
Le dernier soir, nous les farangs, nous étions avertis d’être là à 6 heures, les parents nous réservant une surprise. C’était évidemment en bonne et due forme une cérémonie de la reconnaissance et d’accueil au sein de la famille. La pièce était toute préparée Le père s’est fait traduire par « l’oncle », son frère qui vit en Amérique depuis 40 ans ... « Quand sa fille Toum et tant aimée lui a demandé de loger 6 farangs pour 4 nuits même si c’était par terre , il a bien sûr dit oui , mais jamais au grand jamais il n’aurait pensé que ce serait aussi sympa , qu’il nouerait avec chacun des relations si affectueuses » aussi avait-il avec l’accord de son épouse, décidé que nous ferions à jamais partie de sa famille et que la porte serait toujours ouverte . Je pourrais par exemple considérer la maison mienne, me dit-il avant le diner, si je voulais passer ici les dernières années de ma vie. Il y aurait toujours assez de monde autour pour prendre soin de moi et de ma faible jambe et comme j’avais deux ans de moins que lui et deux ans de plus que sa femme nous ferions un joyeux trio de vieux buvant du lao lao en parlant le français. A la tienne Etienne !

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