Tout me va.
J'étais déjà sur ce chemin là car le travail du taureau est de parvenir à se détacher, à lâcher ses désirs puissants et personnels pour aller vers plus d'équanimité.
Et un voyage comme ça vient "à la grâce de Dieu" comme on dit ," sur (ou sous !) l'aile de l'Ange" comme je dis, c'est bien plus surprenant. C'est le mot "grâce" que j'aime ! Et le mot "aile". Je leur fais une absolue confiance quant à ma destination prédestinée. On dit que le voyage n'est pas la destination de toute façon mais EST tout ce qui va se passer entre le point A et le point B. Et tout ce qui va se passer, où que ce soit, je vais le VIVRE donc qu'est-ce-que ça peut faire où, tant que je peux m'exercer à la compassion, au plaisir, à la réflexion ?
Je devais être au Pérou mais et me voilà toujours en Équateur !
Il y a sûrement une bonne raison à cet imprévu. Imprévu de qui ?
Imprévu de moi seulement, par manque de vision certainement. Puisque ce qui est , EST.
Le vol d'un passeport c'est une péripétie, un prétexte comme un autre, ce qui m'intéresse c'est ce qui va en sortir : les lieux que je vais voir, et que sinon je n'aurais pas vus, ce que je vais en tirer. Les gens que je vais rencontrer et que sinon je n'aurais pas connus. Ce qui va se passer. Déjà les bénéfices sont grands. Je suis patiente. Je vais avoir le temps de prendre des cours d'espagnol.
A l'instant, je suis bien, là où je suis. Comme si c'était exactement là où je devais être. EN CHEMIN.
Bonne nuit, moi je pars à l'école. Enfin ! Si j'y arrive!
A demain...
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