lundi, septembre 17, 2012

Laird Hamilton et moi

«Faites comme un timbre-poste; agrippez-vous tant que vous n'êtes pas arrivé à bon port.»
– Bob Proctor 


Je ne suis pas très groupie, mais je pense que je demanderais un autographe à Laird Hamilton si je le rencontrais un jour. Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de lui – j’ignorais moi-même son existence avant l’an dernier – mais cet Hawaïen de 48 ans est une légende vivante dans le monde du surf. Depuis maintenant une trentaine d’années, il chevauche les plus puissantes vagues que la nature ose créer… Des murs d’eau pouvant atteindre une trentaine de mètres de haut. C’est lui qui a surfé sur la plus grosse vague jamais surfée de tous les temps; je pensais qu’il s’agissait d’un tsunami lorsque j’ai vu la photo.

Je devrais préciser que Laird ne surfe pas pour battre des records ou impressionner la galerie – d’ailleurs, il refuse de participer aux compétitions. C’est un puissant désir de dépassement et un immense amour de l’océan qui l’ont toujours motivé. On pourrait même dire que son sport est une pratique spirituelle, pour lui : il s’y adonne avec respect, ferveur, révérence… Oh, et avec une intensité qui s’approche de la démence! Lorsque son ami a été presque tué en surfant avec lui sur des vagues exceptionnellement géantes (30 à 35 mètres), il est allé le rescaper, il a porté son corps inconscient jusqu’à la plage, puis dès que l’ambulance est partie… il est retourné surfer! Il devait y retourner, il dit, sachant qu’il ne reverrait peut-être jamais des vagues aussi spectaculaires de sa vie. Et surtout, il ne voulait pas que la peur remporte la partie.

Voici Laird à l’œuvre (il est rare qu’une photo prise de loin en dise encore plus sur une personne qu’un plan rapproché, n’est-ce pas?):
Laird Hamilton en train de surfer 

image étoile 

Deux ou trois choses se produisent, lorsqu’on utilise une vague de plusieurs mètres comme moyen de transport : primo, on a le sentiment d’être porté par l’Énergie qui crée les mondes; secundo, il suffit d’une mauvaise manœuvre pour que la vague casse la plupart de nos os en plusieurs morceaux et tertio, quand on tombe, c’est l’équivalent de tomber d’un édifice de plusieurs étages. (Jamais encore n’ai-je employé un «on» qui exclut autant la personne qui parle…) On peut donc rester submergé pendant longtemps – pendant très longtemps, si on est coincé dans un récif sous-marin, ou qui sait quoi – avant de remonter à la surface.

J’ai lu une entrevue avec Laird, récemment, et la journaliste lui demandait justement s’il s’exerçait à retenir sa respiration le plus longtemps possible, sachant que ce serait probablement sa capacité pulmonaire qui le maintiendrait en vie en cas de mésaventure. Ce serait la moindre des choses, on pourrait dire… Si on surfe sur une vague qui peut nous broyer en quelques secondes, ne devrait-on pas au moins faire tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas mourir par noyade? C’est ce que je me disais, du moins. Mais voici ce que notre ami a répondu :

«Il y a une école de pensée qui dit de ne pas s’entraîner pour ce qu’on ne veut pas se voir produire.»
image étoile 


La réponse de Laird m’a fascinée. Bon, il faut dire que si une personne chevauche des vagues meurtrières depuis plusieurs décennies et leur survit (avez-vous vu la photo de gauche?!), j’ai tendance à être fascinée par à peu près tout ce qu’elle dit. ;-) Mais vous conviendrez avec moi qu'il y a quelque chose de magistral dans sa philosophie.

Évidemment, on pourrait avancer qu’il est inutilement imprudent… surtout qu’il a une femme et trois enfants. Être aussi déterminé à réussir est certes impressionnant – bravo à lui! – mais que perdrait-il à être un peu plus prévoyant? Ne serait-il pas plus sage de se préparer à toute éventualité? En fait, que notre objectif soit de chevaucher des vagues géantes, comme lui, ou simplement de concrétiser de nouveaux projets qui nous font vibrer, on pourrait dire qu’il est prudent de se préparer au pire, d’avoir un plan B… d’installer un petit filet de sûreté au cas où on en viendrait à tomber.

Ou l’est-ce vraiment?

Ce que j’apprends, à travers des personnes comme Laird Hamilton, et en naviguant bien sûr sur les eaux de ma propre vie (heureusement, beaucoup moins tumultueuses…), est que la prudence peut être l’attitude la plus imprudente, en réalité. Elle a si souvent le contraire de l’effet désiré. Oh, on se dit bien sûr que la porte de sortie sera là juste au cas où ça ne marcherait pas… que le filet nous accueillera seulement si on en vient à tomber. Mais ce qu’on ne réalise pas, c’est qu’en se préparant une porte de sortie ou un filet, on se prépare en même temps à l’utiliser. On voit notre plan B comme notre sécurité, alors que bien souvent, c’est précisément lui qui nous amène à tomber. Pas le plan en lui-même, bien sûr, mais la partie de nous qui doute de notre réussite et qui nous amène à le créer.
image étoile 

Si nous vivions dans un monde régi uniquement par des règles de statistiques et de probabilités – par le hasard, en fin de compte –, avoir un plan B serait logique, car il y aurait une sorte de force aléatoire et plus grande que nous dont il faudrait se protéger. Or, si le monde fonctionnait effectivement ainsi, Laird Hamilton serait mort depuis longtemps (quand je conduis au centre-ville de Montréal, je me dis parfois que nous le serions à peu près tous également…). La plus grande force qui soit n’est pas dans les vagues, mais dans la détermination avec laquelle on se prépare à surfer dessus – ou à en tomber. Et s’il est imprudent de foncer sans plan B, il l’est tout autant de foncer lorsqu’on a besoin d’un tel plan. Cet état de «je le fais, mais je ne suis pas sûr, donc on verra bien» n’a que très peu de puissance et de portée.
Photo de Laird Hamilton
Ainsi, que diriez-vous de vous aligner fermement dans la direction désirée et, comme Laird, de brûler les ponts vers toute autre possibilité? Oh, cela donne certainement un joli vertige! J’ajouterais par contre qu’il n’est pas nécessairement question de vivre sur la corde raide, ici… Je parie que Laird lui-même s’assurerait d’améliorer sa capacité pulmonaire, si elle n’était pas déjà exceptionnelle grâce à son entraînement intensif et ses 30 années de pratique. En fait, il n’est même pas vraiment question de ce que l’on fait ou de ce que l’on ne fait pas, aujourd'hui, mais de ce qui nous habite. Il est question de croire intensément en ce que l’on veut… Il est question d’arrêter de penser autant au fait que l’on pourrait tomber… Il est question de cesser de s’enligner vers des résultats que l’on souhaite éviter. C’est simple, mais c’est souvent assez.

La vie est tellement plus puissante qu’on peut l’imaginer. Nous sommes tellement plus puissants qu’on peut l’imaginer. Et dès qu’on ose s’unifier complètement vers la destination où on veut aller, on commence à être ébloui par nos résultats, et par l’aisance avec laquelle on les a créés. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, Anne… c’est un peu comme être porté par l’Énergie qui crée les mondes, si vous voulez. :-)

Passez une magnifique journée! 
Marie-Pier
Pssssst: Merci infiniment de partager la magie avec vos proches! D'ailleurs, si vous recevez ce courriel d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique surhttp://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-) 


Je "post" ce message de Matin Magique  écrit par cette jeune canadienne Marie Pier  dont je reçois régulièrement les réflexions,parce que je je lis à la suite d'une conversation que j'ai eu l'autre  soir à la Hacienda
sur le fait que depuis plus de 6 ans je parcours le monde sans assurance .  Mes interlocuteurs n'en revenaient pas et se sont tous mis à avoir peur pour moi qui voyageais sans filet !Ce n'est pas que je n'en voulais pas . C'est que j'avais déjà 63 ans et que je n'en ai pas trouvé qui assure les voyageurs qui dépasse cet âge . Je pourrais peut être bénéficier d'une couverture par ma carte de crédit que j'ai prise OR dans cette intention mais   ça ne marche que dans un intervalle de 3 mois . Or d'une part je prends rarement de billet aller -retour mais des allers simples puisque je ne reviens pas sur mes pas , d'autre part ils excéderaient de beaucoup cette limite imposée dans le temps . 
Donc comme je connais les lois assez du moins pour les enseigner le moins que je puisse faire c'est de les appliquer . 
Comme l'énergie suit la pensée , je ne pense pas  à ce qui ne doit pas arriver de grave sur cette route et j'ai noté que   la seule chose qui nécessitait une attention immédiate - un problème d'arythmie cardiaque - est  arrivée alors que j'étais en Bretagne , assurée sociale ! . Comme je tombe environ 2 fois par semaine en moyenne je suis assez émerveillée de ne m'être jamais cassée  Mais en effet je fais UN avec ce qui se passe . Je reste liée aux protections invisibles que mon projet en lui-même me garantit . Et je me dis que "A Dieu Vat" ! J'ai la certitude profond que de toute façon quoiqu'il puisse arriver sera un bienfait même si ce n'est pas au départ apparent . Alors ma philosophie demeure celle que j'ai adoptée depuis exactement 20 ans :

Pour ce qui est passé : MERCI
Pour ce qui vient : OUI 




 je ne dirais pas" sometimes" mais forcément "always"  so let's go and TRUST LIFE.

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