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mercredi, décembre 27, 2006

De retour a Akaroa






Me voilà de retour dans ce charmant petit village où je suis déjà venue avec Jean Michel pour y passer 4 jours . Je n’ai pu avancer la date de mon départ et j’ai donc encore 3 semaines d’expérience néo zélandaise avant que commence l’aventure australienne. Grâce au Flexi Pass de Séverine j’ai 18 heures de bus gratuit Je vais donc visiter ce que nous avons laissé de côté lors du voyage de Jean Michel , le Tasman Park au nord ouest de l’île du Sud , le Mont Cook ,Queenstown, Hanmer Springs et Kaikura ; Une petite resucée d’Akaroa pour commencer ! J’y suis venue en bus donc et ainsi j’ai encore eu quelques détails supplémentaires car ici les chauffeurs de bus sont aussi guides. Ils prennent même le temps de faire des arrêts photo. Il faut dire que les vues panoramiques que l’on a en surplombant le port sont à couper le souffle .

En 1838 Jean Langlois capitaine du baleinier français Cachalot( vous voyez ici un gros chaudron dans lequel on faisait fondre la graisse des baleines ) réussit à négocier avec les Maoris et pour 1000 F avait acquis 12000 hectares de terre dans la péninsule des Banks. Ravi , à son retour en France, Langlois s’empresse de fonder la Compagnie Nanto-Bordelaise pour coloniser la Nouvelle Zélande ; Il rassemble 57 émigrants. 51 Français et 6 Allemands . Ils quittent la France à bord du Comte de Paris , accompagné d’un navire de guerre l4AUBe , commandé par Charles Lavaud ; En arrivant dans la Baie of Islands on informa Lavault que le traité de Waitangui venait d’être signé donnant aux Britanniques la souveraineté !!!Le « Brittomar »t avait été aussitôt envoyé pour planter le drapeau britannique à Akoroa. Les Français espéraient encore planter le leur dans ce nord est de l’île du Sud mais une tempête les contraint de rester à l’abri 3 jours dans une baie proche et lorsqu’il arrivèrent le 17 août 1840 dans Akaroa, l’Union Jack flottait déjà .La dispute pour la possession de ces terres dura longtemps mais finalement la Compagnie NB du les revendre à la compagnie NZ ! Certains Français repartirent s’installer à Tahiti ; D’autres choisirent de rester vivre là à la française ! Leur influence est toujours sensible. Les rues sont étroites Les maisons d’origine pour la plupart sont à la fois élégantes et charmantes au sein de leur jardinet fleuri. Tout plein de cafés en terrasse, et bien sûr de restaurants qui assurent en toute bonne foi servir de la cuisine française.. Il y a une plaque qui rappelle que Rocard est venu en 1990 pour le 150eme anniversaire de l’arrivée de la petite colonie. A quelques jours près les néo-zélandais parleraient français !



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