Pour aller du niveau 0 de la mer jusqu'à Cuenca située à 2530 m bien sûr on allait grimper grimper grimper sur des routes en espaliers d'ailleurs de toute beauté, de vallée en vallée
Et un moment nous étions déjà si haut que nous nous sommes retrouvés en bus au-dessus des nuages.
J'avais déjà vu ces paysages en avion mais jamais à terre de si près.
Parce qu'avec les crêtes on aurait vraiment dit une mer d'écumes et sous le ciel d'un bleu dense c'était magique
Les nuages sont montés encore et on avait les pieds dedans ! De temps en temps un bout se détachait pour faire comme Jonathan le Goéland.
Puis on s'est éloigné de la vallée. Plus haut toujours plus haut et les brumes se sont dissipées, les nuages sont montés
Et ne sont plus restées que les vieilles montagnes primaires, pleines de sagesse et donc de silence. C'était superbe.
1 commentaire:
Cela m'évoque un autre livre de Richard BACH "Ailleurs n'est jamais loin quand on aime".
Extraits : "... Mais souviens-toi, ajouta-t-il, que de ne pas être connue, la vérité n'en est pas moins vraie". Et encore : ""Comme tout ce qui ne peut être touché par la main ou vu par l’œil, ton don deviendra plus puissant au fur et à mesure que tu t'en serviras... et enfin tu comprendras que tu n'as pas besoin ni d'anneau ni d'oiseau pour voler toute seule au-dessus des calmes nuages".
Un beau livre. Une belle vérité !
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