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mardi, octobre 09, 2012

Je vole à mon tour


Me voilà à l'aéroport. Mon homme me lâche non sans m'avoir organisé un charriot, me réclame 7 euros pour ses deux longues courses, sa demie-heure d'attente et toute cette bienveillance. L'aéroport est magnifique.
Rien de plus simple.
Il y a 3 compagnies qui toutes les demi-heures font partir des avions sur Quito.
Je choisis "Tame". En un instant j'ai le billet, pas de tracasseries quand je présente ma déclaration de perte. Tout plein de sympathie. Mes sacs sont emportés sans être vraiment pesés.

J'ai fait ici déjà en Amérique du sud  2200 kms en bus,ce qui représente beaucoup beaucoup d'heures. J'avais oublié comme c'est facile, agréable et peu fatiguant de voyager  en  avion. Surtout ici où les aéroports sont proches des villes...
L'hôtesse a veillé à me mettre du bon côté (elle me l'a signalé) pour que je jouisse de la vue la meilleure.


Oh! mon couteau suisse ( faux suisse, chinois en fait ) est resté dans mon sac à main ! Inutile même de songer passer avec. Que qui le veut le prenne. C'est le temps des largesses.

 La vue d'en haut de Guayaquil était époustouflante. J'ai mieux compris pourquoi c'était la Perle du Pacifique ;
Et puis j'ai lu ceci :
"A Human being is not to be handled as a tool but is to be respected and venered ". C'est une phrase de Félix Adler  un prof. de politique et d'éthique sociale).

A la sortie de l'aéroport il y a une sorte de bistrot qui s'appelle "Le p'tit café ". Je m'y suis installée et branchée pendant que je dégustais un hot-dog bienvenu. Je méditais sur cette évidence :

"Un être humain n'est pas à utiliser comme un outil  mais à être respecté et vénéré ". Et j'ai pensé  :
"Voilà ce que j'ai eu la sensation d'être toute cette journée, respectée, aidée, confortée, vénérée ".
La meringue monte !( voir le post : La vie est un gâteau).

Car mes nouveaux copains Filippe de Medellin et son ami David d'Ayampe ne me lâchent pas.

L'un, qui est en Colombie pense que je devrais tout simplement venir me reposer et me refaire chez lui (mais je ne suis pas défaite  et la frontière m'est interdite ). L'autre, qui est au Brésil en vacances, est triste que ce me soit arrivé dans son merveilleux pays et fait tout, chat après chat, pour me faciliter la vie, me chercher des hostels, avertir ses amis et s'assurer que j'ai des sous...

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