De Puerto Natales que je quitte à regret tant on s'y fait jusqu'à Punta Arenas au bord du Détroit de Magellan , il y a 3 heure de bus seulement pour couvrir les 250km. Il paraît qu'il faut avoir une constitution solide pour y vivre à l'année. Grands vents , grands froids, grande solitude et grand isolement . . Les pionniers qui y vinrent dès 1848 étaient aguerris ; ce furent surtout des Croates endurcis fuyant les guerres européennes . Le guide du Routard raconte qu'à Punta Arenas existe un phénomène local appelé "l'effet Venturi" . Au centre ville les immeubles qui bordent la place des Armes forment un couloir rétréci où les vents s'engouffrent avec violence provoquant des tragi-comédies . Les habitants prétendent avoir vu des chats s'envoler . Ne parlons pas des piétons qui reçoivent toute espèce de choses tombant des toits sur la tête ou qui sont "roulés-boulés " dans la rue. L'anorak va cruellement me manquer !
Le voyage consiste à faire 5 fois d'affilée la route de Oughtegard à Clifden ( 50km x5) Clifden -Oughtegard
Même largeur de route , même lande, mêmes moutons et en décor lacs et montagnes . Incroyable comme ces deux burs du monde se ressemblent .
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