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mercredi, mai 14, 2008

Le dimanche 4

L’après midi du dimanche 4, ne concevant pas de passer la semaine seulement à Yangon, comme ils disent, nous allons près de la gare où beaucoup de gens attendent. Nous souhaitons prendre le lendemain un bus privé pour Ngapali, une station balnéaire très au nord est de la ville. Les chemins de fer appartiennent au régime et nous sommes déterminés à leur laisser le moins d’argent possible. Certains disent qu’il y en a, d’autres qu’il n’y en a pas . Voulons- nous y aller en voiture ? C’est Non, car ce que nous remarquons tout de suite ce sont les files de voitures qui se suivent en attente d’un gallon d’essence dont le prix s’envole d’heure en heurei se suivent en attente d’un gallon d’essence dont le prix s’envole d’heure en heure . Nous nous rendons compte que les taxis ont déjà triplé de prix. D’autres font la queue pour un gallon d’eau, certaines canalisations ayant été endommagéessont en attente d'être réparées . Des camions citerne sillonnent les grandes artères. Mais encore et toujours nous avons l’impression que dans l’ensemble chacun est plutôt reconnaissant que ce n’ait pas été plus grave. Les petites échoppes de nourritures sentent à nouveau la friture. Nous essayons en vain de joindre Elisabeth pour lui dire qu’il y a eu un cyclone ! Nous partageons un buffet copieux à l’hôtel Trader avec plein d’innocents aux assiettes pleines . Rien ne pouvait nous laisser penser que nous étions sur la terre d’un drame. Rien de spécial à la télé si ce n’est une jeune femme qui lit des listes de noms de village en disant, paraît-il – je dois me fier ici à la traduction du gérant - que partout la situation est bien en main . Et bien sûr de la propagande pour les élections qui doivent se dérouler prochainement .

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