Madame Pham qui m’avait 10 fois plutôt qu’une, mise en garde contre les voleurs dans la ville, s’attendait à me garder plusieurs jours et me pressait d’être à l’Ambassade de France dès l’heure d’ouverture . Ne faut-il pas des photographies d’un format spécifique , qui ne peuvent être faites que dans un certain studio qu'il va falloir trouver? J’ai retrouvé toute la France en bonne et due forme . Revenue à 16 heures et espérant avoir le passeport, j’apprends que nous devons attendre que l’Ambassade de Dublin , autorité qui m'a délivré le passeport égaré, donne son accord pour qu’il puisse être renouvelé . Il est 9 heures du matin à Dublin , l’autorisation devrait arriver !!!!!
Nous étions le 18. Qui de vous connaît l’Irlande sait comme je le savais qu’un lendemain de St Patrick c’est une expectation irréaliste. Je pense que si le charmant Mr P . qui me recevait n’avait pas été Breton des Côtes du Nord , il n’aurait pas suivi le raisonnement : Dublin, Ambassade, 17 mars, St Patrick = au moins 3 jours de fermeture ! Il a abandonné aussitôt tout espoir de retour. Et sur ma bonne foi et la photocopie du vieux document m’a délivré le livret convoité comme il le fait régulièrement car un passeport dans une pochette qui pourrait laisser penser qu’il y a de l’argent dedans est toujours convoité , surtout dans la baie d'Along ! Comme au bureau de l’Immigration m’avait été confirmé en début d’après midi que je devrais attendre 72 heures mon visa de sortie et que j’avais tout intérêt à le faire au plus près du départ à Saïgon ( dit Ho Chi Minh City ) le soir même, tel un chat ailé, je pouvais me remettre en route et emprunter le bus du retour pour, laissant Danang de côté, retrouver à Hoi An, à 35 kms plus au sud, un Jean Michel surpris de me voir déjà de retour munie bel et bien d’un passeport d'urgence valide un an . Je m'étais offert un dejeuner européen ( salade de calamars et de haricots blancs) dans un restaurant renommé autout du lac dont voici le décor !
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