mercredi, octobre 31, 2012

Happy Halloween


Treats or tricks
May the kids be happy
Je pense à mes petits-enfants qui en Bretagne, petits, pensaient avoir avec terreur traversé des forêts pour frapper aux portes du lotissement quand ils n'avaient parcouru qu'un  petit lopin de terre nouvellement planté.

Jamais trois sans deux en tous les cas

 Trois fois aussi que je suis ou serai venue à l'aéroport de Guyaquil.

Levée à 4H, j'y suis arrivée ce matin en direct de Quito  avec un peu de retard si bien que quand je me suis présentée à l'embarquement pour Lima, exactement une heure avant le vol, les guichets étaient clôs. Il n'y a eu rien à faire pour embarquer et pourtant une heure en laissait tout le temps. Le billet délivré par E.dreams mais en fait par Hanh Air une boite allemande, mêlait deux compagnies adverses. Je venais de Quito à Guyaquil sur TAME et embarquais ensuite sur LAN. LAN a eu le toupet de me dire que j'étais sur leur liste évidemment et si j'étais venue de Quito avec eux, ils m'auraient attendue 5 minutes mais j'étais venue sur Tame tant pis pour moi !!!

Appeler E-dreams  fut ma réaction immédiate. N'auraient-ils pas dû prévoir entre les deux vols un décalage plus important ??? Qui était responsable? La Cie qui avait organisé les vols ? Moi ? Qui n'avait fait que suivre les instructions du billet ? Pour eux c'était Lan qui aurait dû m'embarquer sans rechigner. Ils se sont engagés à faire changer le billet pour un vol de demain matin sans frais, ce qui du côté de LAN n'était pas gagné !  C'était à se taper la tête contre le mur !
Mais je n'avais pas bu, dit-elle .
Remarquez si elle ne vole pas : c'est le moment !





Mais le plus marrant c'est qu'ils ont laissé le message à mon neveu Julien qui vit à Angers et vivait en Afrique depuis des années en disant que c'était le N° inscrit sur mon  dossier.  Et en effet
j'ai eu un temps ce numéro de mobile !!!  Il y a assez longtemps.Incroyable ! Grâce à cette extraordinaire coïncidence j'ai pu récupérer le billet.  Donc demain j'y serai au Pérou.



Ce soir je laisse les sorcières mal aimées me faire leurs vilains tours. Après tout ce n'est pas tous les jours Halloween ! TRICKS or TREATS.


Jamais deux sans trois

Me voilà à Quito pour la troisième fois
mais je n'ai pas perdu mon temps aujourd'hui.

1° le passeport est arrivé



2° j'ai trouvé a la dernière minute un billet d'avion cher ( 500euros)  avec escale à Guyaquil , pour Lima demain (ce qui va me soulager de 40 h de bus  mais me prendre 6h quand même quand le vol direct à 840 euros l'aller simple relie les deux capitales en 2H ).


BERCOT/ANNE(ADT) 31OCT UIO GYE


                            LAN AIRLINES - LA 2431
                    MER 31OCT      GUAYAQUIL EC        LIMA PE 
  


3° J'ai réussi en espagnol à me faire rembourser deux billets d'avion  pour Cuenca non utilisés à cause d'une erreur de la centrale de l'aéroport.

La  réservation 8D9295 a bien été validée et 2 billets électroniques ont bien été émis par nos services.
Les numéros de tickets son les suivants: 


4° Je me suis fait faire une couleur (un peu blond blanc certes mais assortie aux cheveux d'anges de Noël ). Et Sylvia la coiffeuse était super. Elle n'avait jamais auparavant touché des cheveux aussi fins que les miens ! De la soie a-t-elle dit ! Elle était très contente de sa couleur...



5° J'ai bouclé mes valises car je dois être à l'aéroport à 5H du matin.

Donc see you au Pérou


Ah ben  !On dirait que Stan nous a suivies !



Je viens de le voir passer guitare en bandouillière dans notre rue Mariscal Foch .
Ca semble facile de voyager à 20 ans... Il sera probablement à l'heure du dernier Mojito au pub irlandais.

mardi, octobre 30, 2012

Banos encore vu par Lydia

Patience 

Douceur 

Canne à sucre 

Rivière 

Eglise au bord des brumes 

Cochon pas d'Inde 

 Spanky Stan 

Electricité 

Canopy volant 

Sage Lia 

Photographe à la canne 

Jolie Ozie 
Une chute de plus 


De Banos à Quito



L'énergie était bonne à Banos et nous  y avons passé 3 nuits reposantes et 3 jours délicieux et j'en ai ramené un couteau...suisse ! Mais la fin du mois approche.Lydia a son billet pour le Pérou et si par miracle mon passeport est là demain je pourrai y aller aussi.
Le voyage en bus ne nous a pris que 3 heure et demie.



Nous voilà de nouveau dans la capitale. Dans le même hostel calme, dans la même chambre.
Si la pleine lune ne nous tenait pas alertes et éveillées je ne serai pas sur l'ordi mais dans les bras de Morphée.

lundi, octobre 29, 2012

The ceramic pot



    

The Ceramic Pot

On one occasion the Master told the story of an old ceramic pot which sold for a fortune at a public auction.  The pot had been used for many years by a beggar who lived his life in misery, totally ignorant of the value of the object with which he had begged.

