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mercredi, avril 30, 2008

Pakse



Somjin came with her father to land us on firm ground with still our too many luggages ! The mini bus was full of farangs . We had a puncture on the way and it was nice to lie on the grass in the sun while the wheel was changed .We were in Pakse by 2:30pm but when we went to the travel agency to book our train ticket , the trains were fully booked already. That means that we will travel the all night in a VIP Bus ! So we decided to go in a " real hotel " as Jean Michel said . We booked ourselves in the nice Pakse Hotel ! And had a quite good french diner on the 7th floor Terrace with a view on the mythic river so all is well . Somjin 's smile is still acting !I alm leaving Laos this afternoon,the heart very full, hoping to come back .

mardi, avril 29, 2008

Pakse Hotel




Nous sommes partis des îles en estafette , avons eu une crevaison : c'était bien d'être allongée sur l'herbe en bordure de route au grand soleil pendant le changement de roue ! Vite à l'agence pour réserver le train pour Bankgog. Hélas tous les trains sont complets et nous devrons rentrer en Thaïlande en bus de nuit ce mercredi soir 30 avril. Du coup nous nous offrirons chacun ( je fête toujours l'anniversaire ! ) une chambre d'hôtel avec refrigérateur,télé et air conditionné ( beuurk ) au Pakse hôtel "un vrai hôtel" comme a dit Jean Michel ! Comme le gérant est français nous nous laisserons même tentés par le steak au poivre du menu ! Un diner presque français au 7eme étage en terrasse dans la douceur de la nuit . Nous nous réjouissons d’avoir un bon lit, pour « prendre un peu d’avance ».

Quitter l'Eden



Mardi nous partons pour Pakse, à 2 heures du bus du petit port où Papa nous mène en bateau. Demain soir nous serons dans le train pour Bangkok . Nous allons donc faire de notre dernière soirée laotienne une fête. En attendant il me faut quitter ma famille laotienne et ce n’est pas sans un réel pincement au cœur car : « Dis quand reviendras-tu ? » Qu'est ce que je peux aimer ces gens! La jeune maman de remplacement me touche particulièrement. Son rire éclate en gerbes.
Comme ellene sait pas lire, comme elle ne parle pas l'anglais et comprend mal ce que vous lui demandez alors elle rit des cascades de rire jeune, frais, ouvert qui font chaud aux coeurs d'en face.La tendresse de Papa Louay un peu trop souvent imprégnée de Lao lao pourtant vaut qu'on s'en fasse des réserves. Ce fut un bonheur de regarder danser Souksan, Somjin et Somo le soir au rythme du reggae qu'inlassablement le père remet sur le vieux pick up ! Je ne voudrais jamais partir comme si en restant là je pouvais les préserver comme ça, leur ôter un poids que probablement ils n'ont pas !
We had to go . I hate to leave this family , the beautiful Mama who laughs all the time as she can't read or understand what we say ! Papa who is so tender that you can physically feel the care . The girls who dance so softly as if it was the most important thing to do ever ....I wish I could stay just to keep everything the exact same !

De la race des centenaires

Il a plu toute la nuit, des trombes si bien que ce lundi le temps est doux. Jean Michel est parti pour un grand tour à pied, alors que je souhaite prendre du temps pour penser et écrire à mon père qui a aujourd’hui 90 ans. 9 décennies, ce n’est pas rien, or d’ici je ne pourrai même pas lui téléphoner. Qu’il me le pardonne.

Rain, rain, rain, the all night so this Monday morning the weather is soft and cool. Jean Michel went early for a long walk around the island. I stay “at home” as today is my father 90th birthday. From here I can’t even phone him but I still can write some love and thanks letter!

Dimanche dans l'île


Le dimanche nous louons une mob pour aller à la plage et aux chutes.Déjeuner près des cascades enchantées, bain dans l'eau claire du Mékong , café glacé sur l'île de Don Det . Nous finissons la belle journée par un dîner dans le restaurant le plus proche de " chez nous " où nous nous offrirons même une bouteille de vin. Qui boirait du vin exposé ainsi au grand soleil ? Comme ils n’en vendent jamais, ils avaient égaré leur tire- bouchon ! Heureusement pour nous, j’avais le mien !

