C'est difficile
D'ailleurs le virus m'a rattrapée à peine arrivée
je déambule dans le gris
au bord des vagues de nostalgie
courbatue , enrhumée
Je vous écris dès que ça va mieux
C'est à dire demain
Probablement .
Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
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dimanche, décembre 30, 2012
vendredi, décembre 28, 2012
Pleine Lune du Capricorne
Le 28 Décembre 2012 à 12H22
Note-clé du signe : Je suis perdu dans la lumière supérieure
et je tourne le dos a cette lumière
Energie de la Volonté et de l'Intelligence active - Philosophie
Constellation du Capricorne 2012
Au solstice d’hiver,
le Capricorne marque le retour de l'ascension du soleil, lui-même relié à
l'élévation de l'Esprit, Les aspirants qui, constellation après constellation,
ont expérimenté en leur corps et en leur esprit, recueillent maintenant le
résultat de leurs efforts. Un tel travail est aussi le travail planétaire.
L’homme avisé reçoit
avant tout son enseignement de la Nature. C'est un point crucial de la
progression humaine. En accompagnant les étapes de la progression du soleil
dans son cycle zodiacal, la transformation de la personnalité peut s’opérer,
pas à pas.
La plupart des
humains savent ce qu'ils doivent accomplir mais ils ne le font pas. La
connaissance est présente, mais pendant l'action, la personnalité supplante
très vite le Moi. Et les livres ne peuvent aider à réguler un tel comportement.
La Transformation de soi est tout d’abord un processus intérieur.
Certains visitent des
endroits sacrés dans des régions lointaines et reviennent avec quantité de
photographies et de vidéos, simplement pour montrer à d'autres. La satisfaction
de soi ne peut, dans ce cas, aider à provoquer les transformations nécessaires.
En cherchant bien,
une personne proche de nous est sans doute aussi capable de transmettre la
connaissance et de montrer la voie. Mais, d'une manière ou d'une autre,
l'esprit de l'homme n’accepte pas spontanément ce qui est simple et évident. La
plupart des étudiants occultes perdent leur simplicité dans la poursuite de
leurs études créent souvent eux-mêmes des obstacles insurmontables. Un esprit
clair est en mesure de discerner les pensées naturelles ou anormales en lui, et
chez d'autres.
Beaucoup placent leur
idéal dans un Maître du passé et essaient de vivre conformément à ses écrits.
Pourtant ce Maître qu'ils vénèrent est tout aussi présent dans leur
environnement immédiat sous la forme de parents, frères, amis, collègues et
dans la compagnie d’animaux, d'oiseaux, etc. Le fait de négliger leurs besoins
chaque fois que nécessaire est évidemment contraire à l'enseignement de
n'importe quel Maître authentique.
Souvent, les
étudiants recherchent l’expérience insolite, mystérieuse, car ils ont en tête
des récits de beauté et de sérénité. Mais comment peut-on aspirer à un enseignement
élevé si le travail fondamental n’a pas bien été réalisé au préalable ? Le
Respect de ses propres parents, des enseignants, des anciens, de l'animal que
l'on rencontre fait partie de l'apprentissage. Par le respect, on y construit
l'harmonie. Par l'irrespect on construit le désaccord autour de soi et se
développe ensuite l'irrespect à la société.
Cette Vie est perceptible et tangible dans toute sa qualité d’Amour. Mais nous nous sommes tellement habitués à la vivre que l’on ne se rend compte de sa réalité que lorsqu’elle n’est plus là. Lorsque nous touchons du doigt la mort d’une forme : d’une planète entière, d’un océan, d’un cours d’eau, d’une forêt, d’un animal ou d’un être humain, il semble que ce soit le moment justement de la révélation de la Vie. On se sent tellement intensément vivant face à la mort de la nature matérielle !
