mardi, octobre 09, 2012

Au Varadero Internacional


La nuit fut meilleure que je n'aurais pu le croire car quand j'ai demandé au gérant de me dire (dimelo) quand et comment l'on dormait dans son établissement entre les accélérations, klaxons,vibrations, camions, avions
et climatisation, il s'en est amusé et s'est arrangé pour me changer de chambre et me mettre sur cour avant que je ne disjoncte. Il a bien fait. J'étais déterminée à traîner mon matelas dans sa lingerie. Pour me mettre la tête sous des piles de draps. Leur publicité qui se vante d'être proche de l'aéroport n'est certes pas mensongère. Chaque avion devrait juste lâcher un lot de boules Quiès ! 
De plus, l'hôtel, qui en son temps a pu et du être bien étoilé, se trouve maintenant en bordure d'une rampe de déviations pour poids lourds et autobus.



 Finalement pour le prix de ma chambre sur la rue ( 25$ quand même) j'ai eu le droit à cette suite matrimoniale où j'ai très bien dormi. Depuis la prise de la photo pour la publicité, le canapé a eu le temps de s'affaisser et le tissu celui de se décolorer... mais l'eau était chaude et les draps impeccables.

 Même scénario paniquant  ce matin. Le gérant ne voulait absolument pas que je parte de l'hôtel avec n'importe quel taxi jaune arrêté dans la rue. Non il a préféré appeler un faux taxi de ses amis. Au moins il serait tranquille. Me voilà donc partie avec un Edourado de façon à être au Consulat à l'ouverture.

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