ne me fallait, ce devait être pour pouvoir partager et aider les autres à se réaliser aussi. Si ce n'est que prêté temporairement, nous ne pouvons rien posséder... Alors pourquoi s'y attacher ? Ne vaut-il pas mieux remettre consciemment en circulation le plus possible ?   Michel faisait souvent cette analogie entre le sang et l'argent : il faut que l'un coule sans entrave dans le corps social comme l'autre coule sans entrave (à part celles que nous créons) dans le corps physique. Le liquide c'est de la lumière déjà densifiée, non ? Donc ça devrait couler de source ; servir à rendre l'amour manifeste. Que nous restera-t-il au bout du compte à part ce que nous aurons donné ?  J'ai vu clairement que l'abondance, elle est dedans.
Que pour l'attirer, il suffit d'être RECONNAISSANT.
De ne pas s'y opposer. De ré-examiner nos croyances.
Et que ce serait puéril et sans intérêt de la canaliser pour soi  tout seul .
Vraiment je n'ai manqué de rien, jamais, cette année.
J'ai reçu, reçu, reçu plus que je ne pouvais espérer.
Des amis et des amis d'amis m'ont accueillie, nourrie, logée, gâtée. Alors j'ai pu aussi donner de plus en plus. J'ai été très enrichie : j'ai été bien partout à partager la condition humaine.

Voilà pour les deux acquis fondamentaux : le sentiment de l'unicité, la sensation de l'abondance. Un avec tous, riche de nous. Cela aurait du engendrer un grand afflux de liberté. Mais en ce domaine je me suis moins bien débrouillée. C'est que baignée dans cette infinitude j'aurais voulu que le temps aussi soit aboli. J'aurais voulu pouvoir rester. Rester chez Andréas  un mois, travailler au Burkina 3 mois, visiter l’Éthiopie, me perdre au Kenya, traîner plus à Zanzibar, mourir à Rodrigues... Mais il y avait toujours un billet, un avion à prendre quelque part, une date limite, une promesse faite... L'an prochain je serai plus attentive à me vivre libre ; ce sera le travail du voyage aux Amériques : transcender le temps qui n'existant pas en soi devrait bien finir par me livrer son infinitude !!!


 

L'accident de camion à Madagascar à l'aube de la Pentecôte, a été beaucoup plus grave que je ne l'avais perçu au départ. J'en suis encore ébranlée. Quand le temple est démantibulé il faut croire que le corps émotionnel peut en être troublé : je suis rentrée lasse d'avance, me sentant plutôt seule ici, plutôt triste à Paris.
D'avoir passé plusieurs mois sur un continent où les familles vivent encore en clan m'a  donné une sorte de nostalgie de la " prochitude"... Et pourtant à mesure que se développe le mental de l'humanité je sais qu'on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, même en Occident. Solitude mais  indépendance, isolement mais  autonomie, esprit critique mais discernement... Tout se paye au juste prix.

Lila marche, elle a 14 mois et 2 jours 
Cette sensation n'a pas été de longue durée : il a suffi d'une séance d'ostéopathie ( Merci Séverine)  pour que les choses se remettent à leur place émotionnellement au moins :  voir les progrès des petits enfants, lire les appréciations de leurs excellents bulletins scolaires, passer à nouveau du temps chez chacune de nos filles m'a replongée en unicité ! D'autant que mes amies,autant Gisèle que Nadine, me remettaient également en situation d'abondance...

Hier soir j'ai regardé la "3". J'ai dû admettre que, oui, j'étais comme Karen Blixen "Out of Africa", un continent qui m'a touchée, une panoplie de peuples que j'ai profondément aimés.
Bientôt, si tout va bien, à nous les Amériques !!!

