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jeudi, octobre 30, 2008

Chambre avec vue

Et me voilà à nouveau "chez moi" , pelotonnée au coin du feu , ne sachant plus très bien quand les vents me pousseront à l'Est ! Profitant d'être en Europe au moment des vacances j' attends une fois encore trois de mes petits enfants qui arriveront tout à l'heure avec ma fille Stéphane pour Halloween. Le temps est tour à tour humide et doux ou sec et froid ce qui nous vaut, comme hier au soir,quelques beaux couchers de soleil sur la mer .

Un bel équilibre

Et ce fut une grande joie pour moi de rencontrer Joyce qui connaît si bien l'enseignement qu'il s'est tout inscrit en elle . Son admirable maintien, sa douceur , sa profonde sagesse , son sourire constant témoignent d'un esprit éclairé et d'un coeur grand ouvert . Quant à sa verdeur, elle est inspirante car la preuve est faite qu'un centenaire peut être autonome et se faire la vie belle .Quel bonheur ai-je eu à partager avec elle et à avoir acces à sa bibliothèque où j'ai pu "palper" les premières éditions de certains livres et en découvrir d'autres. Merci Joyce .

Ballivolane


Je souhaitais rencontrer Joyce Green une femme alerte de 98 ans qui fut la propriétaire de Ballivolane au sud de l'Irlande, parce qu'elle a étudié l'enseignement d'Alice Bailey plus d'un demi siècle . Son petit fils, Justin en a fait aujourd'hui une demeure de charme où l'on peut séjourner et se faire gâter . Bridget venue me chercher à Shannon m'y a offert d'y passer 2 nuits . Grande chambre, feux de cheminée, livres, couettes légères, photos, salades du jardin , bougies, piano, clairs obscurs ...Et même du vin libanais ! Que du bonheur



My friend Bridget who picked me up in Shannon offered to drive me to Ballivolane , a charming mansion transformed nowadays in a hidden paradise . We stayed there for two nights as we in fact came to visit the old landlady , today 98 and still looking and sounding 75! the big bedroom , the huge bathtub, the lovely sitting rooms, the garden, the furnitures , the food, the fires , the lebanon wine , everything , absolutely everuthing made it unforgettable . A wonderful address to keep in mind for a special occasion
!

Le petit frère des riches


Le texte disait :
"Nous avons perdu soeur Emmanuelle, la petite soeur des pauvres mais il nous reste le petit frère des riches "

We have lost Sister Emmanuelle, the poor people's little sister but we still have the rich people's little brother"

Automne de part et d'autre


J'ai quitté le jardin de mon père pour en trouver un plus joli encore du côté de Midelton dans le comté de Cork en Irlande .

I left a garden to find a nicer one even near Midelton , C°Cork.

lundi, octobre 27, 2008

Encore des pierres

Comme pour porter au comble ce festival de vieilles pierres quand Caroline une amie de Nantes est venue me voir pour passer près de moi quelques jours
en Bretagne nous sommes même allées jusqu'à Locronan , ville décor en automne ! puisque les rues piétonnes résonnaient vides sous nos pas et que le village tout entier semblait surgit d'un songe . La crêperie pourtant était ouverte et acceuillante. Et ce fut un bonheur de rouler sur la belle plage de Ste Anne la Palud avant de marcher sur celle de Lestrevet qui demeure celle , favorite, de mon adolescence.

Caroline a friend from Nantes came to visit west and we took a day to go to Locronan a charming medeval town a bit empty after the busy summer but the gateway to beaches I like a lot in Douarnenez Bay .

Autre manoir

Celui se Ste Tréphine où mon père retrouvait 70 ans après son copain Charlottin , le dernier commis de sa mère Marianne , celui qui en quelque sorte le remplaçait à la ferme quand envers et contre tout il la quittait. Louis avait alors entre 10 et 23 ans et ma grand mère entre 52 et 55 ans . Visiblement déçue qu'aucun de ses 3 fils ne choisisse de l'assister,ma grand mère plutôt austère dans notre souvenir, semble avoir gâté ce jeune employé, car il en garde un tas de souvenirs émus, tendres même.

We went to see a man named Louis Charlottin that my father had not seen for 70 years .He was an helper , the lest one in fact on my grandmother's farm and is still a farmer . He worked with my father's Mum when he was 20 to 23 , when she was 52 to 55. All her own sons beeing gone she found in him the one missing and maybe a lot more !

jeudi, octobre 16, 2008

Indian Ten Commandments , why not ?


As good as the cathilic ones I would say

1 - Treat the Earth and all that dwell therein with respect
2 - Remain close to the Great Spirit
3 - Show great respect for your fellow beings
4 - Worl together for the benefit of all mankind
5 - Give assistance and kindness wherever needed
6 - Do what you know to be right
7 - Look after the well being of mind and body
8 - Dedicate a share of your efforts to the greater good
9 - Be truthful and honest at all times
10 - Take full responsability for your action

mardi, octobre 14, 2008

Bodion en Pluméliau




Je ne suis pas peu fière de vous présenter la ferme natale de mon père. La porte cochère de la dernière photo porte la date de 1641.
Je suppose donc que cette ferme faisait partie du domaine du Manoir de Bodion que vous voyez ci-dessous

Manoir de Bodion
* Matériaux : granit
* Adresse : Bodion, Plumeliau, France
La façade sud est agrémentée de cartouches sculptés de bas-reliefs représentant des rinceaux de feuillages, un calice, une tête d'ange et portant une inscription : ' Messire Guillaume Jouannic m'a faict faire 1621. ' Plusieurs fenêtres possèdent un bareaudage de fort calibre. Une chapelle intérieure, aux murs jadis peints et contenant un confessionnal, fait supposer que Guillaume Jouannic est un ecclésiastique. Le manoir devient propriété de Louis de Langle au XVIIIe siècle, et de la famille Robic au XIXe siècle.

La famille Robic en est d'ailleurs toujours propriétaire .

La ferme dite " de papa" bien que sa mère n'y ait été que métayère, a été à vendre l'an dernier, et vendue à des "touristes", comme on dit par ici et nous ragions ma soeur et moi de n'en avoir pas fait "la maison de famille" de nos petits enfants ! Idéal en effet. Au calme . Loin de la route . Des arbres magnifiques autour. Le puits d'époque... et c'est quand même là que notre Papa a poussé le premier cri et fait le premier pas . Ah ces filles ! On les change pas

De la difficulté de juger



Une fois quelqu'un de proche me parlait de ma vie . J'étais hypocrite, menteuse, malhonnête, perverse et affublée de bien d'autres qualités du même acabit.
J'en restai ébahie! Comment le savait-elle ? C'était bien simple . Elle avait été ma voisine . Et donc ne m'avait-elle pas vu vivre de ses propres yeux ? Ne me connaissait-elle pas à fond ?
Moi,je trouvais que non !Toutefois, magnanime ( ça, c'est moi qui l'ajoute ) , celà dit , elle "m'aimait bien quand même" !Nous en restâmes là . Dans un "silence compatissant" comme elle aimait à dire . Pour son propre bien je ne souhaiterais pas la voir fréquenter quelqu'un d'aussi infréquentable de toute façon ....
Alors que je visitais la semaine dernière la belle cathédrale de Tréguier , je repensai soudain à cet épisode réconfortant et ne pus qu'en sourire. Car en effet, de l'extérieur, que peut-on connaître du vitrail si on n'entre pas dans l'église pour en admirer, de manière éclairée, la richesse du détail?

40th birthday

Already !Always difficult to beleive for the mother ! I still remember so well the minute I saw, for the first time, her pretty yellow face at the clinic ( she had the newborn jaundice!) Marine here with daughter Maria didn't seem to be bothered at all by this new cape to overtake . I can remember as well how empowering those 10 years ahead can be, when you still feel (and are !) so young while you are becoming so wise.

40 ans déjà

Que je mettais au monde ma seconde fille , Marine , avec engrangés dans les langes, son sac de vieilles billes : son talent d'artiste déjà bien affuté , son beau visage d'adulte à venir , son coeur généreux d'âme en devenir , sa pensée rigoureuse capable de se dire . Marine avec son plan , son ou ses contrats ,son travail à faire , sa bande à retrouver , ses amours à poursuivre, ses ideaux à vivre, ses expériences à faire , ses rencontres à ne pas négliger, ses enfants à élever...Je suis rentrée à Paris la fêter . Elle fait ici face à son fils Loïs. J'ai aimé ce parcours là qui allait de la quarantaine à la cinquantaine alors qu'on se sent encore jeune tout en devenant sage . Bonne route Marine .

