Mon St Patrick 's day

Admettons que vous n’ayez jamais entendu parlé de L’Irlande , que St Patrick vous soit inconnu , étranger, vous vous seriez demandé hier 17 mars , pourquoi dans Brisbane 2 personnes sur 3 portaient du vert et pourquoi il y avait tant de gaîté dans l’air ? Vous vous seriez peut être dit que c’était une coutume pour accueillir l’automne, en corrélation avec notre printemps ! Mais vous seriez passé devant un pub irlandais bondé et là on vous aurait branché vite fait ! C’était tout simplement le jour de la St Patrick. La fête nationale de tous les irlandais du monde et Dieu sait si ils sont nombreux à prospérer loin de leur île. On se demande ce que seraient devenus les nouveaux mondes sans eux pour les peupler ! Mais justement, peut-être parce qu’ils étaient forcés d’émigrer ils ont gardé leurs traditions plus vivantes encore. Car une St Patrick à Orlando où j’étais il y a 3 ans ou à Brisbane où j’ai eu le bonheur d’être cette année est autrement fêtée que dans la mère patrie. Pour ma part grâce à Mark et Maureen Finnane qui m’avaient conviée à les rejoindre au club irlandais de la ville (un club qui dans un endroit superbe ne compte pas moins de 10000 adhérents) j’ai vécu un moment de pur bonheur. Nous étions venues en ville toutes de verts vêtus (même la petite culotte) comme il se doit, Lydia et moi, et alors qu’elle rejoignait ses amis pour un tour des pubs irlandais, je rejoignais les miens pour un dernier pot de l’amitié. Le club irlandais est magnifique à Brisbane, il est là depuis plus de 150 ans. Vitraux, dorures, vieux portraits tout manifeste la créativité et le talent irlandais. Nous étions dans la harp room , (littéralement : salle de la harpe) avec des centaines d’autres personnes habillées en vert , des fleurs aux couleurs du drapeau , de la musique traditionnelle et des danseurs de gigue pleins d’énergie . Mon émotion était grande et une fois de plus j’ai oublié que je ne suis même pas irlandaise tant ma capacité de m’identifier à ce peuple est grande. J’étais trop fière d’être là, avec ces gens que je considère miens et auxquels je ressemble. Une manière comme une autre de se faire face !