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vendredi, septembre 30, 2011

Et pendant ce temps là

Coucher de soleil du 30 septembre 2011 sur la beach road , Clifden, Connémara

Chez Stéphanie et Faouzi

Au premier étage du 1491 rue Garnier, c'est là que vivent Stéphanie, rencontrée à Zanzibar, immigrée ici depuis qu'elle a 5 ans, venue m’accueillir à l'aéroport à 11heures, et son ami marocain Faouzi.
L'appartement maison est vaste et égayé de nombreuses plantes vertes
Stéphanie a visiblement la main verte

La déco un tantinet africaine ajoute encore à cette impression de voyage à bord des deux continents
Mais dès que l'on se met au balcon on reconnaît bien les avenues canadiennes avec leurs maisons de bois en pleine verdure



Et me voilà déjà installée dans une chambre bureau, futon, ordi, wifi, skype, tout ce qu'il me faut sans même avoir à ouvrir les sacs. Il y a plus à plaindre non ?

Comme il y a 6 heures de décalage ( il est 16h ici et déjà 22H chez vous ) je vis une longue longue première journée canadienne . Stéphanie et Faouzi travaillent l'une en tant que consultante au ministère des finances, l'autre en tant que directeur des nouvelles technologies à l'Université Laval . J'ai donc une longue après midi seule à leur maison . Je vais l'employer à me concocter un programme . Je sais déjà que le couscous est au menu demain soir !!! Elle est pas belle la vie ?

Québec

Le Québec (API : /kebɛk/) est une province du Canada. À ce titre, il constitue un État fédéré dont la capitale est Québec et la métropole, Montréal à 233kms au sud . Par sa langue qui est le français, sa culture et ses institutions, le peuple québécois forme une nation.

Le vocable « Québec » — signifiant « là où le fleuve se rétrécit » en langue algonquine — était employé par les Algonquins, les Cris et les Micmacs5 pour désigner le rétrécissement du Saint-Laurent à la hauteur du cap Diamant, lieu de fondation de la ville de Québec. En 1632, Samuel de Champlain décrivit ainsi l’endroit : « [.. un détroit dans le fleuve, comme le disent les Indiens . » Puis au fil du temps, le nom changea d'orthographes : Qvebecq, Quebeck, Kébec, Quebec et Kebbek.

Situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre l’Ontario et les provinces de l'Atlantique, le Québec partage sa frontière méridionale avec les États-Unis. Il est traversé par le fleuve Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Avec une superficie de 1 667 441 km2, le Québec est la plus vaste province canadienne. Du sud au nord, le Québec s’étend sur plus de 2 000 km, entre les 45e et 63e parallèles de latitude nord et, d’est en ouest, sur plus de 1 500 km, entre les 57e et 80e méridiens de longitude ouest. Cap Wolstenholme est le lieu habité le plus au nord

Le Québec compte une population de 8,01 millions de personnes seulement . La langue officielle est le français, langue maternelle de près de 80 % de la population et parlée par 94,6 % de la population
Le peuple québécois est né d'une région de la Nouvelle-France qui, du fait des écrits de Jacques Cartier, était de 1534 à 1763 nommée "Canada" (tiré de Wikipédia)

jeudi, septembre 29, 2011

Adieux joyeux

Les rendez-vous sont pris sur Skype et sur FB pour conjurer ces mois d'absence

7/ 8 mois au Canada , aux USA, juste le temps pour Steph de se trouver un nouveau travail

Pour Loïs de nous dépasser tous et toutes d'une bonne tête

Pour Emma de mener à bien les nombreux projets qui sont siens

Nous étions peu nombreux. Marine était à Lille, les plus jeunes filles à la maison et aucun des papas n'était là autrement que par la pensée. Merci à tous des bons vœux et des mots d'amitié. Ne reste une fois de plus qu'à boucler les bagages.