Nous sommes placés à
une étape fascinante de l’évolution humaine, le moment où se dévoile le chemin
vers la plus grande Vie. Il semble à tout œil ouvert que la mort touche
actuellement toute la planète : des nations s’effondrent, des races disparaissent,
qu’elles soient humaines, animales, végétales et même minérales. Le processus
de dissolution est certes déroutant : tout ce qui résiste souffre et
geint. Fermement, l’homme est invité à regarder au-delà de sa matière dense
pour découvrir la plus grande Vie. « Ne
te fie pas aux apparences ! ».
lundi, décembre 24, 2012
dimanche, décembre 23, 2012
Amérique du sud
Mais où donc sont-ils cachés ces gens qui ont toujours le sourire ? Certainement pas chez nous où l’humeur est plutôt maussade.
Un récent classement établi au terme d’une longue et fastidieuse étude dévoilait la liste des pays les plus optimistes. On découvrait que les dix pays à l’esprit le plus positif se situent en Amérique Latine.
Bien sûr, ce constat peut surprendre quand on sait que le Guatemala, pays numéro 7 du classement, à un indice de développement très faible et l’un des taux d’homicides les plus élevés au monde. Mais le bonheur semble être ailleurs, notamment dans la capacité à affronter les problèmes que nous rencontrons au quotidien et dans la façon d’y faire face.
Le Panama et le Paraguay occupent la tête du classement avec le Salvador, le Venezuela, ou encore le Costa Rica.
Si les habitants d’Amérique Latine sont très fiers de ces résultats, certains expliquent cela par l’habitude fondamentale de se concentrer sur des sources d’énergies positives comme la famille ou la religion.
Car si là-bas la conjoncture économique n’est pas aisée, les habitants semblent avoir conscience des valeurs à suivre, mais aussi des nombreuses ressources naturelles du pays et ses beautés.
L’objectif d’une telle enquête ? Suivre la courbe du bonheur des populations afin d’en tirer les conclusions économiques et matérielles qui s’imposent. Une organisation mondiale a récemment créé un indice de bien-être permettant d’évaluer la qualité de vie des habitants de chaque pays. Une façon comme une autre de s’attaquer aux problèmes de morosité qui sont parfois à la base des fluctuations économiques d’un pays.
Pour l’heure, l’Amérique Latine est donc la destination principale pour les optimistes du monde ! Et si on prenait exemple ?
samedi, décembre 22, 2012
Roissy la pluie
Onze heures, serrés que nous étions dans un avion bruyant d'enfants
Et puis changement de latitude, de décor, de climat
Des kilomètres de couloir pour rejoindre le RER
Heureusement sans bagages
La pluie
La banlieue
Le téléphone mobile archi- présent
Peu de sourires
Une autre vie...
Vers l'aéroport
En me rendant chez Maria et à l'aéroport j'ai pu apprécier comme le nord de la ville est vert .
Coloré. Il semble y faire très bon vivre.
Car
En plus de toutes ces gâteries j'avais un chauffeur qui m'a déposée pour le déjeuner chez la sœur de Felipe, Maria, qui m'avait préparé une soupe traditionnelle de Bogotá aux pommes de terre et au poulet dans laquelle on ajoute câpres, crème fraîche et avocats crus. Une soupe qui s'appelle
Le petit déjeuner
Mes aïeux ! Quelle sublime dernière nuit en Colombie ! Seule dans mon grand lit jusqu'au knock discret qui à 9H annonça l’Arrivée en grande pompe du petit-déjeuner fastueux .
Jus d'orange frais bien entendu !Fruits de saison |
Viennoiseries bien de chez nous. Les petites baguettes surtout après les pains caoutchouteux équatoriens, chiliens, péruviens, bolviens , m'ont semblées divines .
C'était un merveilleux cadeau vraiment que cette nuit dans un décor si harmonieux . Je dis souvent que vu l'état du monde je ne pourrais dépenser des fortunes dans une chambre de grand hôtel et pourtant j'ai vu hier combien je me suis ressourcée , reposée, et bonifiée au sein de tant de beauté.
