6 heures de bus . Un nouveau passage de frontière . Un nouveau visa sur le nouveau passeport. Un premier déjeuner sur la route payé en riels . Et nous voilà plongés au cœur de l’Indochine . Au Cambodge Entre Thaïlande, Laos et Vietnam. Dans le pays où la vie était simple et paisible, celui de la douceur de vivre que dépeint François Bizot dans son magnifique témoignage publié aux éditions de la Table Ronde sous le titre « le Portail », « une terre riche, émaillée de rizières, piquetée de temples « , un pays où « la réflexion sur l’existence était monnaie courante chez tous ses habitants » et où les fêtes , le service des dieux , les rites ordinaires « rien, ne se concevait dans l’art, sans la poésie , sans le mystère ». C’était les années d’avant guerre. Que vais-je y trouver aujourd’hui ? Cambodia . C’est le nom que je lui donne dans ma tête , plus doux que Cambodge. Plus près de Kambuja, son prénom d’origine , devenu Kampuchea. Je ne sais pas grand-chose de son Histoire mais assez quand même pour me sentir humble et respectueuse comme je sais que sont les gens de ce royaume là . De sa géographie, j’ai appris qu’il couvre 181035kms carré , mesure 450 kms du nord au sud . 580 d’est en ouest et que le Mekong le traverse sur 486 kms et encore que la température atteint 40° en avril. Nous y sommes.
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