Sunday we hired a motorbike and off to the beach where we swim in the Mekong and then back to the waterfalls where we had a nice lunch with the water’s sounds at the back of our ears. At night after reading peacefully in our hammock we went for diner and ordered a bottle of Vaucluse wine, but in such a village who, except me, would buy a bottle of wine exposed for months to the sun? They almost never sell it so they didn’t have a clue where their corkscrew could be. Happily for us I had one in my hut!

Bon anniversaire



Facile, le Laos quand on part du nord du Cambodge , une traversée en bateau pour rejoindre l’autre rive , une heure et demie de voiture sur une route neuve et superbe, une douane quasi inexistante, une demie heure de bateau à nouveau et nous voilà a Don Khone , dans un autre pays , heureux sous les palmiers , sous le ciel bleu , chacun dans notre mini bungalow, servis si gentiment par la famille Louay. C’est l’anniversaire de Jean Mi. Il a 62 ans et s’en fiche complètement. Je me propose de l’inviter dans un restaurant flottant du village mais voilà que papa Louay se propose lui, de tuer un chevreau et nous invite à le partager. Je passe sur l’horreur du sacrifice qui ne semblait pas choquer les 3 filles de la maison outre mesure ! Le ragoût était bon, les côtes frites aussi d’autant que nous les avons copieusement arrosées de bière.


Easy to reach the 4000 islands form the north of Cambodia . A boat to cross the river. One hour and a half of drive on a new very good road, an other half an hour boat with Mr Dan and here we are in Done Khone at Papa Louay’s A come back for me but a discovery for Jean Mi. It is his birthday to day so I see the blue sky and the palm trees as a great gift . He is 62 and doesn’t give a damn ! Still I want to invite him in a near by floating restaurant nut Papa Louay has an other project: he is going to kill a kid ! The sacrifice doesn’t seem to bother his 3 young daughters. We ate the young goat’s stew, drinking our Lao Beer and it was good !

Bye Cambodia



Notre périple au Cambodge ne m’a pas laissé du tout la même impression que la traversée du Vietnam. D’abord il y a tellement moins de monde que rien n’est comparable. Les Cambodgiens ont souffert le martyr et leur auto génocide a certes laissé des traves dans les mémoires mais souffle un vent nouveau qui m’a semblé plein d’espérance. La Vie prévaut .Il y a tant et tant d’enfants qu’il est possible que le Cambodge redevienne le pays du sourire. Je me suis sentie concernée mais pourtant légère ici où nous avons été si gentiment accueillis partout. Les amis de Jean Michel avaient cette force tranquille de l’expérience vécue. Ils nous ont raconté les pires histoires avec des mots si justes qu’on ne pouvait qu’en être émus et pourtant aucune amertume dans leurs propos. Leur crédulité a été abusée mais la pureté de leur cœur n’a pas été détruite et c’est sans doute ça leur force d’aujourd’hui : leur cœur valeureux. Leur conscience. Ils n’ont pas grand chose, leurs salaires sont ridicules face au coût de la vie qui ne fait qu’augmenter, ils sont pauvres et pourtant je quitte leur pays très optimiste et très enrichie de leur courage, de leur patience , de leur dignité , de leur amour. Jamais je n’oublierai Kampuchea à qui je souhaite très vite une vie meilleure pour tous.


Leaving Cambodia I do not have at all the same sensation that I had leaving Vietnam. Even if they have suffer hell here during the bloodiest revolution in history, their courage, their sanity, their patience , their credulity even are still alive as if the purity of their intentions equals the purity of their hearts .To replace the 2 millions of deaths the revolution left there are now millions of lovely young smiling faces and my hope is that through education they find among them great leaders for their tiny trapped country and that their future here on their beautiful land will be radiant and glorious . They have not many resources. Their salary are ridiculously low when you realize the price of rice nowadays, the price of fuel. They are poor. I learn a lot here but more than facts what makes me feel richer today is the love I received, their acceptance, their brave hearts. They sure one day will reap what they saw. I will often think of Kampuchea.

