dimanche, décembre 02, 2012

Dernier jour sur l'île


Le gris s'est un peu adouci .
Mataréna, la nièce par alliance de Francis, est venue me chercher pour me faire faire le tour de l'île avant de me conduire au pied du volcan  dire au -revoir à mes nouveaux  amis avant de me déposer
à  l'aéroport .
Cette très jolie autochtone porte un grand amour à son île qu'elle a du quitter quelques années pour étudier au Chili
mais qu'elle a réintégré avec le plus grand bonheur . "C'est ici  -dit-elle - que je suis née et que je veux mourir . Je sais d'où je suis et ne voudrais vivre nulle part ailleurs ". Elle est ultra sensible  aussi  et donc l'île a peu de secrets pour
elle... La première éducation que les enfants reçoivent ici c'est d'apprendre à ne faire qu'un avec la nature et à se connecter avec l'énergie des lieux  des plantes,  des marées et des vents. "C'est le livre divin - dit-elle - et quand on sait le lire il y a dedans tout ce qu'il y a à savoir sur tout , sur les liens familiaux, sur la créativité, sur l'argent, la santé , sur tout quoi ! ".

Il nous faut de quoi faire  un pique -nique et un tour au supermarché me donne l'occasion de me rendre compte du coût de la vie pour les locaux .
Le kilo de tomates locales est à 2 euros 50
Les pommes de terre à 2 euros 10 le kilo
Une bouteille de vin correcte : 8 euros
L' "Empanadas" ( petit chausson fourré de viande hachée et oignons   ) : 2 euros
2 têtes d'ail : 2 euros
Les supermarchés ne sont pas sophistiqués et tiennent plutôt du hangar avec assez peu de choix finalement. 


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