Klaus un allemand qui a passé 40 ans dans une banque à accorder ou à refuser des crédits. Ancien marathoniens sans doute à en croire les mollets toujours guillerets à près de soixante treize ans , mince, fin, Avant tout amoureux de sa famille , père de 3 grandes filles d’abord puis père de deux enfants bien plus jeunes que ses petits enfants . Dès le premier soir il nous a montré les photos générations confondues . Poussé par sa femme à le réaliser ,Klauss en allant aux Marquises vivait un vieux rêve. Fana de musique polynésienne et toujours le dernier à rentrer se coucher les soirs de « concert ». Méticuleux il avait le tiroir exemplaire. Même ses socquettes paraissaient repassées. Il s’occupait lui-même de faire sa lessive et même en short rouille il était impeccable . Le voir faire son sac à dos a été un régal. Il y avait dedans des livres non cornés et des CD mais aussi une superbe pierre noire de Tahiti choisie avec amour et soin pour sa jeune épouse qui disait-il , la méritait bien ..Ces deux hommes, Klauss et Léon s’entendent dès le départ si bien que j’ai cru qu’ils voyageaient ensemble . En réalité , ils venaient de se rencontrer au seuil du dortoir. Mais ils ne se sont plus quittés et le plus souvent nous les avons vu diner, dejeuner, boire et marcher ensemble .
Black and White !
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