
Pluie ou pas je n’avais qu’une idée : aller marcher sur les rives du Mékong tant attendu car quand j’entendais enfant “ Ma Tonkiki, ma Tonkiki , ma Tonkinoise », allez savoir pourquoi c’est sur les bords du Mékong que je la visualisais promenant son ombrelle . Me voilà donc à y promener à mon tour mon parapluie et à me réjouir de toutes les odeurs qui montaient des stands de cuisine qui se suivaient sans discontinuer sur au moins 300 mètres . Citrons verts, citronnelle, coriandre, menthe embaumaient l’air . Comme chaque petite gargotte a ses tables et sièges ( parfois comme ici seulement de gros pneus reconvertis en siège ) en contre bas c’est comme s’il y avait le long des bancs de sable , le niveau du fleuve étant en ce moment encore bas , un bar unique de 300 m . Où l’on sert principalement de la bière et éventuellement du Johnny Walker que les gens viennent déguster en regardant quand il y en a le coucher de soleil . Celui-ci était pâle ! Les bonnes odeurs étaient telles que j’ai fini par dîner à 17h ravie de rattraper bientôt la nuit blanche de la veille . Le poisson grillé que j’avais dans l’assiette était encore vivant dans un gros baquet d’eau quand j’ai, à cause de ses rondeurs , hélas jeté mon dévolu sur lui pour le plus grand soulagement des voisins, possiblement.

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