Chambre 502
Détails V.I.P
Bogota , Victoria
Je suis donc rentrée à Bogotá pour retrouver mes bagages mais ils étaient restés à Sao Paulo et personne ne savait plus s'ils étaient en charge de Lan , d'Avianca ou de Tam . Mais que je ne m'inquiète pas ils me seraient livrés à l'hôtel avant même que je me réveille! Et j'étais bien contente parce que je venais de perdre une vis de la monture de mes lunettes donc il me fallait la paire de rechange évidemment dans les bagages !
Où était mon hôtel ?
Où était mon hôtel ?
Eh bien figurez-vous que mon hôtel avait été réservé par mon ami Richard L. qui m'avait offert un si beau séjour à Carthagène en début de ce parcours et que j'allais passer la nuit au Sofitel Victoria Rejia . Le temps de remplir les papiers des bagages égarés , je n'y étais qu'à 22H mais quelle belle surprise ! Je n'ai pas l'habitude depuis 7 ans de ces établissements de luxe et de raffinement et celui -ci l'était imprégné dès l'entrée.
Jour de rage
J'avais loupé l'avion Avianca de la nuit mais je pensais prendre le suivant à 9 heures du matin qui me permettrait de prendre à 18H l'avion pour Paris
Mon billet étant périmé et l'avion étant surbooké , j'étais sur liste d'attente et n'ai pas pu embarquer
Ça commençait à être croquignolet
Tam m'a trouvé une place , la dernière , sur Lan Airlines
Le problème c'est que cet avion arrivait à Bogota après le départ de l'avion Air France Bogotá / Paris que je manquais donc inévitablement. Air France a eu la gentillesse de me proposer une billet direct Sao Paulo-Paris mais il ne restait plus de place finalement...
Et les bagages étant en connexion pour être de Buenos Aires transférés vers Bogota je ne pouvais les récupérer . Ils risquaient de s'égarer
Me voilà donc bien obligée de boucler mes 10000 premiers ks pour retourner en Colombie.
Et cette Rivière que vous voyez et bien c'est l'Amazone , dans sa forêt .
C'était amusant de voir le soleil se coucher à nouveau à 18H quand à Ushuaïa il se couchait à 23
C'est que nous étions à nouveau près des Caraïbes...
Mon billet étant périmé et l'avion étant surbooké , j'étais sur liste d'attente et n'ai pas pu embarquer
Ça commençait à être croquignolet
Tam m'a trouvé une place , la dernière , sur Lan Airlines
Le problème c'est que cet avion arrivait à Bogota après le départ de l'avion Air France Bogotá / Paris que je manquais donc inévitablement. Air France a eu la gentillesse de me proposer une billet direct Sao Paulo-Paris mais il ne restait plus de place finalement...
Et les bagages étant en connexion pour être de Buenos Aires transférés vers Bogota je ne pouvais les récupérer . Ils risquaient de s'égarer
Me voilà donc bien obligée de boucler mes 10000 premiers ks pour retourner en Colombie.
Et cette Rivière que vous voyez et bien c'est l'Amazone , dans sa forêt .
C'était amusant de voir le soleil se coucher à nouveau à 18H quand à Ushuaïa il se couchait à 23
C'est que nous étions à nouveau près des Caraïbes...
vendredi, décembre 21, 2012
Nuit d'orage
Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Nous devions embarquer sur la Tam vers 21 h pour décoller à la demie .
L'avion était moins confortable mais qu'à cela ne tienne ! L’hôtesse a eu la gentillesse de me placer juste à l'avant là où je peux bien allonger le pied .
Il pleuvait . Il y avait un orage qui commençait.
A cause des éclairs qui s’intensifiaient, le capitaine annonça qu'il devait interrompre le "fueling" le ravitaillement de carburant.
Une heure, deux heures, trois heures.
L'orage ne faisait que s'intensifier.
