Christchurch

Nous étions à Christchurch en fin de matinée tout de suite plongés dans le cœur de la ville qui n’est pas bien grande et avec laquelle j’ai résonné immédiatement. Il y faisait presque trop chaud pendant que nous dégustions notre portion de frites et une bière à la terrasse d’un autre vieil hôtel. Nous picorions seulement car pour notre dernier soir Jean Michel était déterminé à m’inviter dans le restaurant le plus réputé de la ville. En attendant la ville était en effervescence ; Nous avons eu le droit au bourgmestre, aux chanteurs de l’armée du salut crevant de chaud sous leur capeline de père Noël, à un autre concert encore et même à quelques airs écossais car il y avait à deux pas un joueur de cornemuse. Mon obsession du jour était de reconsidérer mes bagages, Jean Michel pouvant rapporter en France ce dont je voudrais bien me délester ! Je cherchais un sac qui roule qui soit intermédiaire entre le sac a dos que j’avais emporté ne serait –ce que pour transporter mon ordinateur et les nombreuses connections que je semble collectionner, sac a dos très joli bien sûr mais qui une fois plein est si lourd que j’ai du mal à le porter. La mallette roulante dans laquelle j’avais fini par le mettre était quasiment aussi encombrante que mon bagage principal donc je traînais Jean Michel de fort bonne composition je dois dire de magasins de sports en maroquinerie espérant trouver quelque part le sac miracle qui porterait légèrement le tout !!!! Hélas sans succès. Il semblerait que le sac parfait pour handicapée ne soit pas encore sur le marché ! Nous logions dans un très bel endroit à quelques 2 Kms du centre, dans une chambre confortable mais je n’en profitais guère le principal sujet de ma conversation tournant autour du poids des bagages, et du fait que puisque je n’avais plus désormais que 2 pantalons, une jupe, une combi , une robe, une chemise de nuit, 2 soutien- gorge , 4 culottes, 5 hauts, 2 paires de chaussures , un parapluie dans ce sac, il ne devrait pas être si lourd !!!!On peut difficilement faire moins même si l’on tient absolument à garder le manteau de cashemire et les chaussettes en pur angora au cas où , et bien evidemment la combinaison grise d'Emmanuelle, la jupe noire de Marine subtilisee a la derniere minute et le vieux cardigan a fermeture que Steph portait a 16 ans !
Mais Jean Michel qui m’avait déjà patiemment écoutée 20 fois et expliqué dix que le poids de l’informatique en était la cause a mis fin à mes élucubrations en m’emmenant au restaurant m’alourdir un peu plus !