Il faut dire que le cousin de Mohan à qui je rends visite travaille pour la compagnie Air India et que justement il est de service ce lundi 26 janvier le matin. Si je suis Anne Bercot il a prévu une chaise roulante qui me permettra de passer immigration et douane en un temps record et de retrouver mon vieil ami pour qui il a obtenu un laisser- passer, dès le hall des bagages. Je n’ai pas vu Mohan depuis 9 ans mais c’est du pareil au même et la conversation reprend là où nous l’avions laissée ce jour où nous avions tant bavardé dans un grand hôtel de la ville que, sous estimant le temps qu’il faudrait au rickshaw pour me mener en plein déluge de mousson du palace à l’aéroport j’avais tout bonnement loupé le seul avion du jour pour le Népal ce qui suscita beaucoup d’inquiétude à Katmandou où ma ponctualité habituelle était déjà légendaire ! Aanuradha l’épouse de Mohan nous attend dans le hall et s’empare du charriot qu’elle roule vers la voiture garée sous 30 degrés . L’Inde éternelle . Les vaches et les infirmes sur le bord de la route. Des pauvres en grande quantité dans un décor de bidonvilles tel qu’on a d’abord du mal à croire qu’il puisse exister « pour de vrai » pas loin des vestiges cossus et décrépis de la colonisation anglaise, plus de scooters, pas plus de casques , de magnifiques saris , des ports de tête d’une élégance rare , des 4/4 déjantés, des sourires édentés mais de si beaux sourires . C’est tout ce que je vois, comme une vidéo qui tourne en boucle sur le chemin moins encombré que d’habitude ( nous fêtons aujourd’hui le 60ème anniversaire de la République ) qui nous mène de l’aéroport déjeuner chez le jeune frère de Mohan, Shrikant .
Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
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vendredi, février 06, 2009
Mumbai
Il faut dire que le cousin de Mohan à qui je rends visite travaille pour la compagnie Air India et que justement il est de service ce lundi 26 janvier le matin. Si je suis Anne Bercot il a prévu une chaise roulante qui me permettra de passer immigration et douane en un temps record et de retrouver mon vieil ami pour qui il a obtenu un laisser- passer, dès le hall des bagages. Je n’ai pas vu Mohan depuis 9 ans mais c’est du pareil au même et la conversation reprend là où nous l’avions laissée ce jour où nous avions tant bavardé dans un grand hôtel de la ville que, sous estimant le temps qu’il faudrait au rickshaw pour me mener en plein déluge de mousson du palace à l’aéroport j’avais tout bonnement loupé le seul avion du jour pour le Népal ce qui suscita beaucoup d’inquiétude à Katmandou où ma ponctualité habituelle était déjà légendaire ! Aanuradha l’épouse de Mohan nous attend dans le hall et s’empare du charriot qu’elle roule vers la voiture garée sous 30 degrés . L’Inde éternelle . Les vaches et les infirmes sur le bord de la route. Des pauvres en grande quantité dans un décor de bidonvilles tel qu’on a d’abord du mal à croire qu’il puisse exister « pour de vrai » pas loin des vestiges cossus et décrépis de la colonisation anglaise, plus de scooters, pas plus de casques , de magnifiques saris , des ports de tête d’une élégance rare , des 4/4 déjantés, des sourires édentés mais de si beaux sourires . C’est tout ce que je vois, comme une vidéo qui tourne en boucle sur le chemin moins encombré que d’habitude ( nous fêtons aujourd’hui le 60ème anniversaire de la République ) qui nous mène de l’aéroport déjeuner chez le jeune frère de Mohan, Shrikant .
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