Je savais déjà que je venais de louper l'avion qui de Sao Paulo devait me mener à Bogota où je devais arriver à 6h du matin .Où un chauffeur du Sofitel , grâce à la courtoisie de mon ami Richard, devait me prendre et m'emmener au Victoria Rejia afin que je m'y repose avant l'avion du soir pour Paris. J'avais aussi un déjeuner de prévu avec la sœur de Felipe, mon nouvel ami de Medeline . Mais je ne m'inquiétais pas. J'avais loupé l’avion de 2h du matin mais sûrement je prendrai le suivant à 9H. Tant pis pour la douche, je décalerais d'un poil le déjeuner et tout irait très bien...
C'était sans savoir que 3 heures plus tard nous attendrions toujours...Pas de diner, même pas un thé , rien de proposé. L'équipage était visiblement soucieux et occupé ailleurs.
Nous avons finalement décollé après 6 heures d'attente et il était donc 6h du matin quand nous sommes arrivés au Brésil dans la mauvaise humeur générale car évidemment je n'étais pas la seule à avoir loupé la connexion...Celle là ou une autre. Le soleil se levait
C'était beau tout de même mais nous étions vannés.
C'est après que tout s'est gâché.
Nous devions embarquer sur la Tam vers 21 h pour décoller à la demie .
L'avion était moins confortable mais qu'à cela ne tienne ! L’hôtesse a eu la gentillesse de me placer juste à l'avant là où je peux bien allonger le pied .
Il pleuvait . Il y avait un orage qui commençait.
A cause des éclairs qui s’intensifiaient, le capitaine annonça qu'il devait interrompre le "fueling" le ravitaillement de carburant.
Une heure, deux heures, trois heures.
L'orage ne faisait que s'intensifier.
Je savais déjà que je venais de louper l'avion qui de Sao Paulo devait me mener à Bogota où je devais arriver à 6h du matin .Où un chauffeur du Sofitel , grâce à la courtoisie de mon ami Richard, devait me prendre et m'emmener au Victoria Rejia afin que je m'y repose avant l'avion du soir pour Paris. J'avais aussi un déjeuner de prévu avec la sœur de Felipe, mon nouvel ami de Medeline . Mais je ne m'inquiétais pas. J'avais loupé l’avion de 2h du matin mais sûrement je prendrai le suivant à 9H. Tant pis pour la douche, je décalerais d'un poil le déjeuner et tout irait très bien...
C'était sans savoir que 3 heures plus tard nous attendrions toujours...Pas de diner, même pas un thé , rien de proposé. L'équipage était visiblement soucieux et occupé ailleurs.
Nous avons finalement décollé après 6 heures d'attente et il était donc 6h du matin quand nous sommes arrivés au Brésil dans la mauvaise humeur générale car évidemment je n'étais pas la seule à avoir loupé la connexion...Celle là ou une autre. Le soleil se levait
C'était beau tout de même mais nous étions vannés.
C'est après que tout s'est gâché.
Le chemin du retour : la journée des baisers
Le chemin du retour allait me fournir des champs d'expériences diverses.
A vrai dire je crois que c'était un test .
D'abord il y a eu la journée des bisous
la journée du coeur
la journée des cimes .
C'était le jour de mon départ d'Ushuaia
Donc le mercredi 19
Qaund j'ai quitté l'hostal vers 11H les femmes de ménage s'étaient alignées à ma porte pour m'embrasser .
C'était très émouvant et surprenant parce que c'était de vraies accolades et de gros baisers comme seul Michel à ma connaissance savaient en donner . Des baisers qui vous soulèvent de terre et vous donnent de la force .
Quand je suis arrivée à la réception j'ai eu mon lot de baisers aussi , la patronne et son fils Lucas m'ont tendrement serrée dans les bras .
Le chauffeur de taxi est arrivé pour me conduire à l'aéroport proche
Il avait neigé fort la nuit précédente et donc le décor était particulièrement réussi car le vent avait chassé le gris .
Il m'a expliqué que l'aéroport de Ushuaïa était neuf inauguré en 1995 et l’œuvre d'un architecte uruguayen Carlos Oto. Qu'il a été construit pour remplacer le premier aéroport conçu pas les ingénieurs de l'armée qui s'étaient complètement plantés. D'abord la piste de 1500m seulement était trop courte et donc il est arrivé par 2 fois que des Boeings atterrissent dans le canal ! Une autre fois un autre avion a pris un coup dans l'aile sur la montagne trop proche. De plus, la piste était construite contraire aux vents dominants si forts par ici ce qui déportait les engins. ( AH ! L'armée ! Faut -il penser au ras de la casquette ! ). On peut comprendre que même pour se diriger vers une croisière en Antartique les touristes hésitaient à atterrir ici.
Le nouvel aéroport est construit en harmonie avec les vents dominant et sa piste mesure 4500M ce qui permet aux Boeing 747 d'atterrir. Le Concorde s'y est posé 2 fois.
C'était un homme d'une cinquantaine d'années que je ne connaissais pas mais il y avait une forme d’affinité et nous devisions donc gaiement.
Arrivé à l'aéroport il m'a prise dans ses bras et m'a plaqué sur la joue un baiser très ému .
Je me suis dit que ce ne pouvait être mon gros nez et mon visage ridé qui m'attiraient cette soudaine sympathie générale et que peut être le travail intérieur que je venais de faire les jours précédent se voyait sur mon visage finalement.
A l'intérieur de l'aéroport (5500m carrés sur un seul niveau ) j'ai demandé au garçon du bar combien me coûterait une mini bouteille de vin (17cl5) car il ne me restait que 4000 pesos chiliens
- 5000 pesos me dit-il
-Et un verre ?
- 3000.
alors je vais prendre una copa (un verre) de vino tinto, dis-je
Vous avez raison me dit-il car je vais, parce que c'est vous, verser la bouteille entière dans votre verre de toute façon.
Comme je dégustais mon Malbec, un couple s'installa près de moi. C'était un couple de canadiens qui revenaient, émerveillés, d'une croisière en Antarctique (celle là même que j'aurais voulu faire si les 10 jours ne coûtaient pas 6000 euros) et voilà qu'ils me font partager leurs meilleures photos !
absolument fantastiques ( ils m'en enverront d'autres ). Et ce fut un cadeau en soi au point que je décidai que OUI . dès que je peux je le ferai ce voyage là ! Il est, comme ils m'ont dit "une expérience qui vous change une vie - Il y a vraiment un avant et un après ". Tant est grand le silence et prégnante la pureté.
Ils rentaient par Buenos Aires. Quand il se sont levés la femme m'a soudain demandé si ils pouvaient m'embrasser et à leur tour ils m'ont enlacée et embrassée : nous en voilà donc au 8ème baiser de la matinée. Évidemment de baiser en baiser je suis de plus en plus radieuse et radiante je suppose .
Nous avons embarqué sur l'avion d' Aerolineas Argentinas pour le vol Ushuaïa -Buenos Aires.
Et là je me suis trouvée placée près d'une jeune fille qui avait besoin de parler
et qui quand nous nous sommes séparées m'a demandé elle aussi si elle pouvait m'embrasser : 9ème baiser...
C'est donc ce que j'appelle la journée des baisers.
J'avais le cœur léger. Je me sentais transportée par autant de manifestations d'amitié. Et je savais profondément qu'ainsi EST la vraie vie. Qu'ainsi nous devrions tous être les uns avec les autres. Ouverts , généreux , reconnaissants. Aimables et aimant.
Pour ajouter à mon bonheur il y avait dans le ciel un arc en ciel qui se levait tout droit comme un pilier de joie... Life is good .
A vrai dire je crois que c'était un test .
D'abord il y a eu la journée des bisous
la journée du coeur
la journée des cimes .
C'était le jour de mon départ d'Ushuaia
Donc le mercredi 19
Qaund j'ai quitté l'hostal vers 11H les femmes de ménage s'étaient alignées à ma porte pour m'embrasser .
C'était très émouvant et surprenant parce que c'était de vraies accolades et de gros baisers comme seul Michel à ma connaissance savaient en donner . Des baisers qui vous soulèvent de terre et vous donnent de la force .
Quand je suis arrivée à la réception j'ai eu mon lot de baisers aussi , la patronne et son fils Lucas m'ont tendrement serrée dans les bras .
Le chauffeur de taxi est arrivé pour me conduire à l'aéroport proche
Il avait neigé fort la nuit précédente et donc le décor était particulièrement réussi car le vent avait chassé le gris .
Il m'a expliqué que l'aéroport de Ushuaïa était neuf inauguré en 1995 et l’œuvre d'un architecte uruguayen Carlos Oto. Qu'il a été construit pour remplacer le premier aéroport conçu pas les ingénieurs de l'armée qui s'étaient complètement plantés. D'abord la piste de 1500m seulement était trop courte et donc il est arrivé par 2 fois que des Boeings atterrissent dans le canal ! Une autre fois un autre avion a pris un coup dans l'aile sur la montagne trop proche. De plus, la piste était construite contraire aux vents dominants si forts par ici ce qui déportait les engins. ( AH ! L'armée ! Faut -il penser au ras de la casquette ! ). On peut comprendre que même pour se diriger vers une croisière en Antartique les touristes hésitaient à atterrir ici.
Le nouvel aéroport est construit en harmonie avec les vents dominant et sa piste mesure 4500M ce qui permet aux Boeing 747 d'atterrir. Le Concorde s'y est posé 2 fois.
C'était un homme d'une cinquantaine d'années que je ne connaissais pas mais il y avait une forme d’affinité et nous devisions donc gaiement.
Arrivé à l'aéroport il m'a prise dans ses bras et m'a plaqué sur la joue un baiser très ému .
Je me suis dit que ce ne pouvait être mon gros nez et mon visage ridé qui m'attiraient cette soudaine sympathie générale et que peut être le travail intérieur que je venais de faire les jours précédent se voyait sur mon visage finalement.
la chaleureuse charpente de l'aéroport . |
A l'intérieur de l'aéroport (5500m carrés sur un seul niveau ) j'ai demandé au garçon du bar combien me coûterait une mini bouteille de vin (17cl5) car il ne me restait que 4000 pesos chiliens
- 5000 pesos me dit-il
-Et un verre ?
- 3000.
alors je vais prendre una copa (un verre) de vino tinto, dis-je
Vous avez raison me dit-il car je vais, parce que c'est vous, verser la bouteille entière dans votre verre de toute façon.
Comme je dégustais mon Malbec, un couple s'installa près de moi. C'était un couple de canadiens qui revenaient, émerveillés, d'une croisière en Antarctique (celle là même que j'aurais voulu faire si les 10 jours ne coûtaient pas 6000 euros) et voilà qu'ils me font partager leurs meilleures photos !
Ils rentaient par Buenos Aires. Quand il se sont levés la femme m'a soudain demandé si ils pouvaient m'embrasser et à leur tour ils m'ont enlacée et embrassée : nous en voilà donc au 8ème baiser de la matinée. Évidemment de baiser en baiser je suis de plus en plus radieuse et radiante je suppose .
Nous avons embarqué sur l'avion d' Aerolineas Argentinas pour le vol Ushuaïa -Buenos Aires.
Et là je me suis trouvée placée près d'une jeune fille qui avait besoin de parler
et qui quand nous nous sommes séparées m'a demandé elle aussi si elle pouvait m'embrasser : 9ème baiser...
C'est donc ce que j'appelle la journée des baisers.
J'avais le cœur léger. Je me sentais transportée par autant de manifestations d'amitié. Et je savais profondément qu'ainsi EST la vraie vie. Qu'ainsi nous devrions tous être les uns avec les autres. Ouverts , généreux , reconnaissants. Aimables et aimant.
Pour ajouter à mon bonheur il y avait dans le ciel un arc en ciel qui se levait tout droit comme un pilier de joie... Life is good .
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