Mr T.

Mais l’heure de partir est venue et nous sommes repartis en taxi ( seulement 3 passagers à l’arrière cette fois ci ) jusqu’à Stung Streng où nous devions passé la nuit avant de rejoindre le Laos . Nos passeports étaient prêts comme promis. Voici la future propriétaire de cet endroit qui m'a touchée de par l'extrêmes gentillesse et générosité de Mr T!

Back to Stung Streng on Friday evening by taxi , we got our passport and the necessary visa for Laos as promised by Mr T. And so the following morning we were ready for the good bye to Cambodia . But this address was one of our best : Riverside - Stung Streng (855)12439454 Go and see the generous and friendly Mr T. ( english and chinese speaking guide !.

Coopération



Grâce à Chris et à Nadin nous avons rencontré des gens à Ban Lung et entendu parler de bien des projets. Nadin lui même en a un très intéressant pour sortir les adolescents de la rue. Il y a tant et tant d'enfants non scolarisés qui parlent à peine le khmer. Jean Michel est allé proposer a l’inspecteur d’académie du district celui de l’association Loire Cambodge dont il fait partie. Des professeurs ont pris la peine de faire un CD qui a été traduit en khmer et qui décrit des expériences de physique chimie car ici dans les écoles ils n’ont pas de labo, ne savent pas que faire du matériel qui est offert par l’Australie par ex et qui reste dans les placards, quand il y en a ! Quelques professeurs d’Angers ont l’intention de faire le tour du Cambodge au printemps 2009 pour présenter, expliquer et offrir ce CD aux professeurs de sciences afin qu’à leur tour ils puissent montrer à leurs élèves de quoi il en retourne !Il se trouve qu’à Ban Lung , grâce à Chris , il y a dans un des deux lycée , une salle d’informatique . L’inspecteur était donc ravi a l’idée de recevoir cette aide car son district si éloigné de tout est habituellement laissé de côté et Chris aussi à l’idée que les ordinateurs soient utilisés pour un projet aussi concret. Jean Michel était content aussi. Nous n’aurons pas voyagé au bout du monde pour rien ! Nous avons aussi visité un villge de tisserands et n'avons pu résister à emporter chcun une pièce de cet extraorfinaire travail.

We met many people in town, heard about many projects. Jean Michel went to present the Loire Cambodge’s one to the high school’s district inspector who was very interested. In Angers some teachers have done in french, translated in Khmer some CD on sciences that they plan to present and offer to the chemistry physics, biology teachers in Cambodia as here, they do not have any laboratory and never do any experiment . The experiments are all on the CD for the pupils to have a chance to understand what it is all about. Some high schools and it was the case in Ban Lung , thanks to Chris , in fact, have a computer room so the students later will be able to play it again and again if they are interested.Unhappily half of the children do not have schools and it is difficult for the teachers when they have some to leave in such remote places .

Festivités




Puis nous nous sommes rendus dans la jolie maison où de nombreux villageois s’étaient réunis pour accueillir leur plus jeune membre. La mère et l’enfant reposaient sous une moustiquaire dans la pièce à côté. Il y avait beaucoup d’enfants à aller venir gaiement. Dans la pièce principale la famille et leurs amis devisaient et buvaient du vin de riz, à la paille, à même la jarre. Nous avons été invités à faire comme eux et c’était délicieux.
Tous voulaient être photographiés, le chef subitement transformé en metteur en scène organisait les poses ! J’ai pu faire développer leurs photos dès le lendemain matin et Narin les leur apportera lors de sa prochaine visite.

We went to the house where a baby was born. And we were hugely welcome by the village chief. Many villagers were there drinking with a straw rice wine from a big jar. Many children around of course. The mother and the new born were resting in the next room under the mosquito net. We were offered to taste the wine as well and it was a delight! The people loved to be photographed so we did many pictures that I manage to have developed the following day. Narin will bring it back to them next time he will take tourists there.