lundi, octobre 13, 2008

Le voyage en famille

Nous devions partir sur le Nil mais ma mère sans passeport a finalement préféré le Blavet et revoir le granit des Côtes du Nord ! Nous sommes donc restées dans notre belle Bretagne , elle, ma soeur et moi .Comment dire la douceur de ces 4 jours là ? Les fous rires dans notre chambre à 3 , les délices dans l'assiette où que ce soit , la gentillesse de tous les gens rencontrés (nous promenions Maman en chaise roulante) et les immanquables achats de souvenirs: photo de galets plastifiée devenue sets de table, bols bretons et ronds de serviettes marqués au nom de nos petits enfants , galettes et caramels au sel de guérande . Notre mère qui s'exprimait si joliment, qui avait rajeuni de 10 ans et nous les filles déjà vieilles qui parlions de notre enfance et de notre adolescence somme toute si proches !!!
This is all about a trip we did with our Mum my sister and myself . A little tour of the north coast of Brittany for about 4 days . To say the fun, the laughters, the tenderness, the great food, the gentleness of all . As Mum was in a wheelchair everyone would help at their very best . I will keep great memories of our aventure and we plan to have an other one next year . Mam will then be 89! Isn't she a dote ?

dimanche, octobre 05, 2008

Not wasting our time


Our closing thought at Geraldine's birthday was about not wasting time but beginning our beginning now. It was written by Nadine Stair when she was 85 years old.


“If I had my life to live over
I’d dare to make more mistakes next time
I’d relax, I would limber up.
I would be sillier than I have been this trip.
I would take fewer things seriously,
I would take more chances.
I would take more trips.
I would climb more mountains and swim more rivers.
I would eat more ice cream and less beans.
I would perhaps have more actual troubles
but I’d have fewer imaginary ones.
You see, I’m one of those people who live sensibly and sanely hour after hour, day after day.
Oh, I’ve had my moments and if I had to do it over again, I’d have more of them. In fact I’d try to have nothing else.
Just moments.
I’ve been one of those people who never go anywhere without a thermometer, a hot water bottle, a raincoat and a parachute.

If I had to do it again, I would travel lighter next time.
If I had my life to live over, I would start barefoot earlier in the spring and stay that way later in the fall.

I would go to more dances.
I would ride more merry-go-rounds.
I would pick more daisies.”

Message du dimanche : loi d'attraction


Reçu nde Véronique H&no

Il était une fois un homme assis... à l’entrée de la ville
Un jeune homme s’approcha et lui demanda : “ je ne suis jamais venu ici, comment sont les gens qui habitent cette ville ? ” Le vieil homme lui répondit : “ Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
- Egoïstes et méchants, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais content de partir.
- Tu trouveras les mêmes, lui répondit le vieil homme. ”
Un peu plus tard un autre homme s’approcha de lui et lui posa la même question : “Je viens d’arriver dans la région, comment sont les gens dans cette ville ?
” Le vieil homme lui répondit de même : “ Dis-moi mon garçon, comment étaient les gens de la ville d’où tu viens ?
- Ils étaient bons, accueillants, bienveillants, honnêtes. J’y ai de nombreux amis et j’ai eu beaucoup de mal à les quitter."
- Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un Marchand avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : “ Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? ”
Le vieil homme dit :
“ Mon fils, chacun porte son univers dans son coeur... D’où qu’il vienne, celui qui n’a rien trouvé de bon par le passé ne trouvera rien de bien ici non plus. Par contre, celui qui avait des amis dans l’autre ville trouvera ici aussi des amis loyaux et fidèles...

...Car vois-tu, les gens sont, vis à vis de nous ce que nous trouvons en eux ”...

vendredi, octobre 03, 2008

Rose d'Octobre

J'ai du côté de Dinan une cousine germaine comme on dit , qui est très délicate . Elle est en réalité en osmose avec les êtres de la nature qu'ils soient visibles ou invisibles. C'est la reine des bouquets signifiants et des confitures parfaites. Voilà la photo de son bouquet d'octobre , celle du premier jour de vent.
C'est une ordonnatrice de mots . Chacun est à sa juste place aussi écrit -elle comme personne. C'est une Maman comme on en trouve peu aussi a-t-elle attiré des enfants et des petits enfants à sa juste mesure d'un amour par définition sans mesure . Quant à l'épouse je n'en parlerai pas : il n'en existe plus comme elle . Il faut dire qu'elle a attiré le compagnon des rêves , ce qui me fait penser qu'en réalité ma cousine Tartine est une fée.

L'anniversaire


Et voilà maintenant il a 8 ans !

Nicolas va avoir 8 ans


Je suis rentrée à paris pour être là pour les 8 ans de Nicolas
Nicolas le danceur, l'acrobate, le penseur
le calcul mental ne le prendra pas au dépourvu!
Cette photo est celle de ses 6 ans

De nouveau à la maison



Pour encore une semaine j'ai traîné à la maison
Il faisait trop beau pour travailler
Chaque coucher de soleil était une fête

Le samedi je suis allée au mariage de Bernadette Nee ma voisine qui épousait son compagnon de 7 ans Patrick Dow . Ils sont arrivés à l'église en calèche . C'était émouvant .Le soir j'ai retrouvé à Rosmuc 11 femmes pour célébrer les 60 ans de Geraldine . J'en ai ramené en plus des souvenirs un joli poème .

