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mercredi, avril 11, 2012

Contre une vie cubaine

En échange de quoi le dernier jour il m’a montré sa casa. Une maison au centre de la Vieille Ville où il loue une chambre 30CUC par mois ( le prix que je paye pour une nuit et il m’a emmenée diner là où il dine chaque jour pour 1,50 cuc (quand  je paierais 15 cuc). Le gros repas était composé de deux harengs frits, d’un plat de riz-haricots rouges, d’une grosse salade (choux râpé, concombre, tomates, romaine) et d’eau fraîche  à volonté ! Après m’avoir présenté son amie vendeuse de légumes et à ses rares potes du quartier.


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 Le restaurant en question se tenait au second étage d’un palais en décomposition dont j’espérais que le plafond tiendrait le temps de ces agapes. Mais les couleurs des portes mettaient à elles seules un baume sur mes peurs. Et je prends le temps de le convaincre de reprendre ses études puisqu'ici en plus elles sont continues et gratuites. Il dit qu’il s’est arrêté trop tôt, quand son père est mort d’un infarctus et que lui, à treize ans, a dû se mettre à travailler, qu'il a 29 ans déjà...






Cette idylle s’est terminée  dans un bar ordinaire de la rue O’Reilly que, bien sûr pour le nom , par amour de l’Irlande, je n’aurais manquée pour rien au monde… et par des promesses de ne pas se perdre de vue. Un Ricardo de plus ! Que j’ai aussitôt couché sur mon testament virtuel  pour la valeur de 1000 euros si je meurs  bientôt, afin qu’il puisse avoir un vélo qui déraille. 

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