mercredi, octobre 10, 2012

Ambassade de France à Quito


Car c'est mon bien le plus précieux sur la route.
Bien que très chaleureusement, moi qui arrivais avec documents,déclarations, tampons et photos d'identité, prête à  repartir dès demain, guillerette, sur les chemins péruviens, j'ai été ré-lignée à la dure réalité de notre belle administration.

1°) Les passeports d'urgence ne sont plus délivrés, sauf en des cas très rares et très précis. D'emblée le consul me l'a refusée. Je suis en voyage d'agrément. Si je devais rentrer d'urgence pour par exemple le décès d'un de mes parents, me serait délivré un laisser-passer.

2°) L'obtention d'un passeport ordinaire prend 3 semaines

Difficile de comprendre pourquoi
quand il suffit d'un timbre, de deux photos( que j'ai ) et d'un tampon  (qu'ils ont ) mais c'est ainsi.
La procédure.
La mairie de Langonnet ( 56) doit scanner ou faxer  un extraît de naissance ( !!!).
La sous- préfecture de Lorient doit faire parvenir le fond du dossier  ( J'ai pourtant déjà dans le mien la copie du passeport délivré ).
Alors seulement la requête sera envoyée.

L'Equateur est mien. Je peux aller venir à ma guise et on me le conseille. Très prudemment toutefois. Il vaut même mieux quitter Quito. Ne jamais en tous cas monter dans un taxi arrêté dans la rue. Ne pas s'assoupir dans les bus. Avoir tout à même le corps. S'inscrire sur Ariane pour être retrouvée. Le problème c'est que si je descends à Loja j'ai des heures et des heures de bus pour remonter à Quito où il faudra bien revenir rechercher la précieuse preuve de qui je suis, bien que ça ne m'apprenne pas grand-chose. Qu'est ce que la bureaucratie peut bien nous compliquer la vie ! Tout ça, à l'heure de l'informatique où tout pourrait se faire dans l'instant, me semble d'un autre âge.

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