En vérité

 

  
"The truth is that our finest moments are most likely to occur when we are feeling deeply uncomfortable, unhappy, or unfulfilled. For it is only in such moments, propelled by our discomfort, that we are likely to step out of our ruts and start searching for different ways or truer answers."

M. Scott Peck

(1936 - 2005)

American psychiatrist and author

La vérité est que vraisemblablement nos meilleurs moments se profilent   lorsque nous sommes profondément inconfortables , malheureux , en manque . car c'est seulement alors  que nous allons probablement sortir de nos shémas et chercher des alternatives ou des réponses plus adéquates .

Goûter familial chez Marine

Afin que je puisse voir rassemblés tous les petits enfants en ce premier dimanche du retour .
Les deux petites soeurs étaient à leur affaire !

Génie

«Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide.»

– Albert Einstein 

Même Maria , bientôt 5 ans , comprend ça !

Everyone is a genius ,. But if we judge a fish on its capacity to climb a tree it will spend its life beleiving it is dumb ! 

Plans et plants

"If you are planning for a year, sow rice;

if you are planning for a decade, plant trees;

if you are planning for a lifetime, educate people." 

- Chinese Proverb

Lila , presque 2 ans , la plus jeune de mes 3 petites filles 

Qui a bien changé pendant que je parcourais le monde si je compare la photo d'hier à celle-ci 

Si tu planifies sur un an : plante du riz

Si tu planifies sur dix ans : plante des arbres 

Si tu planifies pour la vie : éduque les gens

Proverbe chinois  

Pointe à Pitre

Déjeuner traditionnel ( boudin noir / crabe farçi)  au super restaurant La canne à sucre sur le port . qui à lui seul vaut le déplacement  avnt de faire 3 heures de tour de ville . 

Le port où il y avait un deux mâts gigantesque 

Cette statue se dresse à l'angle entre la rue piétonne St-John Perse et celle de Nozieres. "Vélo" est le surnom de Marcel Lolli, un très célèbre musicien de la musique folklorique traditionnelle qui a parlé des esclaves de l'île

Et bien sûr comme partout sauf à St Domingue , le pub irlandais 

Au Gosier

Comme j'avais 10 heures d'attete entre mes deux avions à Pointe à Pitre 

J'ai eu le bonheur de m'offrir une matinée au Gosier 

Pour un dernier bain dans les eaux tièdes 

Près de l'arbre du voyageur 

Le Gosier est située au sud de la Grande-Terre et intégrée à l'agglomération dePointe-à-Pitre. Elle est située en bord de mer, entre les villes de Pointe-à-Pitre et des Abymes à l'ouest et Sainte Anne à l'est.

Iceberg en vue

Le Titanic  écolo (trouvé sur FB)

L'ennemi en tête

 

  

"It's hard to fight an enemy who has outposts in your head.."

                                                                       Sally Kempton

C'est bien pourquoi je n'en veux pas !

Entre deux îles encore

Quitter  Sr Barthélémy, très belle vue d'en haut 

Pour arriver en Guadeloupe par brume de chaleur 

Maîtrise

 

Choisir de ne pas réagir sous le coup de la colère et sentir la peine qui gît derrière  est une chose très courageuse à faire  

"Choosing not to act on an angry impulse and to feel the pain that lies beneath it is a very courageous thing to do."

Gary Zukav

Spiritual teacher and author

                                                       The School of Practical Philosophy

L'appel de Philippe T. à Jean F.

diffusé par le site http://resistanceinventerre.wordpress.com/

Jean,

J’aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J’aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu’à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j’étais à Antraigues il n’y a pas si longtemps et je n’ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c’est sacré !
Pardon te t’emmerder, mais l’heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d’idées, je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n’as que les titres d’une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l’heure est grave !

Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s’abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s’immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l’on traque comme d’autres en d’autres temps que tu as chantés, celle qu’on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n’est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l’on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l’essentiel…

Jean, rechante quelque chose je t’en prie, toi, qui en voulais à D’Ormesson de déclarer, déjà dans le Figaro, qu’un air de liberté flottait sur Saïgon, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre Guéant qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s’est vendu à la Première dame de France. Ecris-nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait Guéant et tous ceux qui le soutiennent !
Jean, l’huma ne se vend plus aux bouches des métros, c’est Bolloré qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l’info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs… Tu l’aurais chanté même chez Drucker cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l’Elysée pour avoir l’honneur de poser des questions préparées au Président, tu leurs aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu…
Jean, l’argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. Lajustice avance péniblement grâce au courage de quelques-uns, et l’on ose donner des leçons de civilisation au monde…
Jean, l’Allemagne n’est plus qu’à un euro de l’heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La Hongrie retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l’haleine fétide des renvois populistes de cette droite “décomplexée”.

Jean, les montagnes saignent, son or blanc dégouline en torrents de boue, l’homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n’est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire.
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l’industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s’endetter il s’endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite… Finies les jacqueries !
Jean, la Commune n’en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous “le Temps des Cerises” ? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade… Ici on massacre l’Ecole laïque, on lui préfère le curé, on cherche l’excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés…

Jean, je te quitte, pardon de t’avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j’aime cette France, je l’aime ruisselante de rage et de fatigue, j’aime sa voix rauque de trop de luttes, je l’aime intransigeante, exigeante, je l’aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d’elle même pour le plus pauvre qu’elle, quand elle s’appelle en 54 par temps d’hiver, ou en 40 à l’approche de l’été. Je l’aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu’à elle-même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts…

Jean, je voudrais tellement t’annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai…
Je t’embrasse.

Philippe Torreton

YOUR gift

 

  

"The purpose of life is to discover your gift. The meaning of life is to give your gift away."

 

David Viscott

(1938 - 1996)

American psychiatrist, author

L'anniversaire d'Yvan

Du matin au soir, aujourd'hui c'est l'anniversaire dYvan.

Envolé le bel enfant

Un mot de remerciements sur le cahier des invités 

Re bateau St Barth /St Martin 

Le gracieux enfant qui tant m'évoque sa mère, et qui  s'est assoupi sur le pont, va s'envoler et regagner Paris 

Après un dernier déjeuner de jolies confidences ponctuant notre semaine de complicité   

Et je regagne l'île au doux visage 

Derniers rouleaux

Dernière journée de vacances à St Barth pour Némo . Demain nous prendrons le bateau pour St Martin d'où il reprendra l'avion . Nous n'avons pas pu  ( = su ) éviter hier un léger coup de soleil sur les épaules si bien qu'aujourd'hui la baignade doit se faire en T-shirt . Il a plu . Il y a pas mal d'algues et les rouleaux sont trop forts pour moi  à la plage des Gouverneurs  aussi après quelques tasses je préfère l'attirer sur le sable où il s'applique à construire une mini digue que chaque vague  démolit!

Nos beaux jours

En attente des résultats des élections , Carole  

Pour commencer Skypons Papa ! 

Nos beaux jours se succèdent sur le même modèle :
matinée cool dans cette maison magnifiquement placée avec une vue splendide

Après -midi plage et baignade dans les eaux turquoises







Petit pot parfois  au Sélect à Gustavia avec une pause lecture - Némo lit la vie d'Helen Keller qui nourrit  ma propre enfance -

Internet, blog  ou jeux électroniques en soirée à moins que ce ne soit un jeu de cartes ou les nouvelles à la télé  avant le dîner sur la terrasse, dîner animé  par les concerts de grillons ou au restaurant ( Nous sommes allés au Baz le restaurant de sushi que gère Yvan , au Ti-Zouk où les ribs ou les crabes farcis sont excellents à déguster en appréciant le talent de  la chanteuse du jour ) et chez Eddy's, un restaurant exquis dans un jardin enchanteur  ). Et grosse nuit !