When the disciple asked the Master what that vessel represented, the Master told him: "Yourself".

The disciple asked him for an explanation, and the Master proceeded: "You center all your attention in the knowledge that you acquire through books and from the masters.  It would be better that you focus your attention on the vessel in which you keep it."

CUIT







Au restaurant du village j'avais le choix entre le cochon d'Inde et le poulet.
C'était tentant de ne pas prendre le cochon et de choisir le pilon dodu
J'en ai pris quand même pour en goûter du rôti :  pour moi, ça a un gout de lapin à consistance de calamar.

Runa Huasi


Je savais qu'il y avait aussi un hostal surplombant la rivière, une auberge sympathique avec une vue impressionnante qui jouxtait l'atelier de tissage du propriétaire Alfonso Pilla. Je croyais que c'était près de la ville et je m'apprêtais à y déjeuner quand je me suis rendu compte que c'était à 2 ou 3 km . Alors j'ai fait du stop. La voiture qui s'est arrêtée -la première à vrai dire - avait, à l'intérieur, 3  hommes tellement éméchés que j'ai failli ne pas y monter. Mais l'un d'eux bafouillait le français. Ca m'arrangeait. Il habitait la banlieue, ses enfants étaient français. C'était ici un musicien reconnu et réputé. Là-bas il n'était rien. Alors en vacances avec ses copains, ça y allait la bière dès le matin. Par des petits chemins qui bordaient des champs de canne à sucre, ils m'y ont déposée dans mon auberge généreuse.
Et la vue était en effet imprenable 
Mais le repas aussi !

Car il n'y avait aucun client, beaucoup de travail à l'atelier de tissage et donc pour manger il eût fallu avoir commandé !


La grand -mère était désolée et quand j'ai dit que je me contenterais d'une omelette je sentais bien qu'elle voulait bien la faire  mais son fils a appelé le sien pour qu'il vienne me rechercher et me re-déposer en ville au premier restaurant venu . 

Salasaka


On m'avait dit que l'on savait qu'on arrivait à Salasaka, une petite bourgade entre Ambato et Banos, où vivent 2000 indiens, parce que les hommes portaient un pantalon blanc, un poncho et un chapeau, noirs. Alors j'y suis allée en une demie heure de bus et oui je les ai vus dans leurs habits traditionnels. Avec leurs beaux cheveux longs et nattés.


Nous étions dimanche, et c'était le jour du marché.
Un tout petit Otovalo avec une trentaine de stands d'artisanat


De nombreux tapis, ponchos, et vêtements de laine en tous genres. Les femmes portent de larges ceintures tissées sur une jupe noire et des châles de couleurs vives le plus souvent . 
Le marché était très coloré.


Il y avait évidemment un marché de fruits et de légumes.  Et des vendeurs d'herbes médicinales diverses. C'est une localité connue pour ses nombreux chamans et leurs méthodes traditionnelles de guérison.



Et sur place quelques tisserands avec leur rouet qui travaillaient la laine des lamas. J'étais la seule "gringa " et bien sûr c'était à qui allait me vendre un ènième poncho, un hamac, un sac pour le moins... J'en ai déçu plus d'un.

Remarquez  la blouse en dentelle et la large ceinture tissée.

dimanche, octobre 28, 2012

Las Cascadas

Dans un bus brinquebalant nous voilà parties avec un groupe de jeunes gens 

Faire le tour des nombreuses cascades qui se succèdent sur la route de Banos à Puyo 

Lydia avait un peu peur de monter dans la nacelle 

Qui nous permettait de surplomber la rivière et d'approcher la cascade la plus impressionnante 

La route est l'une des plus belles routes de l'Equateur et valait le détour 

Les jeunes avaient plaisir à marcher pour voir de plus près les cascades. Mes jambes n'auraient pu suivre.

Banos


Banos est une petite commune de 15000 habitants à la lisère de l'Amazonie ( qui commence à une soixantaine de km)  , perchée sur les flancs d'un volcan actif  Tungurahua ou " Gorge de feu"  avec son cratère occasionnellement fumant . Le volcan s'est réveillé en 99 après des années de silence et les Banenos( Bagnenos) ont du célébré  le millénaire ailleurs car ils ont été évacués . C'est peut être le fait que la ville soit en perpétuel danger qui en fait un lieu de fête  perpétuelle. C'est un centre  de loisirs très à la mode  bourré d'hostels, de bars et de discothèques et les jeunes y affluent .car il n'y  a pas moins de 13 cascades , pour certaines vertigineuses, des eaux thermales bouillonnantes, des rivières, de la montagne donc la région est un grand terrain de jeu pour les amoureux de la nature et les adeptes  des sports violents ( rafting, escalade, moto, VTT,équitation, saut à l'élastique et j'en passe ) Nous nous sommes contentées des bains sulfureux à 42° ( en évitant de se plonger en alternance  dans la crique glaciale ) et d'une balade jusqu'aux cascades qui  jaillissent sur la magnifique route  qui relie Banos à Puyo   ville frontière de la jungle .

