En 1911 un historien américain de l'université de Yale, Hiram Bingham, retrouva la cité, guidé par les habitants. Il pensait qu'il découvrait Vilcabamba censée être la dernière retraite des incas et c'est d'ailleurs elle qu'il recherchait. Les vestiges de Vilcabamba on le sait aujourd'hui sont beaucoup plus enfouis dans la forêt. De mémoire d'hommes "on" savait dans les villages voisins qu'il y avait eu une cité inca par ici sur les hauteurs, mais personne ne vivait sur ces terres reculées.
Et depuis la fin du XVII ème siècle il y avait eu une poignée d'aventuriers ou de cartographes qui l'avaient mentionnée avec exactitude... Mais maintenant la cité était enfouie sous une dense végétation. Toutefois un couple de fermiers avait dégagé quelques terrasses et les cultivait. Ils vivaient là. Leur enfant de 2 ans et quelques, conduisit Bingham et son expédition sur les terres de ses parents ( il fut donc le premier guide du Machu Picchu ) et l'équipe se contenta de dessiner un vague plan. Elle revient avec les visas nécessaires en 1912 pour dégager le site et l'accord avec le gouvernement péruvien fut que la moitié de ce que l'explorateur trouverait appartiendrait à l’État péruvien et l'autre moitié irait à l'université de Yale pour y être expertisée, listée et étudiée mais le Pérou en serait propriétaire ensuite. Il y eut un accord signé .
Hiram Binghman |
Mais Yale détient toujours un siècle plus tard l'immense majorité des pièces . Le Pérou a récemment annoncé son intention de récupérer ces 46000 pièces entreposées depuis un siècle à l'université . Yale voudrait la création d'un musée spécifique pour ces poteries, ossements, bijoux et ustensiles. Ou propose de reconnaître que les pièces appartiennent bien au Pérou mais qu'elles resteront encore 100 ans aux États-Unis pour que se poursuive la recherche. Le Pérou refuse et actuellement il y a un procès en cours.
En 1934, un archéologue péruvien, Valcarcel, reprit les recherches poursuivies ensuite par une équipe péruvienne et américaine en 1940.
Mais malgré toutes ces recherches on sait peu de choses finalement sur ce site qui n'a même pas de nom . Certains pensent qu'il a été abandonné bien avant l'arrivée des Espagnols et était déjà enfoui et oublié. D'autres pensent que puisque au moins 8 routes d'accès ont été découvertes c'était au contraire un grand centre d'échanges commerciaux entre l'Amazonie et la Cordillère. Un centre culturel, politique, religieux.
No lo se .
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