Comme le gouvernement ne planifie pas la reconstruction et reloge aussi bien hors de la capitale
certaines personnes préfèrent reconstruire sur leur ancien lopin de terre pour rester là où ils ont toujours été avec les voisins qui comme eux ont tout perdu . Les cases ne dépassent pas 18 ou 20 m² à
cause de la petitesse des lots qui s’agglutinent Alors ils reconstruisent avec les moyens du bord plus que des maison
des abris que l’on voudrait espérer éphémères sur des terrains non stabilisées Des abris, bien incapables de résister à un cyclone,
qui donnent l’impression qu’ils pourraient être à nouveau balayés par la prochaine pluie torrentielle .
Je suis restée très peu de temps à Port au Prince
et ne suis en rien habilitée à donner un avis de professionnel sur la situation
et bien sûr je ne fais ici que rapporter des impressions, des bribes de conversations, les réactions d’une frange de la population, des sensations ….Je me suis sentie plongée dans le plus grand désordre dehors et dedans, dans la poussière et dans la boue sans jamais en voir le bout. Submergée par un grand sentiment d’impuissance. Forcée à la plus grande humilité. Plongée dans une grande perplexité , persuadée que cette terre où notre langue est parlée recèle tant de lumière et que pourtant une sorte de complot incompréhensible ( pour moi ) entre les dirigeants, les aides internationales, la population elle-même maintient ce peuple si créatif , si superstitieux aussi peut-être, dans les ténèbres. Comment se fait-il que la France
l’ait laissé au bord de ce gouffre
Sans doute que la révolution « coupez les têtes et brûler les maisons » celles des blancs cruels et de leurs progéniture métissée a précipité la coupure c’est le cas de le dire . Sans doute le système éducatif est loin d’être performant – père- formant ) bien qu’il y ait des écoles partout . Quelqu’un me disait qu’il faudrait 30 ans pour le reformer. Il serait grand temps de s’y mettre.
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| Suspense en effet ! |
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| C'est l'architecte de l'Univers d'accord mais un architecte humain me paraîtrait plus sain |
Comme le gouvernement ne planifie pas la reconstruction et reloge aussi bien hors de la capitale certaines personnes préfèrent reconstruire sur leur ancien lopin de terre pour rester là où ils ont toujours été avec les voisins qui comme eux ont tout perdu . Les cases ne dépassent pas 18 ou 20 m² à cause de la petitesse des lots qui s’agglutinent Alors ils reconstruisent avec les moyens du bord plus que des maison des abris que l’on voudrait espérer éphémères sur des terrains non stabilisées Des abris, bien incapables de résister à un cyclone, qui donnent l’impression qu’ils pourraient être à nouveau balayés par la prochaine pluie torrentielle . 
Je suis restée très peu de temps à Port au Prince et ne suis en rien habilitée à donner un avis de professionnel sur la situation et bien sûr je ne fais ici que rapporter des impressions, des bribes de conversations, les réactions d’une frange de la population, des sensations ….Je me suis sentie plongée dans le plus grand désordre dehors et dedans, dans la poussière et dans la boue sans jamais en voir le bout. Submergée par un grand sentiment d’impuissance. Forcée à la plus grande humilité. Plongée dans une grande perplexité , persuadée que cette terre où notre langue est parlée recèle tant de lumière et que pourtant une sorte de complot incompréhensible ( pour moi ) entre les dirigeants, les aides internationales, la population elle-même maintient ce peuple si créatif , si superstitieux aussi peut-être, dans les ténèbres. Comment se fait-il que la France l’ait laissé au bord de ce gouffre Sans doute que la révolution « coupez les têtes et brûler les maisons » celles des blancs cruels et de leurs progéniture métissée a précipité la coupure c’est le cas de le dire . Sans doute le système éducatif est loin d’être performant – père- formant ) bien qu’il y ait des écoles partout . Quelqu’un me disait qu’il faudrait 30 ans pour le reformer. Il serait grand temps de s’y mettre.
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