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vendredi, décembre 31, 2010

A l'aube



C’est à 5H40 que déjà Balam frappait à ma porte prêt en réalité à me faire faire sur son porte bagages les 120 kms qui me séparent de Djenné, ce que je considère bien trop inconfortable . Il me conduira donc au poste de police de la sortie de la ville sur la route de Bamako. Là, camions, bus et 4/4 sont contraints de s’arrêter. Le jour se lève à peine . Nous trouverons bien quelque chose. En effet il avise le premier camion pourri et demande au chauffeur qui part vers Bamako dans un nuage de fumée noire si il m’emmènerait au croisement de la route de Djennée , 80 kms plus bas . A voir la longueur de la bétaillère, la hauteur de la cabine où je devrais grimper et la mine peu engageante des trois hommes qui y sont déjà installés, je décline poliment l’invitation ! A mesure que le soleil se lève , les enfants aussi, qui se mettent à attendre avec moi .Au bout d'une heure je monterai dans un bus qui passe et m’installerai pas loin d’Amanita une native de Djenné qui rentre de 3 jours de stage à Mopti et qui pense qu’au carrefour quelqu’un voisin la reconnaîtra et nous embarquera.

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