lundi, septembre 24, 2012

La Plaza Grande

Je suis arrivée à l'hostel vers 14H
Cher et archi décevant . Petite chambre cellule .  Matelas pourri - Cour bruyante -
mais Café en terrasse  et personnel sympas
Pour deux nuits ça ira
La location est bonne
Des 15h j'étais " en ville " me disant qu'un dimanche le centre historique serait plus calme . En effet , ce centro historico se prête facilement à la flânerie
Je me suis donc fait déposer en taxi à la Plaza Grande le coeur de la vieille ville , carrée comme toujours avec des palmiers et entourée de monuments signifiants, construits par des artisans indiens  :


Ici  au N.O le palais présidentiel,  El Palacio de Gobierdo , qui n'était pas surmonté du drapeau, le président , Rafaël Correa en poste depuis le 15 janv 2009 ( un record presque ) n'y étant pas ce week-end . Le palais sauf les parties occupées par ses bureaux se visitent.



Au S.O la Cathédrale  datant du 16eme siècle



On peut observer dans cette cathédrale datant du 16ème siècle quelques fresques religieuses et en particulier celle de la Cène où on voit le Christ manger du cochon d'Inde rôti et boire de la bière de maïs fermenté. Un curry divin en quelque sorte.


En face au N.E le Palacio Arzobispal  c'est à dire le palais de l'archevêché devenue une arcade de boutiques et de restaurants



Et puis bien sûr l'hôtel Plaza Grande, toujours un grand hôtel sur une Grande Place

Il y avait plein de monde sur cette place en attente de spectacles et il y en avait beaucoup




 
D'abord ce groupe de super musiciens qui jouaient pour une cause que je n'ai pas saisie. Ils récoltaient des fonds,
peut-être pour les sans domicile, parce qu'il n'y avait que des semi-clochards qui dansaient.
  Ça faisait très bizarre de voir ces gens brûlés d'alcool  pour la plupart, édentés, peu soignés, se dandiner sans complexe 



 Mais il y avait surtout toutes sortes de réunions politiques et religieuses, chacun criant au micro sa croyance. C'était une cacophonie vraiment. Certains prédicateurs m'ont tout simplement semblé en transe. Les politiciens s'affrontaient en hurlant si bien que ces pauvres clowns ne s'entendaient plus !


Pour moi l'impression d'un grand désordre, d'une certaine violence.




J'ai partagé avec Marcos, mon voisin sur la marche d'escalier de la cathédrale où plein de monde était assis car il se trouve qu'il parlait en anglais et français (et même espagnol, italien, allemand ) et qu'il vit en fait du tourisme aidant les étrangers à découvrir sa ville. On pourrait dire qu'il est guide à son compte.  Il a admis qu'il y avait énormément de problèmes internes entre les différents groupes qu'ils soient politiques ou religieux et beaucoup de zizanie. Du coup, ravi de parler français il a eu la gentillesse de m'accompagner sur la place San Francisco. Ce qui a été une aide précieuse car vous vous doutez que ça grimpe  et que ça descend , les rues ici .










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