Pleine Lune du Scorpion, 29 octobre 2012 à 21 h 51


Note-clé : Je suis le guerrier et je sors triomphant de la Bataille
Energie de l’Art et de la Créativité





Constellation du Scorpion 2012
     Les énergies de cette constellation transmettent le pouvoir, la connaissance et la capacité d'agir, ceci afin de surmonter les obstacles. Mais, pouvoir et connaissance peuvent aussi donner naissance à l’orgueil et à l’arrogance et finalement, conduire à ériger de nouveaux obstacles.

     L’aspirant/chercheur finit par se rendre compte que la création entière est déjà une proposition dans l'action, que vouloir créer son propre plan dans le Plan déjà existant est source de conflits et de confusion. Alors, il finit par répondre seulement aux événements et aux situations présentes et avance en suivant la loi d'acceptation. Il ne porte pas de conflits, au contraire, il les dissout.

     Sortir triomphant de la bataille contre ses imperfections revient à pratiquer à la fois le lâcher prise et la juste tension. Lâcher prise c’est permettre à l’âme incarnée de ne plus s’identifier à son outil de travail, la personnalité physique. La tension juste revient à exprimer de toutes ses forces la décision de l’âme de pénétrer la vie matérielle pour la transmuter par des valeurs d’amour, de sagesse et de volonté de bien commun au quotidien.

     Parmi  les concepts de courage, le plus invincible est celui d’un cœur enflammé. C’est animé de ce courage à toute épreuve que le guerrier remporte la victoire. Tout le jardin des doutes, suspicion, peurs, offenses, condamnations, est rejeté. Car le courage ne souffre pas la demi-mesure et la lâcheté est sœur de la trahison.

     Il est souvent recommandé à l’aspirant de lâcher prise et de se relaxer. Cela permet à l’âme incarnée qui se cramponne et s’identifie au corps de se retrouver en elle-même dans sa réalité. Par contre, la tension exprime la décision puissante et réalisatrice de l’âme sur son propre plan. Les deux s’exercent simultanément.

     Lorsque cela est quelque peu accompli, le chercheur s’identifie de moins en moins aux sollicitations actives de son corps et en conséquence n’a plus besoin de lâcher une prise qui est nettement en voie de disparition. Tout au contraire, il observe en lieu même l’apparition de son véritable « je suis ».

     Même si une telle réalisation demande beaucoup de persévérance, il est sage d’en apprécier les premières vibrations ressenties dès le début du chemin. Non pas pour s’en délecter égoïstement, mais pour s’en servir comme d’un marchepied et préparer les expansions qui doivent suivre, tant en ce qui nous concerne que dans le service que nous pouvons rendre aux autres.

     Préparer la victoire et n’avoir plus à se battre ni avec soi-même ni avec les autres. Sortir de la bataille et rencontrer la paix. Cette réalisation dépend de nous. Simplement parce que nous sommes les seuls qualifiés à délier ce que nous-mêmes avons noué.

     Il est évident que nous sommes parfois estourbis au milieu des bruits, des cris et des fumées de la bataille. Et il nous semble impossible à ce moment là de découvrir par quel cheminement nous en sommes arrivés à cette extrémité. Pourtant, dans le cœur de la tourmente, il existe des moments d’accalmie où la lumière de l’âme peut nous toucher et nous permettre de découvrir des solutions. Dans ces moments d’opportunité, une construction pour le futur, a le pouvoir de balayer le passé.

     L’acceptation des conditions présentes, telles qu’elles sont, est la seule posture qui donne le moyen d’agir ici et maintenant pour la préparation d’un futur meilleur. Si le spirituel ne sous tend pas le matériel,   si le matériel se cabre et refuse la transmutation du spirituel, ne risquons nous pas de perdre beaucoup de temps et de confirmer nos souffrances ?

     Dans cette époque de perturbations et de difficultés, transportons-nous dans le microcosme du cœur qui réfléchit les mondes lointains, renforcez le lien qui vous unit au Cosmos.  Tout être qui lutte pour atteindre la maîtrise, et qui a pour but d’élargir sa conscience, exerce une influence positive, selon des spirales toujours plus vastes, sur toute forme de vie environnante. Puissions nous être de plus en plus nombreux à vivre la vie de l’âme pour que l’humanité toute entière sorte le plus rapidement possible de sa difficile période actuelle de transition.  (LeSentier )

Plantas y Blanco

Une super chambre 

Une terrasse  au soleil avec vue sur la montagne 

Un coin cuisine où se faire thé , café , chocolat et cocktails 

Terrasse et wifi corner 

On est arrivé tous les 4 de nuit bien sûr, vannés. Mais l'hôtel qu'on avait réservé est super. Tout blanc et plein de plantes qui courent jusque sur les plafonds.


On est ressorti diner de poulet frites trempées de sauce pimentée, à la mode du pays, écouter un peu de musique et ce matin  vite aux bains !!!