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mardi, mars 22, 2011

Histoires d'amours

Comme toujours ma question tourne autour des liens :
Comment ? Où ? Ont-elles rencontré leurs époux ? Comment, pourquoi, ont-elles, ont-ils sut, que ce serait lui, que ce serait elle ?

Le récit de Jean (prononcer Djin, prénom féminin anglais) est sobre et concis :  « Tout le monde me parlait  au travail de ce garçon charmant et brillant en poste en Inde qui allait revenir en congé. Ils m’en disaient tant de bien que j’avais du mal à les croire et que lui, je le détestais d’avance, de donner cette image. Mais quand je l’ai vu, je suis tombée, moi aussi, sous le charme  de cet être vraiment exceptionnel. Nous sommes sortis ensemble... Il est reparti en Inde. Nous nous sommes écrit. Il est revenu encore et il est encore reparti. Un jour j’ai reçu une lettre : Que diriez- vous si je vous demandais de m’épouser? Je suis allée vite à la poste lui envoyer un télégramme qui disait seulement "YES ». Le postier n’en revenait pas et insistait pour que j’écrive un message plus long " Vous avez le droit à 9 mots pour le même prix me disait-il ». Mais moi je n’avais que «Yes » à dire. J'ai pris le bateau . Nous nous sommes mariés à Calcutta ..Il est mort à 54 ans d’une leucémie et la maladie ayant été diagnostiquée 6 ans auparavant, elle a eu, comme moi, la joie d’un long « au –revoir ». Valérie, elle, a épousé à 35 ans, un veuf de 20 ans son aîné. Il l’a beaucoup aimée, admirée  et respectée. Il a malheureusement perdu la tête à la fin  de sa vie (Alzheimer) et  souffrait aussi d’un cancer. Comme ils n’avaient plus d’économies, elle doit continuer à travailler aussi longtemps qu’elle le pourra. Elle a 71 ans mais en parait 62 tant elle est dynamique et marrante. Un concentré d’humour et d’intelligence.

Elle nous racontait comment au Malawi au temps de la colonisation anglaise il y avait en ville comme à Londres des bus à étages. Les Malawiens refusaient de monter à l’étage parce que, en haut, il n'y avait pas de chauffeur !!! 

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