Translate

samedi, mars 19, 2011

Au deux bouts de l'échelle

Il me reste difficile de comprendre la vie au Malawi.



Les rues désertes du quartier résidentiel, toutes barbelées par peur  justifiée des voleurs. Il paraît qu'il fut un temps, il y a 30 ans, il y a 20 ans même, où l’on pouvait se promener dans le quartier avec l’intention de visiter les superbes jardins qui le plus souvent entourent ces grandes demeures. Mais toutes les ambassades et consulats et ONG du monde ont élevé des murs et tenté de décourager le crime ou au moins de s'en protéger . « Moi, disait le chauffeur de taxi, je peux laisser ma porte ouverte, les voleurs savent qu’il n’y a rien à  voler. Ici ,dans ce quartier, tous les gens sont riches , ils ont des télévisions et des ordinateurs, des bijoux, de l’argenterie alors ils viennent les prendre ».
En plus de portails et de clôtures chaque maison a en permanence, nuit et jour, un gardien qui vous examine par ce mini guichet et croyez moi ce serait bien impossible de franchir la porte si vous ne lui aviez pas été présenté.

Aucun commentaire: