vendredi, septembre 21, 2012

Vers l'EQUATEUR


Après une calme soirée je me suis rendue à la gare direction Ecuador, l'Equateur.


Un de ces gros avocats ferait mon déjeuner dans le bus

C'est extrêmement facile de voyager en Colombie
Il y a des cars pour partout sans arrêt
Je n'ai jamais attendu un bus plus de 20m minutes
Les taxis sont peu cher -1 euro 50 la course grand maxi - 
Le chauffeur appelle un porteur -75 centimes -
Le porteur m'emmène au bon guichet
Pendant que j'achète un billet,  mes bagages sont déjà dans le bus
Et 5 ou 10 minutes après, en général, je suis partie
L'estafette part quand elle est pleine et elle est vite remplie
et le bus part à l'heure !
Cette simplicité des transports va me manquer en Europe

 La dernière ville, Ipiales, est à 2 heures de route et là rien de plus simple non plus

Du terminal des bus il y a des navettes qui vous emmènent pour 50 ct  jusqu'au poste frontière a quelques 3 km

 C'est cette rivière qui sert de frontière il faut donc passer un pont à pied. Mais il y a autant de Colombiens que d'Equatoriens prêts à vous donner le bras et à tirer vos sacs pour 1 dollar ou 2


Les Colombiens rapidement vous timbrent le passeport et espèrent que vous reviendrez bientôt, ce que j'aimerais faire


Votre nouveau porteur vous fait remarquer que Dios a même créer un pont naturel un peu plus haut et que donc les deux pays ne peuvent que s'entendre. Claro que si !



De l'autre côté du pont  vous êtes en Equateur : aucun problème non plus :
Claro a remplacé Comcel 
La gare des bus est au premier village équatorien, Tulcan,  4kms plus bas
mais un transport "collectivo" est organisé et me voilà bientôt  installée dans le bus pour Quito


Tout a été simple, amical et pourtant l'atmosphère déjà est différente : vous avez changé de pays. Les gens semblent plus décontractés, pas trop fringués, assez bruyants : les marchands grimpent dans les bus alors qu'en Colombie ils vendent leurs produits par la fenêtre ; Et surtout vous payez en $. Les Equatoriens ont adopté, après leur grande crise, la monnaie américaine alignée bien entendu sur le niveau de vie de leur pays. 20 cents la glace. 1$ l´heure de bus . 1$ la course d'un taxi en ville , 2$ le petit déj complet , entre 10 et 12$ la chambre selon confort (salle de bain privée ou pas).

Télé à fond la caisse dans le bus pendant des heures. Et moi plongée dans le lonely planet sur mon kindle  qui voit que le bus de Quito - donc celui dans lequel je suis - passer au large d'Otavalo, la ville où se tient le samedi le plus grand marché de toute Amérique du Sud .Et nous sommes vendredi ! Il ne m'en faut pas plus pour sauter du bus sur la grande route, certaine de trouver un taxi qui m'emmènera de la Panamericana à la ville. Le destin finalement ne me voulait pas à Quito et heureusement, voyez, je n'y avais pas réservé de chambre. Pendant que l'aide du chauffeur surpris de ma brusque décision, me sortait mes deux sacs, un jeune homme qui se trouvait là sur le bord de la route et avait tout compris, s'occupait de me héler un taxi si bien qu'avant la tombée de la nuit - ici à 6h pm pile comme d'ailleurs le lever du jour à 6am - j'étais bien installée dans l'hostel le plus central qui soit, choisi par mon chauffeur qui avait vu ma canne et avait décidé de me laisser au l' El Indio, tenu par des Indiens. Parfait pour être à pied d'oeuvre de bonne heure ! La gentillesse des gens ici ne cesse de m'épater.



Une jolie chambre colorée, rutilante, avec eau chaude et télé ( 50 chaînes) et  l'agrément de ce petit patio pour une  première tisane de feuilles de coca, histoire de prévenir le mal de l'altitude. Nous ne sommes qu'à 2600m encore. J'y vais par palier !

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