C'était le point d'interrogation? Il y avait des problèmes au Gabon. La police ne laisserait certainement pas rentrer quelqu'un sans visa. Le visa ne se délivrait pas à l'arrivée en ce moment. Je risquais fort d'être refoulée, renvoyée à Cotonou, déroutée sur Brazzaville. IL valait mieux que déjà je défasse mes "logs" et que peut-être même j'arrive en chaise roulante. C'était comme ça jusqu'à ce que Lauriane, la sœur chanteuse d'Inès, ma nièce par alliance, se fasse fort de me faire entrer en se débrouillant pour rencontrer, célébrité oblige, qui il faudrait. Nous avons fait une escale au Cameroun. L'avion ASKY (la nouvelle compagnie africaine soutenue par Ethiopian Airlines),un vrai bus aérien, venait du Togo par le Bénin, le Cameroun, le Gabon pour s'arrêter au Congo. Il y avait sur le réacteur un autocollant qui interdisait de s'y tenir debout! J'avais défait les tresses, réservé une chaise. Lauriane,qui ne saurait passer inaperçue, était à l'arrivée à attendre sa Tata chérie qu'elle n'avait jamais vue et, grâce à elle, en un rien de temps, je me suis retrouvée légalement au Gabon pour une dizaine de jours (jusqu'à 1 mois même si je veux !Julien et sa famille m'ont accueillie chaleureusement après ces émotions. J'ai pu voir déjà à quel point c'est une autre Afrique. Beaucoup plus prospère, propre, organisée, "émergente"!... A moi Libreville ! Dès demain, de l'hôtel Excellence,voisin,où il y a la wi-fly, je vous branche sur ma nouvelle vie !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire