A côté encore, de vrais bidonvilles. Les nouveaux arrivants , les réfugiés, les jeunes couples sans le sous, les chômeurs, les mères célibataires sans aide, les anciens listés en attendant d'être logés ou relogés construisent eux mêmes sur les terrains vagues des baraques avec les moyens du bord , Des masures en planches ou en tôle sans aucun confort évidemment . On voit de la route ces abris supposés être temporaires mais qui ont déjà des dizaines d'années et qui , c'est ce qui me frappe le plus en comparaison des bidonvilles asiatiques ou indiens ou africains de l'ouest - sont aussi bien entretenus que possible . Chacun balaye devant sa porte : pas de sacs plastiques, pas de tas d'ordures .Souvent un petit jardinet : 2 plans de tomates, un choux , quelques oignons ...Ils attendent tous une baraque neuve au moins et c'est pour ça que leurs masures sont numérotées . Ca veut dire que celle ci par ex , la 46 , est la 46ème inscrite sur la liste d'attente . La dame qui l'habite m'a dit que ca pourrait encore durer" une dizaine d'années. Elle était venue là pour soi-disant 6 mois et ça fait 18 ans Elle dit c’est maison c’est juste comme un blouson mais au moins c’est une maison ! je ne suis pas dehors à la saison des pluies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire