Je parle souvent du travail d'Uschi sans parler de celui de son mari, Silvio Mastrodascio, un sculpteur "au cœur de la tradition occidentale." C'est qu'il n'est pas là en ce moment. En Italie jusqu'à mardi. Pourtant son travail habite la maison jusque dans sa salle de bain. Il commença par faire de la peinture avant de devenir sculpteur figuratif. Né dans les Abruzes il connaît très tôt la sculpture forte et agréable de ses compatriotes Barellea, Dantino, Crocetti, artistes figuratifs tous fascinés comme lui par le nu féminin. Silvio modèle des visages de femmes et de jeunes filles dont il traduit très bien la mélancolie ou le désarroi. C'est un sculpteur des sentiments pourrait-on dire. Chaque jour quand je monte cet escalier je m'attarde devant l'une ou l'autre de ces silhouettes, l'un ou l’autre de ces visages avec leurs regards fiers, leur naturel ou leur délicatesse.
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