Alors une femme dit : " Parle-nous de la
Douleur."
Et il répondit :
« Votre douleur est cette fissure de la coquille qui recèle
l'harmonie de votre esprit.
Et comme le noyau d'un fruit doit se briser afin que le cœur puisse
mûrir au soleil, ainsi devez-vous connaître la douleur.
Si vous pouviez maintenir votre coeur émerveillé devant les
miracles quotidiens de votre vie,
Votre douleur vous paraîtrait aussi merveilleuse que votre joie ;
Et vous accepteriez les saisons qui animent votre cœur,
comme vous avez de tout temps accepté les quatre saisons qui
traversent vos champs.
Et enfin vous sauriez comment veiller avec sérénité tout au long des hivers de vos malheurs.
Une grande part de votre douleur est choisie par vous-même.
La douleur n'est-elle pas cette potion amère que prescrit le médecin
en vous pour guérir votre moi malade ?
Ayez confiance en ce médecin, et buvez donc sa potion en silence
et en toute quiétude.
Bien que sa main soit forte et pesante, elle est guidée par la tendre
main de l'Invisible.
Et même si la coupe d'argile qu'il vous tend vous brûle les lèvres,
sachez que le Potier l'a pétrie de Ses larmes sacrées. »
Douleur."
Et il répondit :
« Votre douleur est cette fissure de la coquille qui recèle
l'harmonie de votre esprit.
Et comme le noyau d'un fruit doit se briser afin que le cœur puisse
mûrir au soleil, ainsi devez-vous connaître la douleur.
Si vous pouviez maintenir votre coeur émerveillé devant les
miracles quotidiens de votre vie,
Votre douleur vous paraîtrait aussi merveilleuse que votre joie ;
Et vous accepteriez les saisons qui animent votre cœur,
comme vous avez de tout temps accepté les quatre saisons qui
traversent vos champs.
Et enfin vous sauriez comment veiller avec sérénité tout au long des hivers de vos malheurs.
Une grande part de votre douleur est choisie par vous-même.
La douleur n'est-elle pas cette potion amère que prescrit le médecin
en vous pour guérir votre moi malade ?
Ayez confiance en ce médecin, et buvez donc sa potion en silence
et en toute quiétude.
Bien que sa main soit forte et pesante, elle est guidée par la tendre
main de l'Invisible.
Et même si la coupe d'argile qu'il vous tend vous brûle les lèvres,
sachez que le Potier l'a pétrie de Ses larmes sacrées. »
Par : psychanalyse jungienne
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