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samedi, février 19, 2011

Un, deux, trois, quatre









Le deuxième vignoble, qui a aussi des terres en France, se spécialisait en Gewurtz, Riesling, Champagne blanc et rose. Le troisième vignoble recevait dans des locaux absolument magnifiques, résolument modernes, construits ente 99 et 2000 et servait en dégustation un excellent Brandy de leur cru. Il y eut même des clients potentiels ou de fins connaisseurs qui débarquèrent en hélicoptère. Le 4eme avait ouvert un musée sur les mauvais souvenirs de l'apartheid et je dois dire que je ne fus pas fière d'avoir été sur cette planète pendant que tant de cruauté était perpétrée. Le problème est loin d’être entièrement résolu. Un vigneron riche a été tué par balle hier au soir encore dans la région et chacun de dire "Je ne dis pas que c'est le fait d'un noir mais...". Mais avec 60 pour cent de gens au chômage dans les towmships environnantes, l'alcool, le sida, la drogue, la peur et la colère qui accompagnent souvent le désœuvrement et la désespérance, pourquoi (sinon "comment") ne serait-ce pas un noir en effet ? Arrive un temps ou trop c'est trop. J'en parlais avant le délicieux déjeuner aux "Pommiers" avec un couple de locaux, leur demandant s'ils ne craignaient pas qu'une fois Mandela mort,les problèmes ne resurgissent et ne se multiplient mais ils me répondirent que non, qu'eux-mêmes, nés ici, n’étaient pas racistes et que leurs enfants adolescents avaient noué des relations interraciales fortes depuis la toute petite enfance et que grâce à cette nouvelle génération et à la leur qui fut intermédiaire (comme celle de nos parents vis a vis des allemands) ils pensaient pouvoir vivre ici en harmonie les uns avec les autres sans se soucier de la couleur de peau. Puissent-ils avoir raison.

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