Translate

vendredi, décembre 31, 2010

Troisième main dogon




Abdoulaye remet le joug sur notre bête de somme et nous voilà en route pour Guimnini . Nous traverserons de très beaux paysages et passerons devant de bien jolis villages peuls Certains qui semblent sédentarisés vivent dans des huttes de paille qui ressemblent à de grandes ruches D’autres, nomades , s’abritent dans des tipis de paille aux abords des villages dogons au milieu de leurs troupeaux conséquents . Chacun semble y trouver son compte. Les bêtes apportent un fumier apprécié aux terres des agriculteurs qui sont heureux d’échanger des graines contre du lait. Pour ce que j’ai pu en percevoir en ne faisant que passer, les villages peuls sont fort bien entretenus et il y a beaucoup beaucoup moins d’enfants que dans les villages dogons . Il y a moins d’enfants par famille semble –t-il, ils sont habillés, et beaucoup plus propres que les enfants rencontrés précédemment. Ogo confirme cette impression . Les peuls régulent les naissances, sont plus aisés, réputés pour être extrêmement fiers et courageux et très attentifs à leur progéniture . Les femmes que j’ai aperçues semblaient moins lasses et plus démonstratives envers leurs petits que les femmes bambaras ou dogons ; grandes, minces , elles paraissent tout de suite élégantes, ont le teint plus clair que leurs voisines, le nez plus mince et plus droit et semblent parées ne serait-ce que pour piler le mil de grandes boucles d’oreilles et de nombreux bracelets. Je n’ai pas osé prendre de photos. Nous sommes arrivés hommes et bêtes épuisés au 3ème campement a Guimmini où nous allions rester jusqu’au lendemain matin, les seuls clients d’Abraham, un ami de lycée d’Ogodama.

Aucun commentaire: