dimanche, novembre 18, 2012

A Amantani


A Amantani il n'y a pas un chat 
Il n'y a pas un chien. C'est dire qu'il n'y a pas de bruit, du tout.
A part le bruit des vaguelettes sur le rivages aux pieds des champs superbement soignés. 

 C'est le jardin de notre maison d'un jour. Nous ne serons nourris que de légumes bio qui en proviennent. Si le mari est pêcheur vous pouvez peut-être déguster une truite. 

L'île n'a pas de maire ni de police. C'est le Shaman, le guérisseur, qui gère les problèmes de la communauté.
Tout le monde y semble paisible et vit au rythme du soleil, levé tôt , couché tôt. Peu d'eau. Cinq couvertures car à près de 4000 m il peut faire très froid.
Quand le soleil se couche -et je le voyais se coucher de mon lit-
il arrive qu'en aôut la neige recouvre l'île d'un linceul éphémère.



A Amaranti on fait une petite randonnée  jusqu'aux temples (enfin, jusqu'aux ruines du temple). Ça grimpe gentiment pendant une heure  mais de là-haut on a parait-il une superbe vue de l'île. Les temples étaient consacrés à la Terre Mère : Pachamama et à la Terre Père : Pachahtata. Les îles ont préservé leurs traditions et leurs codes...Comme je ne pouvais pas grimper aussi haut je suis restée avec la grand- mère qui lavait le linge dans la cour.


Tout en surveillant l'enfant de la famille, le fils d'Elvis en l'occurrence

Les étoiles semblaient si proches cette nuit là qu'elles nous filaient entre les doigts.
Il y avait des années que je n'avais pas si bien dormi.


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