"Respecter la vie" sous toutes ses formes aussi petites paraissent-t-elles être ,est ce qui guida toute sa vie. Il n'était pas médecin au départ mais philosophe, théologien, pasteur comme son père. Il commença des études de médecine tardives pour répondre à la demande de missionnaires protestants qui lui firent prendre conscience que ce serait un champ d'action plus qu'utile.
« Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre. Chaque jour et à chaque heure cette conviction m’accompagne. Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie ; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver.»
(La civilisation et l’éthique, 1976).
«Chaque fois que je suis sur le point d'abîmer une vie quelconque, il faut que je me pose clairement la question de savoir si c'est nécessaire. Jamais je ne devrai m'autoriser à aller au-delà de l'indispensable, même dans des cas apparemment insignifiants.»
(La civilisation et l'éthique, chap. XXI, 1976)
Ça ne l'empêchait pas, ce grand bâtisseur, de devoir s'occuper de tout comme en témoigne cette note sur la construction des WC sur son immense campement ! La léproserie était à quelques kms de l'hôpital dans le souci d'éviter toute contagion.
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