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jeudi, avril 18, 2013

La violence


gun in knot  
  
  
"Violence is immoral because it thrivees on hatred rather than love. It destroys community and makes brotherhood impossible. It leaves society in monologue rather than dialogue. Violence ends by defeating itself. It creates bitterness in the survivors and brutality in the destroyers." 
                      
Martin Luther King, Jr   
(1929 - 1968)  
Clergyman and leader in the Civil Rights Movement  

La violence est immorale parce qu'elle est nourrie par la haine et non par l'amour . Elle détruit la communauté et rend la fraternité impossible à exprimer. Elle installe dans la socièté un monologue au lieu d'un dialogue. La violence finit par s'auto-détruire. Elle crée de l'amertune chez les victimes  et de la brutalité chez les attaquants 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Une vie dans le refus de la violence,
Voici l'introduction de l'ouvrage de Alain RICHARD, entretiens avec Christophe Henning.
(A mes côtés, dans mon sac de voyage...)

Le cheveu dru et blanc, la barbe fournie qu'il lisse par habitude...De son regard émane une vivacité que ne masquent pas les rides. Exposé à tous les soleils de l'injustice, présent sur tous les terrains de la paix menacée, l'homme a le cuir dur et le teint buriné. La maladie l'a chahuté durant sa jeunesse. Il s'est frotté à la violence de plusieurs dictatures. Mais sa carrure frêle a résisté : elle abrite une force d'âme peu commune à quatre vingt cinq ans, l'homme a passé sa vie en lutte, et il n'en garde pourtant guère de cicatrices. Parce qu'il a mené son combat à force de dialogue, de jeûne, de douceur. Sans mièvrerie et sans concession. Sans orgueil ni vantardise.
Il n'aime pas parler de lui...Mais il faut bien garder la trace de tous ces visages qui, de Chicago au Guatelama, en passant par Las Vegas, le Sri Lanka, New York ou la faculté d'Orsay, ont conduit frère Alain à s'engager dans un nouveau défi. Chaque mois, depuis deux ans maintenant, le voici place du Capitole pour défendre la dignité des sans-papiers placés en centre de rétention administrative. Ils sont des milliers maintenant, dans une centaine de villes en France, à partager le silence éloquent des frères franciscains de Toulouse. Une manifestation en silence...
Si frère Alain croit à la force du silence, cela n'empêche pas les coups de gueule et les francs éclats de rire.
Au fil de ces pages, la voix chaleureuse de l'octogénaire visite avec émotion toutes ces années bien remplies durant lesquelles il s'est efforcé de conjuguer évangile et non-violence.Il met ses pas dans ceux du Christ bien sûr et aussi de Gandhi,de Lanza del Vasto, de ses amis de bataille et de tant d'inconnus. S'il a accepté de se confier, c'est pour poursuivre cette longue lignée de non-violents en quête de paix. Pour que les cercles de silence, telles des ondes à fleur d'eau, continuent de provoquer des vagues d'espoir et de conscience. Et si le témoignage d'Alain Richard n'était qu'une invitation à entrer dans le cercle des hommes et des femmes debout, dans la ronde des êtres libres ?
Christophe Henning.

"L'amour est la force la plus puissante que possède le monde et pourtant elle est la plus humble qui se puisse imaginer" Gandhi.

Anonyme a dit…

TARTINES D'AMOUR, un livre de Evie Danza.
Vivre la danse ou danser la vie.

Née en...
Née dans l'autisme comme on naît en France ou ailleurs, Tisae n'a pu développer tout de suite ses dons ou sa personnalité. Probablement y a t'elle puisé sa force, ne la gaspillant pas, puisant dans ses rêves ce qu'elle ne pouvait réaliser dans sa vie. C'est probablement dans ce calme intense qu'a surgi l'intensité en elle.
.....
Comme pour mieux éprouver la liberté, Tisae a connu l'épreuve de trois prisons successives : psychique avec un autisme infantile, sociale puis physique avec un handicap. Alors seulement, elle a pu ressentir la liberté, celle qui justifie ces années d'enfermement.
Différente parce que "moins", différente parce que "plus", différente aussi parce qu'elle va plus loin et en conscience. Enfin affranchie de ses carcans, elle libère une gestuelle spontanée, représente l'image de la femme libre, devenant la danseuse de l'amour et du bonheur, les distribuant autour d'elle par le seul fait d'être.

...

Extrait des pages 233-234

"ESPERANZA" pour les sans papier
Des halles, un donjon, un samedi, c'est le marché des couleurs, du temps qui passe, du temps qui file, qui file des jours heureux, le moment des bonjours, des sourires, du début de la fin de semaine qui fait des passants détendus.
De la couleur partout en ce jour de marché. De la musique aussi. Une, deux ou trois filles y jouent et chantent chaque semaine un répertoire traditionnel.
Ce jour là, UNE MANIFESTATION SILENCIEUSE S'ORGANISE POUR LES SANS-PAPIER.Le carrefour est humain, lui, débarrassé de tout véhicule.
Debout, assis, pancartes à l'appui, il est midi, l'heure de dire en silence parce qu'il n'y pas de MOTS pour ces MAUX.
SANS-PAPIER, mais pas sans musique et sans coeur.
Au violon ou à l'accordéon diatonique, les trois jeunes filles apportent leur contribution à l'évènement, elles quittent leur passage pour la rue, pour la cause.
Quoi de mieux pour finir en beauté que de jouer ESPERANZA, l'espérance ? Quand un cercle silencieux est formé de militants, les autres n'osent pas s'y joindre. La musique le permet. Partout où elle est, on est à sa place, elle redonne une place.
TISAE S'ELANCE AU COEUR DE LA MUSIQUE, ELLE DIT A SA FAçON, et à l'aide du son, les choses qui acceptent.
"ACCORDEZ "ON", ACCORDEZ-VOUS".
Une femme la retrouve, essoufflée d'avoir dansé quand ça monte,quand ça descend.
Je vous ai déjà vue. nous avions fait des réunions et voté pour une manifestation silencieuse. Mais cette musique et cette danse ont leur importance aussi. Nous y réfléchirons dorénavant.
La belle musique qui émeut, rassemble et oblige à aimer les gens, TOUS LES GENS.

Anonyme a dit…


Pour la non-violence,
LE CHERCHEUR DE VERITE
Je ne suis qu’un pauvre combattant dont l’âme aspire au bien parfait, à la vérité complète et à une NON-VIOLENCE sans défaillance,non seulement dans mes actes et mes paroles, mais aussi dans mes pensées.
Jusqu’ici, pourtant, je n’ai pas atteint cet idéal dont le bien-fondé ne fait pour moi aucun doute.
L’ascension est pénible mais je prends plaisir à affronter les difficultés du parcours,chaque pas de plus me rend plus fort, et plus apte à faire le suivant.
M.K. Gandhi
“Tous les hommes sont frères”