The cemetery




Loved the cemetery. When someone die instead of burning the corpses as it is usually the case in Asia, this tribe burry them, built for them a little shed, guarded by a man and a woman in wood. Near the tomb the objects the dead has liked or used a lot: a pot, a bike, a wine jar . A buffalo has to be sacrificed to feed the tribe during the ceremonies so it is a huge expense for the family. Sometimes they have to postpone the final ceremony for a while. When it is done the buffalo’s horn are nailed by the tomb. During their lives they carve themselves their casket in the trunk of a tree, decorate it and keep it ready under their house. This one is the village chief's one .

Cimetière

Et nous voilà dans le bateau pour une petite heure afin de gagner le village au cimetière. Première surprise les gens de ce village construisent leur cercueil de leur vivant, le décorent et le gardent ensuite sous leurs maisons. Le chef du village est en goguette : un enfant est né cette nuit dans une maison voisine. Nous allons visiter le cimetière. les tombes sont étonnantes. Un chapiteau toujours, puis 2 gardiens : un homme et une femme en général sculptés dans du bois gardent le mort auquel on donne aussi à manger sans oublier la cigarette pour la fin du repas. Autour de la tombe ce que le défunt aimait : son vélo, une jarre à vin, son wok etc…les tombes se font sur quelques mois car il faut inviter et nourrir le village pour la cérémonie finale. Il faut tuer un buffle. Ca représente donc pour la famille un gros sacrifice financier. Depuis le début de l’année : 3 morts dans la communauté : une vielle dame, un jeune homme de 17 ans mort d’un accident de moto, un homme d’une cinquantaine d’années mort de maladie ici tout a été accompli : les cornes du buffle cloué près de la tombe en témoigne.L’enterrement n’est pas chose habituelle en Asie, les morts étant en général incinérés. Mais cette tribu se distingue par ce rituel.

Défrichage


A 9 heures, le guide, le chauffeur et le 4/4 nous attendaient au pied de l’hôtel pour nous mener à la rivière où nous prendrions une pirogue pour nous rendre dans un village de pêcheurs qui a la spécificité d’avoir un cimetière original que nous allions visiter avant de piqueniquer sur une île de sable au centre de la rivière avant de regagner la ville .
Etonnement d’abord de voir des tranches de forêts brûler. Ca c’est du gros défrichage ! Comme les gens n’ont pas d’outils pour débiter le bois, ni d’engins pour bouger les gros troncs ils les font brûler jusqu’aux racines. Je ne pouvais m’empêcher de compter le nombre de planches qui auraient pu construire tant de maisons …mais rien ne sert ici de penser à l’européenne. Car pour les locaux c’est autant de terre gagner sur la forêt pour y faire pousser quelque chose qui rapporte.

We left with a 4 wheels car by 9am to go to the river where a dugout canoe was waiting for us . On the road I saw forest burning. I kept thinking about all the planks they could have used for repairing or even building their houses but of course here they have no electric saw as they have no electricity , no digger, no crane,nothing so the only way to gain some ground is to burn the big trees roots included in order to plant there some crops which maybe will feed them.

Le lac Yeak Loam

Nous avons passé le reste de l’après midi au lac Yeak Loam situé à 5kms de la drôle de ville poussiéreuse. Le lac a été formé par une éruption volcanique il y a 4000 ans. Jean Michel non seulement en a fait le tour mais s’y est baigné. Au cours du diner partagé à nouveau par Chris nous avons rencontré Narin qui allait le lendemain nous servir de guide pour une journée de randonnée.
We spent 2 lovely hours at Yeak Loam Lake situated 5km south east of the dirty Ban Lung. It was formed by a volcanic eruption 4000 years ago. Not only Jean Michel toured it but swam in it! Then, at diner’s thanks to Chris again we met Narin a young smiling Cambodian who was going to be our guide for a day of discover.