 Voilà c'est à peu près tout ! Comme je dis, mes pétales se défroissent doucement. Je m'en vais aujourd'hui le 22, en Bretagne, chez mes parents ( 02 97 65 73 72 si vous souhaitez m'y joindre sur une ligne fixe ). Imaginez  le luxe : avoir à mon âge ses deux parents encore vivants  ! Voilà qui est de nature à faire pousser un brin ou deux de compassion sur le sol aride du détachement. Puissiez vous avoir un mois d'août ensoleillé où que vous soyez.

jeudi, juillet 21, 2011

Un tout petit bonheur, DEDANS

Le bonheur c’est tout petit
si petit que parfois on ne le voit pas. Alors on cherche, on le cherche partout.




Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent.
L’oiseau le crie dans le ciel, la rivière le murmure, le ruisseau le chuchote. Le soleil, la goutte, la pluie le disent. Tu peux le voir, là, dans le regard de l’enfant. Le pain que l’on rompt et que l’on partage, la main que l’on tend.
Le bonheur c’est tout petit, si petit que parfois on ne le voit pas. On cherche dans le béton, l’acier , la fortune. Mais le bonheur n’y est pas, ni dans l’aisance, ni dans le confort.
On veut se le construire mais il est là, à côté de nous et on passe sans le voir, car le bonheur est tout petit, il ne se cache pas, c’est là son secret...

(anonyme, un commentaire posté par Martine P.),

mercredi, juillet 20, 2011

Pour Gisèle entre autres

Un homme cherchait ses clés à l'extérieur de sa maison, sous le lampadaire. Lorsqu'une inconnue lui demanda si elle pouvait l'aider à chercher sa clé perdue. Il lui en fut très reconnaissant.
Au bout de 30 minutes de recherches infructueuses, l'inconnue lui dit : " Où est-ce que tu as laissé tomber cette clé ?".
- Oh! dit-il, elle est tombée dans la maison.
- Mais alors pourquoi la cherches-tu dehors sous un lampadaire si elle est tombée dans ta maison ???
- Il n'y a pas de lumière dans la maison, c'est pourquoi je la cherche à un endroit où il y a de la lumière...


C'est précisément ce que nous faisons chaque fois que nous  cherchons des solutions à nos problèmes à l'extérieur de nous -mêmes...

Je partage cette philosophie du Dr Wayne W.Dyer alors que je lis son dernier livre : " Il faut le croire pour le voir " -J'ai lu "- Aventure Secrète.  Photos de Marc Wuits.

Ecologie en mouvement

 A la caisse d'un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui a alors reproché de ne pas se mettre à « l'écologie » et lui dit:
 "Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources! "  La vieille femme s'est excusée auprès de la caissière et a expliqué: " Je suis désolée, nous n'avions pas de mouvement écologique dans mon temps."  Alors qu'elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta:  " Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps! "  La vieille dame admît qu'à l'époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
De mon temps, on montait l'escalier à pied: on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

 À l'époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans un machine avalant 3000watts à l'heure. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.
 À l'époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre. C'est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique.
 À l'époque, on n'avait qu'une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas.
 Dans la cuisine, on s'activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.
 Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servies, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
 À l'époque, on utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon; on n'avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées.
 À l'époque, on travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison: on ne connaissait pas le mouvement écologique.> > > >  À l'époque, on buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif; on n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu'on voulait prendre de l'eau.
 On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
 À l'époque, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24.
 À l'époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
 On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

 Alors ne venez  pas  m' embêter avec votre mouvement écologique".

 La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement écologique, mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.

mardi, juillet 19, 2011

La java à ...Clifden

Élisabeth, sœur de Philippe, tante de Frank et un ami américain, dans la belle boutique de fripes que notre amie Carolanne tient de tout son cœur à Clifden.

Le Maître 63 en père du marié

Frank, le second fils de Philippe H. épousait Niamh dans le Connemara le 7 juillet 2011. Philippe en habit : une première pour beaucoup d'entre vous ! Son garçon d'honneur, Robert, de qui Philippe avait chaumé le toit en Vendée il y a deux étés, était venu de Nantes pour le nœud de cravate. C'était prudent !

