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dimanche, août 21, 2011

Il est une cousine

qui en tant que fœtus s'est fait mettre un doigt dans l’œil,
avouez que c'est inhabituel de se faire éborgner par une jumelle...
 Ce fut le début d'une vie invraisemblable qui allait réclamer d'elle d'apprendre à choisir le détachement, de pratiquer le pardon à vaste échelle, de se tenir seule et ferme au juste milieu en ne comptant que sur son propre discernement afin de devenir cette lumière stabilisée qu'elle EST devenue.
Il fallait  "que le choix soit fait ".
Elle sait qu'on ne sert pas deux maîtres à la fois donc elle a appris à "choisir la voie qui conduit entre les deux grandes lignes de force", la voie juste entre les deux grandes paires d'opposés, le choix qui réoriente l'aspirant sur le chemin du Père  quand l'énergie de la forme se trouve équilibrée par l'énergie de l'âme... Un véritable travail d'Hercule à accomplir.

Pour y parvenir, je l'ai vu accepter de tout perdre : un cadre de vie, sa propre famille, l'amour de ses fils, son travail,sa santé. Tout absolument tout. Comme si elle était menée de crucifixion en crucifixion sans la vision d'une résurrection proche. Mais elle peut croire avant de voir, aussi je l'ai vue grâce à cette énorme force  être récompensée au centuple. Ce travail de titan poursuivi sans relâche avec  foi et espérance  l'a menée à cet équilibre qu'elle démontre en tout, à cette joie qu'elle partage sans compter, à ces services multiples qu'elle rend du plus petit au plus grand avec le même dévouement et sans même en parler. Elle n'a peut être pas de diplôme universitaire, ma cousine Marie, mais elle a gagné haut la main le plus haut des concours passé sur le fil du rasoir : celui qui consiste à être reconnue par l'âme comme un serviteur efficace pour avoir su se libérer des pièges extérieurs afin de devenir, consciemment , et elle a pu le constater elle même sur le Chemin de Compostelle, cette force fraîche sur la colline, ce sourire qui transmet la joie, cette sérénité qui repose. Un cadeau pour ceux qui ont le bonheur de croiser sa route. Elle a, mieux que personne, elle qui a choisi de se faire appeler Marie tout court, gagner le droit d'y accoler son second prénom  : RENEE , car "re -née", certes elle l'est. Belle vie à toi ,doux et apaisant monceau d'Amour.

2 commentaires:

Baker Street a dit…

Nous serions plusieurs à témoigner de la véracité de tout ce qui est dit à ton sujet, Marie. Marie, née, et "re-née" sans cesse.
J'écoute.
Et j'entends Sonja. Qui penche son visage lumineux vers cet épisode du blog, en particulier, et qui te dit "Oui, c'est bien toi !".

Mais n'oublie pas, non plus, Anne, que tu es un miroir...

Bisous à toutes les deux !

Martine a dit…

Entièrement d'accord sur cette belle phrase
"Un cadeau pour ceux qui ont le bonheur de croiser sa route."
Merci de m'avoir fait croiser sa route, via ton blog de belles rencontres colorées naissent.
Belle et longue route à toi ! et MERCI encore.