Dernier dîner familial de l'année


Une dernière brochette de cousins dans un restaurant coréen

Regarde leurs mères manier la baguette

Journée d'amitié

Anne
Anne, ma sœur Anne, dont l'intelligence est si manifeste, n'a jamais manqué un de mes départs. Elle m'a rejointe pour une heure alors que je faisais dans le 15ème la tournée des adieux !
A Anne Marie l'amie de mes 15 ans et à Iakovos l'amie de mes 20 ans et à une autre sœur de mon âge, bien plus agile toutefois, Mira, l'attentive Nounou de Némo . Par le temps magnifique qu'il faisait le trajet du 89 et du 85 qui me permettait de voir l'automne poindre au Luxembourg à été un régal .

mercredi, septembre 28, 2011

Un mot de Martine restée derrière moi au beau Connémara



"C'est "trop" beau et pourtant vrai. Les moutons, les vrais, sont si proches de ceux de la mer qui par vagues joyeuses comme des jupons blancs en folie dansent parfois au dessus du muret, que j'ai envie de me jeter à l'eau pour les prendre dans mes bras. Mais ils sont dans la confiance, broutant comme si aucun danger ne les concernait. La paix de Dieu leur appartient bien davantage qu'aux humains."

A Dublin

Des ponts , des ponts, des ponts, encore des ponts... préfigurant sans doute les passages obligés (ou les facilités) de nos démarches, de nos contradictions à enjamber...


"Lorsque je suis monté sur le pont et que j'ai regardé le paysage, j'ai compris que c'était encore mieux, encore plus beau de voir les deux rives en même temps. J'ai saisi que le mieux était d'être un pont entre deux rives. S'adresser aux deux rives sans appartenir totalement à l'une
ni à l'autre dévoilait le plus beau des paysages." Orhan Pamuk

" Le pont est une frontière, avec la grâce et la malédiction de la frontière,
où il arrive quelquefois qu’on ait des ailes plus grandes, mais coupées.
Les gens d’une rive sont plein de préjugés à l’égard de ceux de la rive opposée,
alors qu’eux-mêmes paraissent à ces derniers souvent barbares et dangereux.
Mais si on commence à aller et venir d’un bout à l’autre du pont, à aller d’une rive à l’autre jusqu’à ne plus bien savoir de quel côté on se trouve ni dans quel pays on est, on redevient bienveillant envers soi-même, et le monde nous plaît." Claudio Magris

"Le pont n'appartient à personne, comme une saison ou un vent, il n'est pas seulement fait de pierres et de ses arcades, mais aussi de l'eau qui coule sous lui et de ses différents reflets dans la couleur changeante des heures, de la lumière de l'air sur laquelle il se découpe, des rives sur lesquelles il se pose ; il n'appartient ni à ceux qui se trouvent d'un côté ni à ceux qui se trouvent de l'autre." Claudio Magris



"Les ponts du monde sont une «communauté» inépuisable.
Il existe un monde des ponts : des ponts qui unissent et des ponts qui séparent,
des ponts triomphaux qui invitent à la procession, et des ponts fragiles,
improvisés, nés de la nécessité minimale de la traversée ; des ponts citadins, ennuyeusement fonctionnels, des ponts ornementaux, simples coquetteries impériales ou bourgeoises, et puis des ponts archaïques, pittoresques, faits de pauvreté et d'ingéniosité à la fois."
Andrei Pleçu

A Galway


Et voilà qu'en un tour de Philou , j'étais à Galway où nous avons déjeuné chez RAJ et ISHOWRI nos amis népalais arrivés dan le Connemara il y a 10 ans, nouvellement citoyens irlandais. Leurs enfants sont mes petits enfants les plus grands . Des exemples inégalés . Anil (23 ans ) et Anan (20 ans ) terminent leurs études à l'université de Galway en travaillant tout l'été à la station service ou au super marché. Ici Anil et, sur les marches, sa jolie et jeune maman ( 42 ans ). Le curry de poulet était excellent, tout comme le riz, les lentilles et les haricots verts en accompagnement. Quel délice Ishowri ! Merci, Merci ! Merci. Le cœur est encore plus nourri que le corps quand on a le bonheur de côtoyer de pareils gens...

mardi, septembre 27, 2011

Quitter Bally

Bien sûr j'y ai laissé Martine, la fée du logis, l'Ange discrète. J'ai juste emporté son lumineux sourire et ses photos !

Mais comme c'était dur de laisser pour un an , le jardin échoué en fond de baie

Le sable qui a gardé de Michel et de moi la mémoire de nos pas enlacés
Comme il mémorise les traces de la marée

Comme c'était dur de laisser la maison rebelle
Qui est bien obligée de faire confiance aux marées

Qui leur sert de sentinelle

L'Ann Moor  où l'Amour vous arrive parce qu'il y est donné d'emblée. 

A sunday in Clifden : perfect !