Le concert


Je manque d'humour
Quand il s'agit de toi
Je manque de toi tout court
N'est-ce pas ?

Mais je m'incline
Devant le vide
Je me jette
Quelqu'un me tire
La douleur de te connaître
Comme être.

Je veux commettre
L'irréparable, l'indicible
Sauter du moins un
Est-ce le bon étage
Pour les moins que rien ?

Je périrais
Si jamais je vivais
Quand même

Qui croirait que je t'aime ?

Refrain: Je veux qu'on dise que je t'aime à mourir,
Je périrais si jamais
Je vivais quand même.
Qui croirait que je t'aime ?

jeudi, octobre 02, 2008

Encore / More




Mais pendant ce temps là , ma belle amie
Carolanne et moi avons fait un saut de puce de 36heures à Paris pour aller entendre un concert de ma fille Marine ! Un superbe concert je dois dire qui nous sortait à peine de notre festival local . Quand le lendemain soir nous nous sommes retrouvées à écouter un remarquable groupe mondialo breton ( Escale Dédale) chez Mullarkey , nous avions peine à croire que nous n'avions pas tout bonnement rêvé l'excellente soirée parisienne de la veille .

September in Bally , what a dream



Pictures will say it all !
the softness , the beauty, the quietness, the harmony, the perfection of it all !
Just unbeleivable !
It was Art's week on top of this so music was filling the air
We couldn't have been happier . As every year we were almost rediscovering that incredibly beautiful country and our hearts expand and expand with the skies .

NB: Those pictures are mainly by Gerard Launay

L'été irlandais de septembre



De Rome Richard , moi et nos valises chargés de proscuto et de saucisse sèche , avons atterri à Dublin ....et rejoint notre Ballyconneely international juste à temps pour la pleine lune et les grandes marées d'équinoxe !
Au revoir les melons , bonjour les crevettes . Matin, midi et soir c'était le bouquet!
Richard était aux anges de retrouver sa jolie maison .
Non seulement Gérard et Sylvie , son frère et sa belle soeur et ami étaient là mais il y avait aussi Chantal et Benoist, Ronan et Christiane pour qui a le bonheur de les connaître - ce sont les deux amis d'enfance de Richard et leurs compagnes qui l'ont suivi la- bas dans le Connémara après qu'il m'y ait suivi , moi -et quelques autres amis invités aux différentes parties que nous avons à tour de rôle organisées pour fêter enfin l'arrivée de l'été ! Nous étions mi septembre . Et ce fut un régal d'amitiés , de couleurs, de ballades, de musique, de régals . Remarquez je vous prie le bleu du ciel car quand Richard est reparti vers le 26 il en a remporté une grosse partie : il faut dire que c'est sa couleur favorite avec celle de la Guniness, ca va de soi .

Le boucher amoureux


Ca m'a donné envie d'être végétarienne !!!!

Plus peur de rien

Je n'ai plus peur de rien


La guerre la plus dure,
C'est la guerre contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J'ai mené cette guerre pendant des années,
Elle a été terrible. Mais je suis désarmé.




Je n'ai plus peur de rien car l'amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d'avoir raison,
De me justifier en disqualifiant les autres.
Je ne suis plus sur mes gardes,
Jalousement crispé sur mes richesses.
J'accueille et je partage.


Je ne tiens pas particulièrement
A mes idées, à mes projets.
Si l'on m'en présente de meilleurs, ou plutôt non,
Pas meilleurs, mais bons, j'accepte sans regrets.
J'ai renoncé au comparatif.
Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours bon pour moi,
Le meilleur. C'est pourquoi je n'ai plus peur.



Quand on a plus rien, on n'a plus peur.
Si l'on se désarme, si l'on se dépossède, si l'on s'ouvre
Au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles,
Alors, Lui efface le mauvais passé et nous rend
Un temps neuf où tout est possible.




Ainsi parlait Athenagoras 1er Patriarche œcuménique de l'Église de Constantin et ainsi je parle aujourd'hui à 65 ans . Et j'espère qu'ainsi parle aussila mère de Bridget , notre Granny d'Irlande qui a 97 ans , et mon Père du haut de ses 90, et Maddie , la Tiantia de mon amie d'école Anne Marie qui en a 98 et qui tricote encore . Ainsi va le monde : un point à l'endroit , un point à l'envers !