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| Ces deux-ci n'eurent de cesse que de me vendre des coquillages |
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| Ces deux là avaient fabriqué eux-mêmes un petit moulin à vent dont ils étaient très fiers. C'est une chose qui m'émerveille dans ces pays : de voir la créativité des petits et le peu de choses qu'il leur faut pour prétendre avoir de vrais jouets |
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| Cette jeune femme seule, veuve de marin, m'a apitoyée assez pour que je la suive jusqu'à sa case pour une demie heure de massage énergique. Traverser à son bras le village a été une belle aventure. Près de chaque hutte ou presque une géante carapace de tortue de mer renversée servait de poubelle ! "Il n' y en a plus beaucoup maintenant des grosses tortues de mer disait la jeune femme : les hommes ils ont tout pris pour vendre la chair. Mais tant pis on vend maintenant aux wazas des petites tortues de la forêt". Et de m'en montrer une qui se prélassait sur le même bout de matelas que moi sans que je m'en sois rendue compte ! Je n'ai pas bien compris pour qui les wazas les achètent où ils les planquent pour passer la douane !!! |
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| Pendant ce temps là, Tony le jeune Belge du bateau qui nous avait suivi chez Émile, banquier de son état, discutait avec Moïse , majordome des lieux , le prix de la balade en pirogue du lendemain . |
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