C’est le temple le plus ancien du Tibet sans doute parce que les plus anciens encore ont été détruits ! Il a été édifié en 650 et abrite une fameuse statue du Bouddha, le Jowo, apportée de Chine mais peut être faite en Inde , par la princesse chinoise qui venait épouser le roi Songten Gampo. Ce qui fait qu’il est considéré aussi comme le temple le plus sacré du Tibet. Ça n’a pas empêché en 1959 les chars chinois d’en détruire la façade et de le transformer en porcherie le temps de la révolution culturelle , si bien que malheureusement la plupart des statues datent des années 80 . Le grand temple abrite toutefois le Bouddha du futur avec ses 1000 bras , ses 1000 yeux , ses 8 têtes : « C’est pour mieux te servir, mon enfant ! ». la chapelle principale abrite une statue du Bouddha du présent. Pouvoir contempler une fois dans sa vie cette statue est le vœu le plus cher de tout Tibétain . C’est pour lui que de partout ils viennent , insolents de santé ou usés par le climat et la rudesse des montées, rendre hommage . Les Chinois ont bien essayé de tempérer ces actes de foi mais en vain . C’est peut être ce qui est le plus marquant autour du Jokhang , le défilé constant de gens en prière croisant tous les 5O m des groupes de 5 ou 6 soldats qui marchent au pas saccadé comme pour les impressionner et qui ne se laissent pas intimider tant ils sont préoccupés par leur « kora » et par la certitude dans laquelle ils se tiennent que grâce à ce pèlerinage ils sont en train de gagner pour la prochaine fois , chinoise ou pas , une bonne réincarnation .
Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
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vendredi, mai 22, 2009
Le Jokhang
C’est le temple le plus ancien du Tibet sans doute parce que les plus anciens encore ont été détruits ! Il a été édifié en 650 et abrite une fameuse statue du Bouddha, le Jowo, apportée de Chine mais peut être faite en Inde , par la princesse chinoise qui venait épouser le roi Songten Gampo. Ce qui fait qu’il est considéré aussi comme le temple le plus sacré du Tibet. Ça n’a pas empêché en 1959 les chars chinois d’en détruire la façade et de le transformer en porcherie le temps de la révolution culturelle , si bien que malheureusement la plupart des statues datent des années 80 . Le grand temple abrite toutefois le Bouddha du futur avec ses 1000 bras , ses 1000 yeux , ses 8 têtes : « C’est pour mieux te servir, mon enfant ! ». la chapelle principale abrite une statue du Bouddha du présent. Pouvoir contempler une fois dans sa vie cette statue est le vœu le plus cher de tout Tibétain . C’est pour lui que de partout ils viennent , insolents de santé ou usés par le climat et la rudesse des montées, rendre hommage . Les Chinois ont bien essayé de tempérer ces actes de foi mais en vain . C’est peut être ce qui est le plus marquant autour du Jokhang , le défilé constant de gens en prière croisant tous les 5O m des groupes de 5 ou 6 soldats qui marchent au pas saccadé comme pour les impressionner et qui ne se laissent pas intimider tant ils sont préoccupés par leur « kora » et par la certitude dans laquelle ils se tiennent que grâce à ce pèlerinage ils sont en train de gagner pour la prochaine fois , chinoise ou pas , une bonne réincarnation .
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