Au Sacré Coeur et au coeur de la ville

 J’ai visité l’école de Léon Jules. Ainsi j’ai pu encore rentrer dans une classe et voir tous les élèves debout me dire  " bonjour madame".

                                            puis « merci maîtresse » quand ils ont pu se rasseoir

Nous avons vu la belle chapelle conçue par un architecte français et qui est en forme de pirogue renversée 

Nous avons vu la sortie des classes de l'école des Sœurs d'à côté 

«. L’école privée ne coûte que 1200 ariaries par mois (50centimes) et pourtant il y a peu de familles qui peuvent se l’offrir. Les classes sont de 65 aussi mais les professeurs se dédient à leur travail et les résultats sont bons alors que beaucoup d’écoles publiques ne servent que de garderie, de passe temps comme dit Léon Jules.

Ensuite l’opticien : mais pas de verres bi- focaux, ici. Pour ça c’est Tana ! à plus de 1000kms de là !

Pas de fabricants de sandales, des cordonniers qui réparent , il y en a  plein, mais quelqu’un qui créerait c’est à Tana …

Un petit Acer comme le mien  pour les pamphlets de notre chansonnier national, c’est à Tana .

A Tuléar, ville un peu fantôme, il y aura un téléphone mobile pour Julie qui n’en avait pas et une SD card pour un appareil photo qui, c'est sûr, tout cassé qu’il est, sera réparé grâce à l'incroyable dextérité malgache et va rester là !