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lundi, novembre 29, 2010

A Ziguinchor




Je loge dans la petite ville de 150.000 habitants où il reste quelques jolies bâtisses, aujourd’hui transformées en bâtiments administratifs et mal entretenus. Il y a même une agence consulaire de France ! Le tourisme, qui fut assez florissant il y a trois décennies, n’a pas repris après les troubles et nous n’étions pas nombreux à loger au «Perroquet», ce qui me valut pour un prix très raisonnable d’être hébergée dans une chambre propre et claire à l’étage (celle à droite de la serviette) avec vue sur le fleuve. Un bateau pourtant (tout neuf de surcroît du fait que le précédent "le Joola" naufragé en 2002 fit 1864 victimes officielles) relie Dakar en direct 2 fois par semaine en 13 heures mais il est plus emprunté par les autochtones que par les visiteurs blancs pour le moment.
Ma première visite fut pour la pharmacie car le releveur en plastique que j’étais si fière d’emporter de Paris, comptant sur lui pour me donner de la tenue, n’avait fait que me blesser au sang le talon et le coup de pied droit et avait fortement sensibilisé la plante qui semblait presque usée ! Une fois pansée, je me laissai aller à m’inscrire pour une balade en pirogue de plusieurs heures dans la mangrove, pour le lendemain matin non sans avoir rappelé au piroguier que je ne pourrai pas marcher. Mais, dit Anan, nous visiterions l’île aux oiseaux où je verrais, au milieu des palétuviers, flamants roses, aigrettes, cormorans, hérons, cigognes, pélicans et autres bécasses. Et nous déjeunerions au village typique d'"Affiniam" qu'il fallait absolument visiter. Je fais peu d’excursions en fait car organisées pour les touristes, elles sont souvent assez chères (ici 22 euros pour la journée, euros qui économisés me permettraient d’aider pratiquement et sur le champ l’un ou l’autre dans le besoin ).

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