A Fresnoy la Rivière

 Vous dire comme elle est belle ma Gisèle ! Nous nous connaissons depuis 53 ans, depuis le lycée de Lorient. Elle habitait au bord de la mer et je l'enviais pour ça. Nous l'appelions Gypsie. Elle avait une allure à la fois sage et sauvage. Je la trouvais "trop belle". Elle était extrêmement bien faite... Elle a une mémoire qui me semble phénoménale. Elle me raconte qu'à 15 ans je lui racontais la vie que j'aurai : un grand amour, ça c'était sûr, 3 enfants sans doute, des voyages partout et une maison tout au bord de la mer où j'écrirai un livre. C'est vrai que j'ai eu tout ça. C'est vrai aussi que je n'ai jamais lâché l'idée de la vie abondante et que j'ai maintenu la visualisation jusqu'à ce qu'elle s'incarne. Que je me suis souvenue des contrats. Comment ne pas être reconnaissante pour tout ce que j'ai reçu?

  Elle a eu un grand amour elle aussi ,mais beaucoup plus d'épreuves à affronter que moi. Le deuil de 2 bébés à faire. Le chagrin du grave accident qui a laissé depuis 19 ans un de ses deux fils gravement handicapé. Elle supporte cette vie dure avec un courage exemplaire. Elle se bat et se battra. Je la découvre déterminée derrière son apparente douceur. Elle est encore  très belle. On dirait une petite fille qui aurait blanchi ses cheveux pour adoucir ses peurs, masquer la profondeur de sa douleur, déguiser un peu  la jeunesse de son cœur. Elle aime se plonger dans le passé comme dans un bain de jouvence. Elle s'y plonge avec un sourire le plus souvent émerveillé. D'une extrême générosité, elle m'offre depuis toutes ces années une amitié précieuse,  d'une qualité rare.
Bernard son mari qui, a bout de bras et à force d'amour, a maintenu uni un foyer accablé a fini par en perdre la mémoire. Restent une tendresse qui ne se dément pas et un humour que le beau jeune homme que Gisèle rencontra à 16 ans avait déjà. C'est un régal de voir les associations qui se font fort à propos dans son esprit pourtant parfois embrumé. Ici il s'attaquait à quelques insectes avec dextérité, souplesse et gaieté. C'est quelqu'un  qui sait jouer,taquiner,un bricoleur de génie,un super jardinier, que ce soit du langage ou du potager. Puisse-t-il longtemps encore exprimer si gracieusement sa différence.

vendredi, juillet 15, 2011

Les pétales vont mieux


Harmonisée par une séance de Reiki de Corinne.
Vêtue de pied en cap par Nadine pour avoir passé en revue placards, armoires et tiroirs. 


Relookée  pour la ville ! Me voilà prête à rentrer à Paris
où je ne passerai que 16 heures avant de filer dans l'Oise à Fresnoy la Rivière pour un autre interlude amical.  

La maison se vide

Océane Pelloille, championne de France de golf de sa catégorie il y a déjà 3 ans (à 13 ans) vient d'être à nouveau sélectionnée cette année pour défendre le titre en cette fin juillet. Pas mécontente notre poupée de revenir à la maison 24 heures se reposer ! 
C'est dimanche, le 10. Les Mamans vont venir rechercher leur progéniture. Clémentine confectionne pour la sienne un vrai gâteau d'anniversaire. Bon anniversaire Béatrice.

Pendant que Némo s'invente un nouveau piège.

Le soir tout le monde est parti.
La granny est au grand repos. Près de Nadine pour jusqu'au jeudi.

La semaine cool

Gribouille est en passe de changer de prénom et de devenir GriseMine ...

Françoise qui était avec nous coincée à Delhi est venue de Lille avec son plus jeune fils pour une rencontre au sommet.


Alexandre, le 4ème enfant de la belle Françoise vit de bananes.

Nadine dite Manad 

Et moi avons fini dans l'eau de l'étang. Si l'argile est excellente pour les pieds, elle ne nous a pas empêché de nous enrhumer !