Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
dimanche, janvier 30, 2011
La nuit Gouty
Bien sûr Gouty était à la gare routière pour me récupérer à 13 heures, plus riche en sensations et en souvenirs que je n'étais partie, mais ces bagages là je me les garde. Nous avions fort à faire pendant ce dernier après midi au Burkina Faso : aller au Pavillon vert prendre une douche froide mais avant aller récupérer les sandales commandées sur mesure, aller chercher une robe fluide et sexy que,hélas, le tailleur n'avait eu le temps que de découper ayant occulté la date de mon départ ! Nous l'avons emportée en morceaux, à assembler ailleurs, à l'étranger ! Ouf, nous voilà "à la maison" dans le jardin ombragé du pavillon prêts à nous brancher en wifi devant un panaché glacé.
Le lendemain matin je dois être à la gare routière à 5h du mat surtout si je veux avoir une bonne place à l'avant pour le long voyage qui me ramène à Cotonou en une vingtaine d'heures. De là où il dort, ça oblige Gouty à se lever vers 3H30. Je lui propose donc de rester dormir sur place dans ma chambre si il veut. Nous venons de passer une semaine ensemble et nos relations super amicales rendent envisageable cette proximité de quelques heures qui va lui permettre de dormir plus longtemps et même de revenir faire une grasse matinée sur un vrai matelas ce qui ne semble pas être une expérience qu'il ait souvent faite ! Il accepte. Je me couche la première pendant qu'il palabre avec les employés de l'hôtel en fumant une cigarette. Il rentre vers minuit, il se couche. Comme j'appréhendais malgré la clarté de mon discours une tentative d'approche je suis toute ouïe quand il me dit qu'il s'interroge, il se demande si au lieu d'une nuit de repos ça ne pourrait pas être une nuit de plaisir. Non ca ne peut pas. Pourquoi. Différence d'âge ici n'existe pas. Il pensait que je l'aimais bien. Je dois avoir peur de ce qui pourrait arriver! Aimer bien n'est pas désirer que je sache ! Lui pourtant s'est attaché à moi. La conversation s'arrêtera là. Il avait la solution de s'endormir vite et sur son "bord" ou de dormir sur la pelouse confortable aussi si le sacrifice exigé de son beau corps lui paraissait trop grand. Sa réponse, en se retournant a été magnifique:" tu parlais l'autre jour du conflit des génération et bien toi, tu ne fais rien pour les arranger". Sur cette envolée, au bout de 3 minutes, il ronflait!!! A 4 H45 nous traversions libres comme l'air un Cotonou désert.
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