Ban Lung


Mais le bus avait heurté un cycliste et n’est jamais arrivé et nous sommes finalement partis avec une heure et demie de retard dans un taxi, 3 devant, 4 derrière pour 3 heures de pistes quasi désertes. Juste aperçu en route un accident apparemment mortel ! Ban Lung nous est apparue désorganisée, triste dans son constant nuage de poussière rouge, sale mais nous avons retrouvé Chris qui nous a dit que c’était un oasis oublié jusqu’à présent dans la jungle. Mais bientôt un centre de communication important grâce à la nouvelle route qui reliera la Chine directement au Vietnam. Tout autour de nombreuses ethnies vivent en tribus le long de la rivière. Nous irons en visiter une.

We are heading for Ban Lung known locally as Labiensiek, 640 kms north from the capital. We will see there Chris, an Englishman we met on Rabbit Island while we were holidaying in the same type of huts. He is working there for 2 years as an advisor on educational projects .
The bus hit a bike and never show up. Finally, 1 hour ½ later we left with a taxi , 3 people on the front seat and 4 on the back one. So we were squeezed for over 3 hours driving along dense rubber trees forests on a red dirt road. We only saw one fatal accident and finally reached the Town of Ban Lung a big market called as well Labansiek by the locals . Chris joined us for a first lunch, said this town was an oasis in the middle of nowhere but soon would be a major market city because of the new road going directly to Vietnam and all the trade it will entail . Around here, many ethnic people live in small isolated villages in the hills and mountains or along a beautiful wide Sre Pok river an hour away.

Stung Treng

La seconde étape est longue. Nous dépassons Kratie qui s’est refait une beauté et par une route toute nouvellement faite nous remontons jusqu’au joli gros bourg de Stung Treng, passage obligé pour les voyageurs allant ou revenant des 4000 îles ou du sud du Laos. Nous passons un bon moment au Riverside , un sympathique restaurant-bar face au Mékong avec vue sur le nouveau pont que les Chinois ont construits à leur tour pour se faciliter les échanges avec l’Asie du sud-est. Nous apprenons qu’il n’y a pas de visas délivrés à la frontière mais le sympathique restaurateur s’engage à nous l’obtenir en 3 jours de Phnom Penh. Nous lui confions donc notre passeport pendant notre randonnée plus au nord.

The second stop was in Stung Treng, a very nice town along the Mékong with this time, a bridge built by the Chinese this time to facilate the trade between China and Sout Esast Asia , a beautiful bridge opening at the end of this month. Very near is the Laos’s border and many young people arriving from the 4000 islands or going to south Laos are passing by this smiling village. The Riverside’s owner offered to get the visas for us as in fact we should have got them in Phnom Penh so we left our passport before waiting, the following morning, for our bus to Ratanakiri province bordered by the Vietnam to the east and by Laos to the North .

Heading North

We are determined to go north and east to visit the wild Ratanakiri, a part of Cambodia Jean Michel wanted to discover It means days and days in a bus. At least 3, as buses leave only early in the morning we have to manage our way from one town to another. First night we are in Kompong Cham in a big State Hotel, Russian type built! But from my room, on the side, I can see the Mekong and in the front… TV5 monde !!!

Vers le nord du pays



Un dernier petit déjeuner sur notre terrasse au soleil du matin et il nous fait prendre notre bus pour commencer notre périple vers le nord -est. D’abord, redescendre vers Kompong Cham pour remonter ensuite vers Stung Treng et encore plus a l’est vers Ban Lung. Ca veut dire trois journées entières de bus car les bus ne partant que le matin nous devons faire escale dans chaque ville. Celle de Kompong Cham sera tranquille. Nous sommes dans un hôtel d’Etat vaste et mal entretenu mais ma chambre donne sur le Mékong et sur le grand pont japonais qui facilite le transport des marchandises (du bois des forêts cambodgiennes sacrifiées en particulier) au Vietnam. Nous sommes bien déterminés à explorer cette contrée sauvage et peu courue où il y a, nous a-t-on dit, encore des tigres et en tous les cas des éléphants ! Peut être y retrouverons nous aussi Chris, un anglais en mission là- haut pour 2 ans, rencontré avec sa compagne Jill, le temps d’une soirée, sur l’île aux lapins.