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Dès 6 heures du matin je partais en mob au stand des bus Bondi , les seuls un peu confortables pour rejoindre Bamako et voilà qu'un jeune militaire choisit de ne plus me lâcher d'une semelle . Le voyage en a été fortement facilité .D'autant que le chauffeur était un de ses amis d'école et nous a donc d'office, installés sur la première banquette juste derrière lui et que nous avons eu le droit comme lui aux 3 thés pendant que nous roulions à vive allure vers San et Ségou où je m'arrêterais. On ne rencontre guère de véhicule sur le "goudron" comme ils disent ici . A part les 4/4 des touristes toubabs et il y en a peu en ce moment, il n'y a guère que des charrettes à dépasser et des biquettes à éviter. A chaque arrêt une multitude de femmes essaient de vendre patates douces, oeufs durs et les petits talibés sont là prêts à mendier . Celui-ci chantait ses versets du Coran; le visage qu'il a fait quand le car est reparti et qu'il a regardé son petit seau vide était poignant..C'était le jour de la rentrée : ces 3 petites soeurs rentraient de l'école
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