Géraldine ( à G) est venue nous chercher et nous sommes arrivées à temps pour les reels et les jigs, les jokes et les rires. Grâce à Lynn ( à D.) nous avions même une place.


je ne me tiens plus de bonheur !!!!
Lynn qui boit du café et Martine qui est athée, enfin qui boit du thé !!!

nous voilà envoûtées par la sempiternelle ritournelle !

D'autant que dans la salle il y a mes amis, mes amours et que l'amour fuse de partout

Pour finir un déjeuner fameux chez "Mitchell's" offert par la vivifiante Géraldine. Que désirer de mieux pour un 25 septembre 2011 le seul qui nous sera donné ? Ce fut un jour parfait. Merci.

Pour Martine B.



Au cœur d’un hiver, il arrive parfois qu’on oublie la Vie alors qu’elle fourmille loin des regards, en silence et en secret, dans la pudeur de Son Mystère…
Et puis, l’humain amène la couleur de son visage, comme un printemps, chaque couleur étant nouvelle…
Et la désolation se transforme en acclamation !
Berceau nouveau d’un avenir meilleur, paix espérée pour la Terre entière…
La Nature, dans sa louange silencieuse, déployant ses accents au fil des saisons…
Réapprend à l’Homme… l’Amour !
Il suffit parfois d’un seul arbre, au tronc solide et aux racines profondes, aux branches qui acclament le Ciel et embrassent la Terre comme des bras qui s’ouvrent pour accueillir l’autre…
Il suffit parfois d’un seul arbre pour réapprendre à aimer la forêt…

Michèlle, le 26 septembre 2011

dimanche, septembre 25, 2011

Bel automne


"Marcher dans une forêt entre deux haies de fougères transfigurées par l'automne, c'est cela le triomphe.
Que sont à côté, suffrages et ovations ?

Emile Michel CIORAN
envoyé par Martine P.

N'êtes -vous pas trop beaux pour être vrais ?


"Le réel, ce serait donc « quand on se cogne », pour emprunter un mot à Lacan : quand le doux rêve se brise contre la dure réalité… D’accord. Mais Léon Bloy avouait se cogner parfois contre les étoiles. Il est en effet des instants « de pure grâce » qui, par la plénitude de leur beauté, condensent en eux tout le sens et la saveur de notre vie. Parce que « trop beaux », ces instants sont-ils suspects ? Je crois au contraire qu’ils sont des éclats de vérité. Ils sont la promesse, soudain tenue, du bonheur pour lequel nous sommes faits.

Lilou le trop beau chat de Martine et Régis
L’enfant qui vient de naître, si fragile que les regards eux-mêmes n’osent se poser sur lui qu’avec délicatesse, n’est-il pas trop beau pour être vrai ? Cette femme rencontrée il y a quelques jours et qui, non contente de s’occuper de sa petite fille malade et de ses enfants, distribue sa joie de vivre à qui veut s’en nourrir, n’est-elle pas trop belle pour être vraie ? Et vous, chers lecteurs, n’êtes-vous pas trop beaux pour être vrais ? Demandez à ceux qui, parce qu’ils vous aiment, prennent plaisir à votre existence. Miracle de la vie donnée. Miracle de l’amour qui s’ouvre là même où l’on souffre. Miracle de la vie partagée. Ces miracles sont la saveur réelle de nos petites vies. Or on n’invente pas leur beauté : on se cogne à elle, et ce choc crée une étincelle, et de cette étincelle naît une attention plus pleine, un rapport plus authentique et plus vrai à la vie reçue."

Martin Steffens
Source : blog "Phytospiritualité"

vendredi, septembre 23, 2011

Balou à Bally

C'est à se demander si Balou va se matérialiser ou se dématérialiser 

Ouf! Elle a l'air de bien vouloir rester! Elle entretient la maison comme le ferait une fée....

Oh Ireland




 I see the power in your glowing sun
And in the foam of your roaring sea
I see the love in  your flowing rivers
And in your colorful flowers
the wisdom I can see

I watch the creativity of the nesting birds
And the intelligence of sounds I never heard
In the softness of your winters
In the grace of your heathers


But in everything , first of all , I see you
 My promised Land
                                                               YOU all the times I see

Unique and whole ....

so beautiful, so strong ,
so bare and so loving
You are the real song
 Of everyday passing

The one who makes me feel the Plan                   
You made the difference
 for me for in my mind
 If once I have been blind
 Now, behind, I see

                                           

Ireland
Past homeland
You made me
franc, glad and free