The story of the week ( Practical Philosophy)

Relying on Joy    At the time of Buddha, there lived an old beggar woman called Relying on Joy. She used to watch the kings, princes, and people making offerings to Buddha and his disciples, and there was nothing she would have liked more than to be able to do the same. So she went out begging, but at the end of a whole day all she had was one small coin. She took it to the oil-merchant to try to buy some oil. He told her that she could not possibly buy anything with so little. But when he heard that she wanted it to make an offering to Buddha, he took pity on her and gave her the oil she wanted. She took it to the monastery, where she lit a lamp. She placed it before Buddha, and made this wish, "I have nothing to offer but this tiny lamp. But through this offering, in the future may I be blessed with the lamp of wisdom. May I free all beings from their darkness. May I purify all their obstructions, and lead them to enlightenment."        That night the oil in all the other lamps went out. But the beggar woman's lamp was still burning at dawn, when Buddha's disciple Maudgalyayana came to collect all the lamps. When he saw that one was still alight, full of oil and with a new wick, he thought,"There's no reason why this lamp should still be burning in the day time," and he tried to blow it out. But it kept on burning. He tried to snuff it out with his fingers, but it stayed alight. He tried to smother it with his robe, but still it burned on. The Buddha had been watching all along, and said,"Maudgalyayana, do you want to put out that lamp? You cannot. You cannot even move it, let alone put it out. If you were to pour the water from all ocean over this lamp, it still wouldn't go out. The water in all the rivers and the lakes of the world could not extinguish it. Why not? Because this lamp was offered with devotion and with purity of heart and mind. And that motivation has made it of tremendous benefit." When Buddha had said this, the beggar woman approached him, and he made a prophesy that in the future she would become a perfect buddha, called Light of the Lamp.        So it is our motivation, good or bad, that determines the fruit of our actions.                               As told by Sogyal Rinpoche in The Tibetan Book of Living and Dying.

Le dimanche des anniversaires

Nous sommes cinq en ce moment "à la maison", dans la villa Tao : 1 bélier et 4 taureaux. Les anniversaires s'étalent  du 20 avril pour Gaëlle au 17 mai pour Carole en passant par le 21 avril pour Némo, le 24 avril pour Yvan et  le 8 mai pour moi. Pour fêter cette assemblée de bêtes à cornes nous décidons de faire une journée de fête. Elle commencera par un petit déjeuner archi copieux dans un bel hôtel de l’île, au St Barth, Ile de France.

Suivie de 3 heures d'amusement fou dans les vagues, sur une plage peu fréquentée en cette matinée du dimanche. Je ne vous dis pas l'état de mes genoux quand je me laisse blackbouler dans les rouleaux par ce petit fils là dont on entend alors les éclats de rire à la ronde.

Suivie d'une après -midi calme avant le résultat des élections
suivi d'un méga barbecue bien arrosé de champagne.

A propos des élections St Barth est une commune particulière. Il n'y avait sur les panneaux électoraux que la photo de Sarkozy ! Seul candidat dans les esprits apparemment. On ne peut pas dire que la gauche soit très active sur ces rivages bénis. Taux d'abstention entre st Barth et St Martin : 63% ! Le président sortant obtient 44% des voix parvenues jusqu'à lui !

Anniversaire de Némo

 

21 Avril c'est l'anniversaire de Némo. Il a 12 ans . 

Mon cadeau , c'est d'embarquer avec lui sur le Yellow Submarine qui va nous permettre de voir les nombreux poissons qui habitent à la sortie du port sur une épave et de nombreuses tortues. Bonheur garanti pour nous deux.

Il recevra aussi de la part de nos amis, un cadeau unique et original. Un trésor. Un bijou fait à sa mesure d'une pièce de 8 réaux qui revient de loin et dans l'espace et dans le temps (Charles Quint (1506-1555) accorde au Comte de Schlick une patente en 1525 pour la création d' une pièce en argent de 28,59 g à 0,900 de fin)La pièce de 8 réaux en 1813 au Canada  s’appelle piece of eight, dollar, Spanish Milled Dollar ou encore pillar dollar.Les français se distinguent et donnent le nom de piastre à la pièce valant un Écu sous Louis XV 29,4 g et 0,917 de fin, l'écu vaut 6 livres et la livre vaut 20 sous, en d'autres termes, l'écu fait 120 sous.)


Celle-ci, avant de lui arriver sur le cou a passé quelques 300 ans en fond de cale d'une épave elle aussi mais la voilà montée par Carole qui a pu se procurer une dizaine de ces pièces certifiées sur e-bay.
Un magnifique cadeau qu'il gardera précieusement tel un talisman .